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Ce matin là, dans le ciel marocain et dans les pages du premier numéro du journal "Pilote", un nouvel héros apparaît : le sous-lieutenant Michel Tanguy.
Il vient de décrocher ses ailes.
Accompagné du sous-lieutenant Laverdure, il rallie, en retard*, la prestigieuse Ecole de chasse de Meknès où les attendent la nouvelle promotion de l'École de l'Air et le colonel le Gall, commandant de la base qui ne s'appelle décidément pas "Pépére"...
Une longue carrière s'ouvre devant eux, ponctuée de nombreuses aventures, d'humour, d'une petite trentaine d'albums, d'un volume de la bibliothèque verte intitulé "l'avion qui tuait ses pilotes", d'un grand concours organisé en 1968 par une grande marque de dentifrice et d'une série TV populaire et passionnante.
En 1959, une page de commentaires, "Comment est réalisé Michel Tanguy", accompagne la première planche dans le grand magazine illustré des jeunes.
Elle présente les deux auteurs :
Jean-Michel Charlier, lui-même ancien pilote de ligne, qui glane dans ses souvenirs pour construire le scénario et l'émailler de nombreuses anecdotes.
Albert Uderzo qui recueille sur place des montagnes de photos, de croquis, de détails techniques qui lui ont permis de concevoir ses dessins avec une exactitude rigoureuse.
Car outre le talent énorme de ses deux auteurs, ce qui fera le succès de cette série est l'alchimie savante qui y est entretenue entre la rigueur de la documentation et de la précision des dessins avec la fantaisie et l'inventivité des scénarios.
Ce premier album est le premier chapitre d'une aventure passionnante. Il est suivi par un second qui en est la suite : "Pour l'honneur des cocardes !".
C'est un récit, réalisé d'une manière classique très caractéristique des années 60. Pourtant le tout a bien supporté le poids des années.
Ce récit d'amitié, d'aviation, de suspens et d'aventure est, aujourd'hui, un grand classique incontournable du genre.
C'est un album tout simplement magnifique.

* deux jours pour cause d'arrêts au motif d'excentricités en vol provoquées par Laverdure !
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Simplement pour constater que reduire Uderzo aux dessins d'Astérix serait trop le dénaturer. Ce fut aussi un dessinateur realiste et relire Tanguy et Laverdure est un plaisir tant son dessin est d'une rigueur exceptionnelle.Dommage que le succès du petit gaulois l'obligea a quitter la série alors en plein succès.
Il faut aussi lui reconnaître le merite à la mort de Goscinny d'avoir voulu faire survivre Astérix et de prévoir elegamment la perpétuation d'une serie devenu plus grande que ses auteurs.
On ne mesure pas encore assez l'importance qu'il eut dans microcosme que fut la bande dessinée des annees 50 à 70,avant que l'on decrete celle-ci neuvième art.
Merci Monsieur Uderzo de m'avoir procuré tant de plaisir à vous lire.
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Ah, les chevaliers du Ciel !
Quel souvenir !
Après un démarrage bon enfant, la tension monte.
D'abord dans l'équipe de pilotes réunie à Meknès puis face à de mystérieux chasseurs et l'on se prend à accélérer sa lecture.
Sacré savoir-faire et du scénariste et du dessinateur, tous deux impeccables.
Et plaisir de se retrouver plongé dans cette série près de 50 années après la première découverte dans le Pilote hebdomadaire.
Défaut de mémoire aussi, parce que j'étais persuadé que tout commençait en France à Dijon confondant le feuilleton star de la télévision et sa bd d'inspiration.
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Découverts dans ma prime jeunesse, « Les Chevaliers du Ciel » alias Tanguy et Laverdure, m'avaient fait rêver au cours de leurs aventures comme “Mirage sur l'Orient' ou “L'Escadrille des Cigognes”. Mais à cette époque je n'étais pas un grand collectionneur et me cantonnais aux aventures de Tintin.
À l'occasion de la réédition de “Tanguy et Laverdure - La collection”, j'ai refait connaissance des deux partenaires dans leur toute première aventure. Avec plaisir j'ai retrouvé ce qui faisait l'essentiel de la BD d'alors. Dans un contexte historique réel, envoyés au Maroc, les deux aviateurs se voyaient confier une mission secrète de récupération d'un missile perdu… Courage, ténacité, humour et camaraderie, les bons sentiments et les valeurs prônées ne manquaient pas. Surtout face à un ennemi qui en pleine guerre froide, pouvait porter n'importe quelle nationalité.
Charlier au scénario et Uderzo au dessin, que voilà un beau duo des années Pilote !
Si le scénario n'a pas changé (peut-être un peu vieilli ?), le dessin, ou tout au moins sa reprise, est exécrable !
Je ne sais pas comment l'éditeur a travaillé pour reprendre les originaux, le tracé noir pour le dessin, et les “bleus” pour la couleur (à moins que tout n'ait été re-colorisé à l'ordinateur, hérésie !), le résultat est épouvantable et il faut de bons yeux pour les uns et de bonnes lunettes pour les autres, pour réussir à lire les textes, qui eux auraient mérités d'être recomposés (même à la main).
Entre la date de l'achat de ce premier tome et sa lecture, j'ai bien sûr loupé le deuxième numéro, qui est en fait la suite sous le titre « Pour honneur des Cocardes », et donc je reste planté au beau milieu de l'histoire, et du désert.
Malgré tout j'ai passé un bon moment avec nos deux compères et je vais sûrement récupérer la suite !
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