Une lecture réconfortante et douce, un partage généreux des réflexions sur l'amour sous toutes ses formes (de couple, filial, parental). L'autrice nous fait part de son vécu, de la sagesse issue du courage d'accepter de grandir. Plusieurs sujets importants sont effleurés, sans pour autant être explorés en profondeur.
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Réconfortants, pleins de bon sens et de sagesse, drôles aussi, les mots de Léa font du bien. Et Dieu sait qu’on en a tous besoin en ces temps postpandémiques remplis d’incertitude, de doutes et de désillusions.
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Il y a des choses dans la vie qui vont mourir si on ne les protège pas : les enfants qui n’ont pas de voix, qui se font frapper en allant à l’école, qui sont envoyés au front ; la démocratie ; les démunis ; les minoritaires.
Le temps qui passe est cruel et il est si visible sur nos enfants. Un instant nous les portons en nous, et ils s'éloignent ensuite un peu chaque jour. Qui veut abandonner ces instants en or? Qui aime faire le deuil de ce qui passe, de ces petits êtres poteles que nous tenons deux minutes et qui sont si vite adultes? De cette version si petite de ces êtres que nous aimons plus que tout?
Dans cette culture du résultat, la pause n'est pas souhaitable.
Ainsi, si tu perds ton chemin, mieux vaut en choisir un autre rapidement que de retrouver le tien. Et au pire, si t'as mal, tu prendras de l'alcool ou te trouveras une drogue. L'important, c'est de ne jamais, jamais, arrêter de performer. Bonne chance.
La recette est simple, mais le gâteau est compliqué. Ça vient avec beaucoup de travail.
Léa Stréliski : comment humilier ses enfants?