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Citations sur Un manoir en Cornouailles (90)

Lorna aime les Cornouailles en automne,lorsque les brumes viennent de la mer et que la terre sent les champignons et l'humidité.
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Mathilda pense que c'est possible. Pour elle, je dois simplement me déshabituer de ma passion pour lui, comme on se fait à l'amertume des olives qu'elle a mangées en Grèce. Je dois tomber amoureuse d'un autre. J'ai seize ans cette année, l'âge parfait pour flirter. Et son frère, Fred ? Je ne pourrais pas m'enticher de lui, à la place ? D'accord, il a toujours été gentil avec moi et c'est un bon danseur. Mais je ne peux pas avouer à Mathilda qu'à présent il me paraît trop terne et bien trop innocent.
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Lorna ne comprend rien à ce galimatias. Cela ne l'empêche pas de penser qu'on sous-estime beaucoup les vieux et que, bien souvent, la vérité sort autant de leur bouche que de celle des enfants. Il faut juste prendre le temps de les écouter.
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- Amber, rappelle-toi que la force de caractère est forgée par les épreuves, non par la facilité. Si on fait son devoir, si on travaille dur, et avec de la chance - il faut de la chance -, on peut trouver le bonheur.
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Si le saut est trop large, tout est fini. Je ne le ferai pas. Mais j'aime caresser cette possibilité. L'idée d'avoir un certain contrôle sur ma destinée aujourd'hui.
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Je me sens en sécurité sur la corniche de la falaise, plus qu'à la maison en tout cas. À quelques mètres du chemin côtier, à vingt minutes du domaine, hors de vue des fenêtres du manoir : un endroit secret. J'hésite quelques instants au bord de la falaise, avec des fourmis dans les pieds, ma robe plaquée par le vent sur mes jambes. Puis je me baisse avec prudence, agrippant les touffes d'herbe, la mer grondant dans mes oreilles. [...]
Je me penche par-dessus la corniche pour mieux voir, cheveux au vent, le cœur battant un peu plus vite ; quelque chose de terrible bouge sous la surface miroitante, je le pressens sas le voir tout à fait. Pas encore.
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Le manoir des Lapins noirs ne se prête pas plus à la vitesse qu'aux appels téléphoniques, ne tarde-t-elle pas à découvrir. Il se dévoile lentement, à son rythme : ses couloirs, ses antichambres et les vues de ses fenêtres invitent à se perdre dans une flânerie rêveuse.
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Deux époques, deux histoires et deux femmes, mais un seul manoir, trait d’union (mais aussi de désunion) des évènements qui s’y déroulent à 30 ans d’intervalle, faisant du lecteur jusqu’au dénouement, le témoin tantôt complice tantôt ignorant du drame qui s’est joué et noué en ses murs.

Deux récits qui s’entrelacent au gré des chapitres jusqu’à n’en former plus qu’un seul et lever enfin le voile sur les terribles secrets que cache le Manoir de Pencraw, surnommé le Manoir aux Lapins noirs.

Fin des années 60, Amber grandit entourée de ses 3 frères et sœurs au sein d’une famille aristocrate londonienne, entre un père aimant et une mère aimée, pilier de la famille.
Les étés paisibles se passent au Manoir de Pencraw, dit le Manoir des Lapins noirs, résidence d’été de la famille. Des étés faits de rire, de baignades, et bercés d’une insouciance nonchalante. Jusqu’au jour du drame où la mère meurt tragiquement. L’équilibre familial vacillera à jamais et laissera chacun avec l’impression de n’avoir plus vraiment grandi depuis le drame.

30 ans plus tard, Lorna, jeune institutrice est à la recherche d’un lieu pour célébrer son mariage et découvre ce manoir au hasard de ses recherches sur Internet. Dès son arrivé, elle se sent intimement liée aux lieux alors qu’elle n’y est jamais venue. Vraiment jamais ? ce n’est pas ce que laisse sous-entendre cette photo d’elle enfant prise devant les grilles du manoir en compagnie de sa mère décédée depuis.

Une ambiance so british pour une lecture idéale sous un plaid, une tasse de thé à la main et quelques flocons dehors (c’est de circonstance). Une lecture Cosy mais qui n’enlève rien à la tension du récit, présente du début à la main. Amateurs de secrets de famille enfouis et de saga familiale, n’hésitez pas à franchir les portes du Manoir de Pencraw, vous en ressortirez conquis !
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On imagine que la vie est linéaire. En réalité, quand on est aussi vieille que moi, on s'aperçoit que la vie n'est pas du tout linéaire. Au contraire, elle est circulaire, et mourir est aussi difficile que naître : on revient juste au point qu'on croyait avoir quitté il y a longtemps. Comme les aiguilles d'une montre.
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S'inquiéter, c'est le travail des mères.
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