Danielle Charron/5
4 notes
Résumé :
«Ça ne me convenait pas du tout d’être le fruit
d’une fille dénuée d’intelligence et d’un gars en rut qui,
réunis par le plus pur des hasards, tirent un coup en vitesse,
sans amour, sans connivence, sans penser aux conséquences – c’est-à-dire moi.»
Quand elle découvre, à 37 ans, que sa mère biologique est une simple d’esprit, Rachel Briand espère très fort que l’autre partie de l’équation– son géniteur – est de nature à rétablir l... >Voir plus
d’une fille dénuée d’intelligence et d’un gars en rut qui,
réunis par le plus pur des hasards, tirent un coup en vitesse,
sans amour, sans connivence, sans penser aux conséquences – c’est-à-dire moi.»
Quand elle découvre, à 37 ans, que sa mère biologique est une simple d’esprit, Rachel Briand espère très fort que l’autre partie de l’équation– son géniteur – est de nature à rétablir l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Un roman qui se lit très bien et très rapidement, on se met facilement à la place de Rachel tout au long de l'histoire.
Rachel sait depuis toujours qu'elle a été adoptée, même si elle a repoussé tout ça au fin fond de son subconscient. Mais quant à 37 ans, après la mort de son père adoptif, elle découvre des carnets de son journal, bien des choses vont changer.
En suivant le fil d'un de ces carnets, elle va retrouver une certaine personne, et de fil en aiguille, apprendra que sa mère biologique avait des problèmes mentaux, elle veut maintenant à tout prix retrouver son père, il le faut, il en va de sa survie mentale à elle, de retrouver cet homme, qu'elle espère sain d'esprit.
C'est une quête qui va commencer pour elle, parce que ce Philippe Gendron, n'est pas des plus faciles à retrouver, elle va s'embarquer dans une enquête, avec ténacité et surtout sa soif de savoir et connaître le deuxième responsable de sa conception.
Un an, qu'elle prendra à le localiser, et en apprenant beaucoup de choses sur lui, elle se rendra compte, que bien des choses, rattachent cet homme à elle-même.
Et puis la rencontre...
C'est un roman qui nous fait vivre plein de sentiments, avec Rachel, une femme attachante, captivante, tenace dans sa quête, on espère tout au long pour elle qu'elle retrouvera ce qu'elle cherche, et encore plus.
À travers sa quête, elle fera la rencontre de personnages très forts, qui engendrent de beaux sentiments, pour elle, mais aussi pour nous, lecteur. Et puis l'amour dans tout ça, ne vous inquiétez pas, l'amour aussi est de la partie.
Une lecture qui se fait rapidement, parce que nous sommes bien accrochées, et voulons, autant que Rachel, connaître le fin mot de l'histoire. Elle est bien entourée, tout au long, par des personnages secondaires, qui ont chacun, une belle place et que l'on apprend à apprécier.
C'est un premier roman pour Danielle Charron, et j'ai aimé sa plume, une plume qui nous accroche, un scénario original, des personnages forts et un dénouement qui plaît vraiment beaucoup, j'espère vraiment avoir le plaisir de la lire de nouveau.
Une lecture que je vous recommande, pour une lecture sans cassage de tête, on se laisse tout simplement embarquer dans cette quête qui nous présente, l'amitié, l'amour, la persévérance, tout cela mis ensemble nous offre un roman que l'on n'oublie pas !
Un petit coup de coeur pour moi!
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Un roman qui se lit très bien et très rapidement, on se met facilement à la place de Rachel tout au long de l'histoire.
Rachel sait depuis toujours qu'elle a été adoptée, même si elle a repoussé tout ça au fin fond de son subconscient. Mais quant à 37 ans, après la mort de son père adoptif, elle découvre des carnets de son journal, bien des choses vont changer.
En suivant le fil d'un de ces carnets, elle va retrouver une certaine personne, et de fil en aiguille, apprendra que sa mère biologique avait des problèmes mentaux, elle veut maintenant à tout prix retrouver son père, il le faut, il en va de sa survie mentale à elle, de retrouver cet homme, qu'elle espère sain d'esprit.
C'est une quête qui va commencer pour elle, parce que ce Philippe Gendron, n'est pas des plus faciles à retrouver, elle va s'embarquer dans une enquête, avec ténacité et surtout sa soif de savoir et connaître le deuxième responsable de sa conception.
Un an, qu'elle prendra à le localiser, et en apprenant beaucoup de choses sur lui, elle se rendra compte, que bien des choses, rattachent cet homme à elle-même.
Et puis la rencontre...
C'est un roman qui nous fait vivre plein de sentiments, avec Rachel, une femme attachante, captivante, tenace dans sa quête, on espère tout au long pour elle qu'elle retrouvera ce qu'elle cherche, et encore plus.
À travers sa quête, elle fera la rencontre de personnages très forts, qui engendrent de beaux sentiments, pour elle, mais aussi pour nous, lecteur. Et puis l'amour dans tout ça, ne vous inquiétez pas, l'amour aussi est de la partie.
Une lecture qui se fait rapidement, parce que nous sommes bien accrochées, et voulons, autant que Rachel, connaître le fin mot de l'histoire. Elle est bien entourée, tout au long, par des personnages secondaires, qui ont chacun, une belle place et que l'on apprend à apprécier.
C'est un premier roman pour Danielle Charron, et j'ai aimé sa plume, une plume qui nous accroche, un scénario original, des personnages forts et un dénouement qui plaît vraiment beaucoup, j'espère vraiment avoir le plaisir de la lire de nouveau.
Une lecture que je vous recommande, pour une lecture sans cassage de tête, on se laisse tout simplement embarquer dans cette quête qui nous présente, l'amitié, l'amour, la persévérance, tout cela mis ensemble nous offre un roman que l'on n'oublie pas !
Un petit coup de coeur pour moi!
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Citations et extraits (26)
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Je suis soulagée de voir que, malgré l’accès de chagrin que je viens d’avoir, je peux apprécier la caresse du soleil, la douceur du temps, l’amertume sucrée de mon cappuccino – et même l’irritation envers ma sœur. Au creux de l’hiver, j’avais craint de ne plus pouvoir ressentir autre chose que de l’accablement.
Comme c’est le cas chaque année quand le beau temps est indéniablement arrivé, il y a beaucoup d’excitation dans l’air et abondance de jambes et de bras encore blafards. J’observe distraitement les passants en songeant au fait que maintenant que nos parents sont partis, ma sœur et moi n’avons plus à faire semblant de nous intéresser l’une à l’autre. Ces dernières années, c’est uniquement leur mort qui nous a forcées à nous côtoyer. Autrement, jamais nous n’avons pris de nouvelles l’une de l’autre.
Comme c’est le cas chaque année quand le beau temps est indéniablement arrivé, il y a beaucoup d’excitation dans l’air et abondance de jambes et de bras encore blafards. J’observe distraitement les passants en songeant au fait que maintenant que nos parents sont partis, ma sœur et moi n’avons plus à faire semblant de nous intéresser l’une à l’autre. Ces dernières années, c’est uniquement leur mort qui nous a forcées à nous côtoyer. Autrement, jamais nous n’avons pris de nouvelles l’une de l’autre.
Je trouvais qu’écrire tout en étant serveuse était parfaitement dans l’ordre des choses. Pour moi, ce n’était pas un cliché, c’était un classique du genre humain.
Quelques années plus tard, j’ai quitté le café d’Alex pour entrer au service du Franchère, et mes revenus ont considérablement augmenté grâce aux pourboires proportionnels aux prix des repas. Au début, j’ai dit aux collègues qui me posaient des questions que, bien sûr, je continuerais à écrire – ce que je faisais effectivement. Puis, tout est parti en lambeaux : mes intentions, mes certitudes, ma réalité d’écrivaine. J’ai d’abord arrêté de parler de mon écriture parce que, vraiment, c’était nul ce que je produisais. Ensuite, quand ma mère est morte, j’ai cessé (momentanément, croyais-je) d’essayer.
Quelques années plus tard, j’ai quitté le café d’Alex pour entrer au service du Franchère, et mes revenus ont considérablement augmenté grâce aux pourboires proportionnels aux prix des repas. Au début, j’ai dit aux collègues qui me posaient des questions que, bien sûr, je continuerais à écrire – ce que je faisais effectivement. Puis, tout est parti en lambeaux : mes intentions, mes certitudes, ma réalité d’écrivaine. J’ai d’abord arrêté de parler de mon écriture parce que, vraiment, c’était nul ce que je produisais. Ensuite, quand ma mère est morte, j’ai cessé (momentanément, croyais-je) d’essayer.
Il y avait toutefois une chose que nous partagions, et sur laquelle nous nous entendions, c’était l’amour que nous portions à nos parents et le souci de ne pas leur déplaire. Nous savions que notre mésentente leur faisait de la peine. Aussi, dès un très jeune âge, nous avons eu l’instinct de ne pas trop nous quereller devant eux et de ne pas les mêler aux altercations qui éclataient entre nous dès qu’ils avaient le dos tourné. Ils n’étaient pas dupes pour autant.
Un jour, j’ai fait exception à cette règle tacite, et je me suis plainte à ma mère d’une quelconque attaque de Claire. Ça remonte au début de mon adolescence, et j’ai oublié ce qui était en jeu et pourquoi j’en avais parlé à maman, mais je me souviens très bien encore de la façon dont elle a réagi.
Un jour, j’ai fait exception à cette règle tacite, et je me suis plainte à ma mère d’une quelconque attaque de Claire. Ça remonte au début de mon adolescence, et j’ai oublié ce qui était en jeu et pourquoi j’en avais parlé à maman, mais je me souviens très bien encore de la façon dont elle a réagi.
Quoi qu’il en soit, il l’a admis il y a environ un an. Il n’en a pas parlé à la principale intéressée parce qu’à voir les hommes dont elle s’entichait, il était persuadé qu’elle n’était aucunement attirée par lui. Déclarer un sentiment unilatéral n’aurait strictement rien donné, ça aurait mis leur amitié en danger. Il s’est donc bien gardé d’avoir une attitude ou des propos qui l’auraient trahi. Il s’est fait à l’idée d’une relation platonique.
Aussi, il avait constaté que Sophie n’était pas toujours à l’aise avec lui. Comme il craignait qu’elle se soit aperçue de quelque chose, il a redoublé de prudence, voire de froideur à son égard.
Aussi, il avait constaté que Sophie n’était pas toujours à l’aise avec lui. Comme il craignait qu’elle se soit aperçue de quelque chose, il a redoublé de prudence, voire de froideur à son égard.
Le sentiment de perte ne m’avait pas quittée, mais ma peur avait disparu. Allez savoir pourquoi, l’observation d’un petit miracle ornithologique m’avait fait reprendre contact avec moi-même et m’avait insufflé assez d’énergie pour que je sorte de ma léthargie. J’étais prête à rembarquer dans le bulldozer de la vie.
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