Citations sur Sexy Lawyers, tome 2 : Sous Influence (31)
- Merci, Jake. C’était… le plus beau jour de ma vie.
Je pourrais répondre que c’était un plaisir… mais je n’aime pas mentir.
- Y a pas de quoi, Smiley.
Devinez qui c’est ? Milton-Je-Ne-Peux-Pas-Obéir-A-Un-Ordre-Bradley.
Milton-J’ai-Eté-Arrêté-Dans-Une-Voiture-Avec-Dix-Grammes-D’héroïne-Dans-La-Boîte-A-Gants.
Je suis en train de m’endormir lorsque le bruit sourd d’un meuble frappant contre un mur résonne dans la pièce. Bang, bang, bang. C’est le bruit de la tête de lit de mon coloc qui cogne contre le mur, accompagné d’une voix feminine : « Oui, oui, oui ! ».
Je lève la tête et crie face au mur.
« Eh ! On vous dérange ? Y en a qui essaient de dormir ! »
La voix je-m’en-foutiste de Jake me répond.
« Tu es mignon mais y en a qui essaient de baiser ! »
Les coups reprennent, mais, Dieu soit loué, les gémissements affirmatifs se taisent.
Sofia ricane tandis que je tire la couverture par-dessus nos têtes pour étouffer une partie du bruit.
-Putain, il faut vraiment que je me trouve mon propre appart.
‒ C’est tout ? râle sa grande sœur. C’est ça sa punition ?
Chelsea soupire, l’air légèrement agacée.
‒ Elle a sept ans, Riley. Tu veux que je fasse quoi ? Que je la fouette avec un martinet ?
‒ C’est pas juste ! crie-t-elle.
‒ Eh bien parfois, la vie est injuste. Plus vite tu le comprendras, mieux ce sera pour toi.
‒ Je déteste cette famille ! hurle Riley en frappant sa main sur le granit.
Elle tourne les talons et remonte les escaliers d’un pas lourd, la tête tournée vers moi pour me fusiller du regard, comme si c’était moi qui avais ruiné son rouge à lèvres.
‒ Elle est adorable, je dis à Chelsea d’une voix moqueuse.
‒ Elle a quatorze ans, c’est un âge difficile. Elle redeviendra humaine… un jour.
- Tu n'as pas à t'inquiéter, Chelsea. Ils ont réveillé un géant endormi, et Jake est le géant le plus flippant de la ville.
On dirait un peu une réunion professionnelle détendue, et lorsque nous nous disons au revoir devant le bar, à la fin de la soirée, nous décidons de tous nous réunir le week-end prochain.
Pour le rencard numéro deux.
Avec un peu de chance, je baiserais avant la fin du mois. Super !
« - Oui, tante Chelsea, est-ce que je peux dormir chez Presley ?
Apparemment, les One Direction ont le superpouvoir de forger des amitiés instantanées. Quelqu'un devrait les envoyer régler le conflit israélo-palestinien. »
« Je t’ai demandé de m’offrir un verre et tu as accepté. C’était un Cosmopolitan. »
Toujours rien.
« On est rentrés chez toi après que je t’ai raconté que j’avais surpris mon copain en train de baiser avec ma meilleure amie. »
Essaie encore.
– Et qu’il portait ma nuisette rose préférée…
Bingo !
‒ Oui, je me souviens, maintenant…
Je fronce les sourcils en cherchant son prénom.
‒ Lainey, déclare-t-elle.
‒ Lainey, je répète en claquant des doigts. C’est ça. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? je demande en regardant ma montre.
Plus que deux minutes, et je me casse.
Lainey redevient nerveuse.
‒ OK, eh ben… il n’y a pas de façon sympa de le dire… donc je vais aller droit au but.
C’est un bon plan d’attaque.
Elle retient sa respiration.
« Il ne s’est pas contenté de se taper ma meilleure amie et de porter ma lingerie préférée… il m’a laissé quelque chose, aussi. »
Que de mystères…
« La syphilis. »
Lorsque vous pensez ce que vous dites et que vous dites ce que vous pensez, il n'y a aucune raison d'élever la voix. Crier est un signe de désespoir, c'est l'indication que vous êtes à court d'options et que vous n'avez plus d'autre choix que celui de hurler.
- Ecoute ça.
J'entend un bruissement tandis que Chelsea change le téléphone de position. Sa voix me parvient de plus loin, à présent.
- Regan, est-ce que tu viens d'apprendre un autre mot.
- Non.
- Tu est sûre ? demande Chelsea.
- Non.
- Regan, dis non.
- Non, non, non!