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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier coup de coeur de la rentrée littéraire de cet hiver 2023.

Aujourd'hui je vais vous parler de personnages fabuleux, de littérature, de la Colombie-britannique, des semeurs d'espoir et des mangeurs de nuit, du petit prince, et des hommes-saumons, des mythes :celles des Issei, des Nisei, de Greenwood et les légendes tsimshian, de contes de mondes engloutis.
Marie Charrel avec un talent indéniable dompte avec prouesse l'art de la narration et compose le récit de deux destinées : celles de deux parias Jack et Hannah.
On se laisse ainsi porter par le pouvoir des mots, par les recherches de l'auteur sur cette période méconnue de l'histoire canadienne durant laquelle des milliers de japonais à l'orée de la seconde guerre mondiale ont subi des violences discriminatoires et des indiens autochtones, eux-mêmes, opprimés.


Ce roman est une merveille, et on se laisse porter par le souffle poétique qui abonde chaque page.
Cette Odyssée, ce récit, ce conte poétique fait une place aux chimères, aux mythes et à la sensibilité.

Aika fait partie de ces japonaises au milieu du 20eme que l'on nommera « picture brides », les fiancées sur photo. Elle arrivera donc sur le territoire de la Colombie-britannique pour rencontrer celui qu'elle doit épouser, Kuma.
A peine le pied posé sur le sol canadien, c'est le désenchantement qui commence. Aika n'est pas faite pour ce monde. Elle ne comprend pas l'humilité, la politesse, l'abnégation car elles ne peuvent être pas une arme contre la sauvagerie de la discrimination.
Et pourtant elle était loin de se douter qu'elle allait être liée à un homme qui détenait un magnifique pouvoir : celui des mots.

Il lui fera découvrir les mangeurs de nuit qui « grignotent l'obscurité au coucher du soleil et se désaltèrent de la brume de beauté ».
« de toute belle chose portée par notre terre, il émane un parfum de grâce dont les mangeurs de nuit sont particulièrement frainds.je leur ai proposé un marché :
« Lorsque mon épouse sera parmi nous, notre petit coin du monde sera saturé de splendeur et d'élégance. Les brumes seront enivrantes et riches, si douces que vous serez rassasiés avant la demi-journée et pourrez somnoler tout l'après-midi en attendant votre festin nocturne. D'ici là, pourquoi n'irez-vous pas vous reposer sur la voie lactée, là où il fait toujours sombre ? ».
« Les mangeurs de nuit sont ces étoiles qui attendent l'arrivée de sa belle épouse et ils descendront des cieux pour la fêter. »

Hannah Hoshiko, enfant des étoiles, sera le fruit de cette union. Hokuma lui lèguera ce pouvoir poétique et l'imagination. Il lui apprendra ce que sont les semeurs d'espoir.
« … ces oiseux aux plumes aussi rougeoyantes qu'un coucher de soleil, aux rêves jamais brisé car condamnés d'approcher le monde des hommes, à qui les dieux ont jeté un sort : chaque fois que l'un des ces oiseux perd une plume, il sème un peu de ses rêves sur terre. »

Hannah rencontrera sur ce camp de bucherons, au pied des arbres géants de la forât pluviale, sous l'aile protectrice des fées histoires, Jack, creekwalker, ou marcheur de ruisseau, cet amoureux des poèmes oubliés, reconnaissable à ses « clic-clic-clic » activés.

« Il comprenait l'harmonie. le lien entre chaque créature et l'infinie beauté de cet ensemble le bouleversait. Rien ne comptait plus que cela : la grâce de ces connexions fragiles. »

« Épouser la sérénité de la forêt. Être présent au monde, imprégné de ses odeurs, de l'essence entêtante du pin et des embruns remontant de l'océan- rien ne compte plus que cette osmose là. »

Hannah a une mission : trouver des plumes de semeurs d'espoir, les offrir à sa mère, Jack quant à lui doit veiller sur cette harmonie contre la rudesse des hommes et leur grossièreté. Jack se mure dans sa solitude car il doit porter une culpabilité. Hannah porte la marque de l'ours esprit, est devient celle qui voit.

« Dans la nature, il n'y a ni récompense, ni châtiment, seulement des conséquences ».
« La nature ne juge pas. Elle ne punit pas. Elle ne dévoile rien. Elle est. »

Vous l'aurez compris, il ne se passe pas un moment sans que vous soyez émerveillé.
A votre tour, laissez-vous transporter par la conception du monde tsimshian où les animaux possèdent un esprit semblable à celui des hommes, le mythe des hommes-saumons, les filles du vent, ces créatures hybrides, libres, connectées au monde sensible, pareilles à de petites fées errant dans l'immensité du ciel, par l'histoire d'Aika, d'Hatsuharu, du Moksgm'ol.

Que ce livre fait du bien !!!!
C'est un enchantement.

« Elle récoltera les bribes de vie, les reflets au bord du chemin et les éclats d'étoile, puis sèmera les mots. Elle sera l'ange étrange que l'on accueille malgré les craintes qu'elle éveille, parce qu'elle porte la marque du Moksgm'ol. Elle sera la femme-esprit, la femme-mémoire, plus tout à fait humaine- un peu de l'ours est entré en elle. Une créature ni d'ici, ni d'ailleurs. Un pont entre les mondes. »

Lien : https://blogdelecturelepetit..
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Énorme coup de ❤ pour ce roman.

Il y a d'abord la grande Histoire. A l'ouest du Canada, il y a eu l'installation de Japonais, des hommes, à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Ils se lancent dans la pêche. Et puis, en 1907, éclatent des émeutes à leur encontre. Les Japonais perdent leurs licences professionnelles, ce n'est que le début de la déchéance de leurs droits de citoyens.

C'est aussi dans ces années-là que des enfants amérindiens sont retirés de leurs familles pour les "éduquer".

L'écrivaine creuse le sillon de l'interculturalité, de la mixité des populations, du rapport dominants/dominés.

Dans ce roman, il y a encore l'aventure. Les parcours de vie de personnages très attachants sont chahutés, la vengeance un plat qui se mange froid. le souffle romanesque de la plume de Marie CHARREL donne du
rythme et tient le lecteur en haleine jusqu'à cette révélation...

Et puis, dans "Les Mangeurs de nuit", la nature occupe une très grande place. Marie CHARREL nous offre de magnifiques descriptions et nous dévoile les secrets de la biodiversité.

Un roman prodigieux.
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Une merveilleuse épopée pleine de la magie des légendes et qui nous laisse bouche bée devant les paysages à couper le souffle que l'on imagine se dresser devant nous. C'est un merveilleux texte qui bouleverse notre conception de la nature et remet profondément en question notre perception du vivant et du sauvage. C'est aussi un texte, derrière la rudesse, plein d'humanité, de générosité et d'entraide, triste et cruel mais également nostalgique.
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2024 - le Livre de Poche.
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Ce livre est parfait. Tout est passionnant. Les légendes des peuples et leurs transmissions sont convoquées pour satisfaire l'esprit et emporter le coeur.
Hannah est une Nisei, une japonaise née au Canada. Orpheline de père jeune, elle va grandir à l'ombre d'une maison de plaisir. Elle se pense canadienne, malgré un racisme latent. Elle conserve le lien avec ses origines grâce à ses souvenirs des vieilles légendes venant de l'autre côté du Pacifique racontées par son père. Lorsque la seconde guerre mondiale arrive, les canadiens lui rappellent tristement que pour eux elle reste japonaise.
Elle est alors enfermée dans un camp plein de misères et de drames. Elle va fuir avec quelques comparses. Une terrible rencontre au bord de l'eau va lui permettre de renaître sous la protection de Jack.
Jack, le surveillant des criques et des poissons, possède aussi une double culture celle d'un canadien blanc et celle d'un indien. A l'inverse d'Hannah, lui garde le pouvoir de choisir entre les deux.
Les parcours d'Hannah et de Jack croisant la haine, la bêtise et la mort s'entremêlent sans que l'un n'appauvrisse l'autre. Leur résonance, comme celle des mythes évoqués et invoqués, densifie les propos et les rendent en plus universels.
Leurs quêtes, peurs et soutiens mutuels leur permettent de dépasser ces périodes douloureuses, même si le retour à la vie en communauté sera un long chemin.
Marie Charrel donne à la fois un récit de vie et un livre de trappeur, dans sa meilleure acceptation, celle de donner envie des grands espaces et de faire sentir la nature à chacun.
Ce livre est une merveille d'humanité et un immense plaisir de lecture.
Lisez ce roman vous en sortirez plus humain !
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture. L'écriture est belle et fine. le roman est riche d'enseignement car je ne connaissais pas du tout l'histoire de ces japonaises arrivées en Colombie britannique (Canada) avant la 2de guerre mondiale. Et les légendes indiennes et japonaises ajoutent à cette ode à la nature et à la force de l'amitié. Un beau roman.
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Des jeunes Japonaises, mariées par correspondance, débarquent en Colombie britannique où les attendent des maris anglophones, et beaucoup de désillusions. On suit successivement des destins particuliers à base de problèmes matériels, sentimentaux, et d ' intégration sociale, dans un contexte de racisme, dû à la seconde guerre mondiale imminente. Presse et rumeurs alimentent la peur et les ragots haineux..
le lecteur découvrira ces itinéraires individuels et collectifs, pour mettre le pied dans les mythes japonais et indiens, qui nous deviennent familiers par leurs appellations symboliques.s Paysages de forêts et de montagnes, lieux d'action et de contemplation. où des rencontres vont se produire .
On suit un « creekwalker » (arpenteur des rivières), solitaire, qui vit à la fois dans le passé, dans la forêt, et sur la rivière où il recense les populations de saumons. C'est un aspect écologique du récit.
L'autrice est une conteuse chevronnée qui juxtapose des épisodes, en se jouant des repères temporels, sans pourtant égarer son lecteur : ce dernier retrouve facilement les différents fils narratifs, s'attache aux personnages principaux sur le parcours des ours et des braconniers
L'intérêt ne faiblit pas en raison des contextes menaçants et des lueurs d'espoir...Devons-nous souhaiter ou appréhender la suite ?
On a des pauses de respiration car ces personnages vivent, écoutent, et racontent des histoires.
Là , Marie Charrel conquiert son lecteur, elle tisse la trame des faits et des songes sur une chaîne où se mêlent veines écologiques ou fantastiques ; elle ménage des moments de magie et d'effroi, quitte, in fine, à flirter avec le roman d'aventures et le polar. !
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Marie Charrel fait partie des autrices dont je lis systématiquement les romans depuis 2017.

J'étais donc certaine que « Les mangeurs de nuit » me plairait. Je confirme que ce fut effectivement le cas.

Dans les années 1920, de nombreuses jeunes japonaises se sont exilées au Canada, dans la province de Vancouver. Elles venaient pour s'y marier avec un parfait inconnu, japonais, qui disait avoir une belle situation financière.

Ce fut le cas d'Aika. La déception de la jeune femme en découvrant son futur mari fut immense. Mais elle n'avait aucune possibilité de voyage retour vers le Japon. Elle donnera naissance à Hannah qui ne comprend pas le rejet de ses camarades de classe.

Marie Charrel nous fait découvrir le destin de ces immigrés japonais et de leurs descendants : le racisme, les détentions dans des camps pendant les années de la guerre 39-45 ainsi que la période d'après-guerre.

Dans le même temps, elle aborde la condition des peuples autochtones du Canada et les atrocités commises sur les jeunes enfants au nom de leur assimilation.

Ces deux mondes vont se rencontrer : Hannah aura la vie sauve grâce à Jack, compteur de saumons (creekwalker).

J'ai tout aimé dans ce roman : l'histoire dans l'Histoire, les rapports entre les personnages, les descriptions de la vie dans la forêt, les contes nippons qui ont bercé l'enfance d'Hannah et les légendes autochtones.

Un excellent moment de lecture.
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Dans les années 1920, pour les travailleurs japonais installés au Canada, il est difficile de trouver une femme. Un système de "fiançailles par correspondance" se met en place, et les "picture bride", des jeunes filles qui ont envoyé leurs photos à ces hommes désireux de prendre une épouse, quittent leur île natale pour aller épouser des inconnus sur cette terre inconnue qu'est le Canada. Aika est l'une de ses "picture bride", elle sera une Issei, Japonaise immigrée au Canada, et sa fille, Hannah, sera elle une Nisei, née au Canada, et qui se sent faire partie de ce pays plus que de ce lointain Japon qu'elle ne connaîtra jamais. Mais la guerre approche, et la vie devient très difficile pour les Japonais installés au Canada ... qu'adviendra-t-il d'Hannah et de ses proches ? Et quel lien existe-t-il entre elle et Jack, creekwalker solitaire qui arpente les forêts et les rivières de Colombie-Britannique ? Les légendes amériendiennes qui ont bercé l'adolescence de l'un et les mythes japonais qui ont imprégné l'enfance de l'autre peuvent-ils se rejoindre au coeur des forêts sauvages de l'Ouest Canadien ?

Un roman que l'on lit avec un intérêt croissant, qui nous entraîne sur les sentiers sauvages des grandes forêts canadiennes, mais également dans les pas de ces immigrés japonais qui ont subi un sort presque comparable à celui qui a été réservé aux communautés juives en Europe... avec les contes, les légendes et la poésie de la nature comme dernier rempart et comme dernier remède à la cruauté des hommes.

Un roman que j'ai dévoré et que je vous recommande chaudement.
Lien : http://ludinthemist.canalblo..
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Les mangeurs de nuit, c'est l'histoire d'Hannah et de Jack. Deux être bercés par les légendes de leurs enfances, nipponnes pour Hannah, autochtones pour Jack. Deux êtres réfugiés dans la forêt canadienne, mais qui partagent l'amour des mots, de la poésie. Deux êtres blessés qui auront besoin l'un de l'autre pour panser leurs plaies.

Hannah est une “nissei”, c'est-à-dire qu'elle fait partie de la deuxième génération d'immigrés japonais. Sa mère Aika fut, comme des milliers d'autres Japonaises dans les années 1920, une “picture bride”, une fiancée sur photo. Déprimée par sa nouvelle vie, Aika sera une mère distante et froide pour Hannah. Son père, au contraire, la bercera d'histoires fabuleuses du Japon et lui apprendra l'importance des mots et la transmission de ces contes.
Jack, quant à lui, a grandi auprès d'une belle famille autochtone où les légendes sont des enseignements pour vivre en communion avec la nature. Féru de littérature, il se présente comme “le marcheur de ruisseau et l'amoureux des poèmes oubliés” et aspire à “épouser la sérénité de la forêt”.

Ce livre nous transporte dans les années 20 et 40 au Canada. Chaque chapitre alterne entre Jack et Hannah, entre le passé et le présent jusqu'à leur rencontre où leur destin se mêle enfin. À travers ces personnages, Marie Charrel s'attaque à deux parties sombres de l'histoire du Canada. La persécution et l'internement des immigrés japonais lors de la seconde guerre mondiale, mais aussi celles des pensionnats indiens forcés pour les enfants autochtones.

Malgré un contexte difficile, beaucoup de beauté et de poésie se dégagent de ce récit grâce à la plume envoutante de Marrie Charrel. Hannah et Jack sont des personnages sensibles et animés par le même amour des histoires et de la nature qui m'ont conquis dès les premières phrases. J'ai dévoré ce roman que je ne suis pas près d'oublier et qui est surement une de mes plus belles lectures de ce début d'année.
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Les Mangeurs de Nuit dans la culture des Issei sont de grosses lucioles féériques qui apportent la clarté dans la nuit.
Une histoire qui se passe en Colombie Britannique au milieu du 20ème siècle.
Le roman nous parle de la nature et de son écosystème si fragile, des Amérindiens et des Japonais, de contes et de légendes tous en harmonie avec la nature.
Deux personnages principaux : Jack et Hannah.
Jack le Creekwalker, qui surveille les rivières et recense les saumons, car sans les saumons c'est tout l'écosystème qui est en danger.
Avant l'arrivée des Européens, les autochtones protègeaient l'équilibre de la nature, ne prélevaient que ce dont ils avaient besoin. Les saumons étaient les héros de leurs contes et légendes.
Jack est surnommé l'Indien blanc, car élevé dans la cuture amérindienne par un père blanc et une mère issue de la nation Gitga'at. C'est un taiseux qui vit seul au milieu des bois.
Hannah est une Nisei, c'est-à-dire une enfant née de parents Issei, immigrés japonais. Les Nisei ne connaissent pas le Japon. Ils sont nés au Canada et se revendiquent Canadiens. Hélas, ils deviennent de parfaits boucs émissaires au milieu du 20ème siècle. Il faut toujours des boucs émissaires, n'est-ce-pas, et ce quel que soit le pays ou l'époque !!
Dans l'histoire du Canada, il y a eu les premières émeutes anti-japonaises en 1907. Puis l'invasion de la Chine par le Japon en 1937, puis l'alliance avec les nazis et bien entendu Pearl Harbour. Tout cela a généré une discrimination à l'égard des Issei et Nisei qui vont être parqués, envoyés dans des camps de travail et ce alors qu'ils ne cherchaient qu'à mieux s'intégrer.
Quant aux autochtones, il a été décidé par le gouvernement canadien que leurs enfants devaient être éduqués en bons chrétiens. Les pensionnats destinés aux enfants autochtones sont apparus au 17ème siècle pour ne disparaître qu'en 1990. La violence était érigée en système par l'état pour tuer l'Indien qui était en eux. Leur vie était déconstruite, purifiée de toute trace de leur culture et reconditonnée dans un corps canadien. le gouvernement canadien a présenté de premières excuses en 1988 !!! Beaucoup d'enfants sont morts. de nombreux charniers ont été mis à jour.
Hannah et Jack portent tous les deux un sac à dos émotionnel très chargé. Ils se rencontrent après qu'Hannah a été blessée par un ours blanc (sachant qu'il n'y a pas d'ours blanc en Colombie Britannique). Cet ours est le lien qui les rapproche. Les blessures qu'il a infligées à Hannah font que la jeune fille est habitée par l'esprit de 'Ours Blanc.
Autour de Hannah et Jack gravitent des personnages qui, chacun à leur façon, nous raconte la Colombie Britannique, ses hommes et sa nature mise à mal par l'activité humaine.
Ne pas hésiter à se renseigner sur les creekwalkers, les marcheurs de rivière.
Un fabuleux roman nimbé de poésie et de légendes.
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