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4.02/5 (sur 119 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Taille : Long comme un jour sans pain
Poids : Suffisant
Couleur des yeux : Bleus, yeux d'amoureux
Âge : Éternellement adolescent
Profession : Enseignant passionnément
Passions : Rêver, pianoter, écrire, dessiner, voyager...

Né d'un père militaire et d'une mère piémontaise, j' obtiens un doctorat après des études qui m'ont poursuivi. Dans la foulée, je décroche un poste dans l'enseignement supérieur.

L'envie d'écrire sommeillait en moi depuis l'adolescence. Il a fallu un déclic, la lecture du livre de J. R. R. Tolkien, « Le Seigneur des anneaux » et aussi s'affranchir de la peur d'affronter le regard des autres, pour que je me décide à écrire des romans.

Je commence sérieusement à m'atteler à la tâche en décembre 2012, multipliant les nouvelles et romans. Depuis, je ne me suis plus arrêté. Je suis un auteur prolixe, plus angoissé par la page noire que blanche.


https://simplement.pro/u/Morgaste
https://www.wattpad.com/user/Morgaste

Interviews de l'auteur:
À La Rencontre de l'auteur: https://bookflixnchill.wordpress.com/2019/01/12/a-la-rencontre-de-brice-milan-interview/
Ils nous disent tout…ou presque: https://passionlivresblogblog.wordpress.com/2019/06/18/ils-nous-disent-tout-ou-presque-4/
Les chroniques de Sylvie: http://leschroniquesdesylvie.fr/accueil/les-auteurs-et-leurs-livres/brice-milan/

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu’on est enfermé, le temps semble suspendu. Les bruits de l’extérieur parvenaient étouffés, anormalement lointains. La lumière blafarde de l’ampoule projetait ses ombres indistinctes. Depuis mon emprisonnement, l’impression tenace que plus un siècle ne s’écoulerait m’obsédait. J’en arrivais même à douter de ma propre existence
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Je me rends compte que tu pleures en silence, t’efforçant de refouler les larmes dont les sillons ternissent le fond de teint de tes joues d’albâtre.
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Face à la frénésie consumériste, trouver une place pour se garer relevait de l’exploit et dénicher un chariot équivalait à se mettre en quête du Saint Graal. Finalement, après une recherche laborieuse, je poussai fièrement l’objet de ma convoitise vers l’entrée de ce temple de la consommation, décidé à communier avec mes congénères.
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Pour achever de m'agacer, le café avait déjà refroidi : même ce simple plaisir matinal m'était refusé ! Il fallait impérativement que je trouve une solution, sinon j'allais devenir dingue. Cette jeune femme à la motricité réduite m'avait ensorcelé de manière incompréhensible.
A tel point, que parfois, j'imaginais entendre le roulement de sa chaise sur le palier. Elle sonnerait. Je lui ouvrirais et nous reprendrions notre tendre tête-à-tête…
Je délirais ! Je désirais tellement sa présence que j'inventais un scénario idéal.
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L’armée du Nord débuta l’assaut durant l’après-midi. Gerwald, en général expérimenté, avait attendu que le soleil éblouisse les occupants des parois rocheuses. Pour l’instant, ses engins de siège pilonnaient la cité troglodyte du peuple des montagnes. De nombreuses échelles, sur lesquelles des dizaines de soldats grimperaient, attendaient d’être plaquées contre les murailles. Par les meurtrières, les assiégés propulsaient à l’aide de balistes de lourdes flèches enflammées, pour tenter d’incendier les machines de guerre ennemies.
En chef exemplaire, Bernulf se tenait aux avant-postes, exhortant ses hommes à se battre. Horst le secondait. Les différentes brèches opérées par les assaillants n’auguraient rien de bon. Le peuple de Dunhevar avait surtout sa vaillance à opposer à l’armée conquérante. Le garde de l’Ordre était sans nouvelle d’Alquin et de sa soeur, partis chercher des renforts. Bientôt, des hordes de soldats déferleraient et leur nombre considérable viendrait à bout de la résistance des Montagnards. Pourtant, Horst hurla de tenir, relevant un soldat renversé par un tir de catapulte.
Enfin, les engins de siège cessèrent leur travail de démolition. Un silence inquiétant succéda aux salves destructrices. L’armée ennemie s’apprêtait à engager le gros de ses troupes. Impatients, les défenseurs attendaient la marée humaine. Pour la plupart, ils n’avaient jamais affronté les armées du Prince Noir, aguerris par de nombreuses campagnes militaires.
Morgaste avait choisi ses soldats parmi les plus impitoyables, attisant sournoisement leur haine des peuplades étrangères. Horst les avait affrontés jadis, lors d’une affectation à la Marche du Sud. À l’époque, il avait même participé à de brèves escarmouches contre des bataillons de l’Armée Noire. Rapidement, le caractère sanguinaire de ces légions lui était apparu. Désormais, il allait devoir repousser ces mêmes guerriers en compagnie de ses nouveaux alliés.
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Pendant que j'ingurgitais la nourriture, je sentis des yeux qui m'observaient par le judas. Décidément, une attitude digne d'une série télévisée dans un milieu carcéral! La dérision n'empêchait pas l'angoisse de croître, nourrie par l'inquiétude quant à la tournure des évènements. La collation terminée, j'injuriai mes geôliers pour les forcer à réagir. Personne ne se manifesta.
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En bon mâle célibataire, l’unique motivation qui m’incitait à séjourner dans ce genre d’endroit, hormis ma quête de nourriture, s’appelait gente féminine. En effet, toujours à la recherche de l’âme sœur, j’appréciais le défilé de mode qu’improvisaient toutes ces ménagères. Considérant mon âge, je me limitais à celles de moins de quarante ans, persuadé de dénicher la perle rare.
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L’auberge où ils avaient trouvé refuge n’inspirait pas confiance à Aloïne. La bâtisse, en partie délabrée, hébergeait la plus vile racaille de la région. Lorsqu’ils avaient pénétré dans l’antre, tous les visages s’étaient tournés vers eux. Le Grand Maître attendait dehors avec Horst. Les hommes attablés la dévisagèrent avec une telle envie qu’elle ne put s’empêcher de rougir. Aberden lui avait pourtant conseillé de ne pas l’accompagner. Mais elle avait voulu voir de ses propres yeux, dans quel bouge, ils s’aventuraient. Derrière son comptoir, l’aubergiste, un gros homme joufflu, ne fit aucun effort d’amabilité. Exhibant une poignée d’écus, Aberden réclama deux chambres côte à côte ; le gargotier se contenta d’encaisser placidement la somme demandée. Pendant qu’ils montaient au premier étage, le mercenaire repéra une entrée discrète à l’arrière de l’établissement.
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Certes, elle était artificielle, ne possédant pas la véracité de la Nature. Mais elle était construite à l’image des hommes : tortueuse, complexe, emplie de zones d’ombre.
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Soudain, sur la gauche, je l'aperçois : une jeune femme frêle, le visage grave. Elle est assise dans une chaise roulante, sa chevelure brune cascadant le long de ses épaules menues, pendant que ses mains fines agrippent les accoudoirs comme par crainte de tomber. Sans que je comprenne pourquoi, sa vision captiva immédiatement toute mon attention. Ravivait-elle un souvenir que ma mémoire ne parvenait pas à exhumer ?
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