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Aline Oudoul (Traducteur)
EAN : 9782264080011
380 pages
10-18 (05/05/2022)
3.76/5   229 notes
Résumé :
Une famille. Un secret. Un été tragique. Des vies bouleversées à jamais.
Par l'auteur de Un manoir en Cornouailles, le best-seller qui a déjà conquis plus de 70 000 lecteurs.

Gloucestershire, août 1971. Un bébé est retrouvé dans les bois du manoir de Foxcote. La famille Harrington, endeuillée par une terrible tragédie, recueille avec joie la petite fille et décide de l'élever en secret. Mais ce bonheur familial est très vite ébranlé par la déco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 229 notes
Les romans de Eve Chase se suivent et se ressemblent... beaucoup !
Même ambiance mystérieuse, qui se passe dans le passé, lequel influera le présent, avec un manoir et une famille qui va mal...


On est en 1971 et Rita (surnommée La Grande Rita , à cause de sa taille ), est nurse pour la famille Harrington. Un bébé qui décéde et toute la famille (nounou comprise) , part au manoir de Foxcote, la résidence secondaire , près d'une forêt. Entre le père absent, la mère à moitié dépressive qui fait n'importe quoi, et les enfants , il n'y a que Rita qui tienne la baraque ! Un jour, un bébé est trouvé dans la forêt.

On est de nos jours, Rita est à l'hôpital, et sa fille Sylvie doit faire face à un divorce, une grande nouvelle et ses origines.
Evidemment, tout ça se rejoindra à la fin.


Et ça se goupillera un peu trop bien, pour que l'histoire soit "crédible" ou laisse une impression durable à la lectrice que je suis , une fois refermé ce roman.

Des allers retours passé/présent incessants qui ne sont pas d'égales qualités. J'ai préféré l'ambiance 1971, plus onirique, mieux écrite aussi...
Mais le "1971" de Eve Chase ressemble davantage au début du siècle, ou au XIX ième siècle, de part le caractère des personnages, le décor, les vêtements. A Foxcote , point de poste de télévision, de radio .. Comme une impression de "coupés du monde" (ou du village d'à côté) , sûrement pour expliquer l'effet cocotte-minute des problèmes de cette famille, et d'isolement de Rita, la seule à avoir la tête sur les épaules.

Une appréciation moyenne, il manque quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, probablement du suspens. La couverture était tellement jolie ( et bien pensée)...

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Je n'ai pas lu " le manoir en Cornouailles", son premier roman, qui a eu beaucoup de succès. J'ai emprunté celui-ci, son deuxième, à la médiathèque. J'étais un peu dubitative, je m'attendais à un livre mêlant gothique , cosy mystery et romance. Mais j'ai été agréablement surprise.

Tout d'abord l'écriture est intéressante, expressive, sensuelle. Les descriptions de la forêt, sauvage et mystérieuse, m'ont plu.

Quant aux personnages , ils sont complexes, passionnants à observer. Trois femmes sont au centre de l'histoire, leur lien se révèle au fur et à mesure, le passé éclairant le présent.

J'avoue que c'est l'été 1971 qui m'a davantage attirée. La famille Harrington , accompagnée de la nurse se replie dans son domaine quelque peu laissé à l'abandon, à la campagne, loin de Londres, après un drame familial. Un bébé trouvé sur une souche d'arbre, un cadavre...Le suspense tient surtout aux parcours de vie qui se télescopent.

Si j'ai pris grand plaisir à suivre ces destins contrariés par les événements douloureux du passé, la fin trop idyllique m'a paru fade, peu vraisemblable. Et le présent, symbolisé surtout par Sylvie, est nettement moins prenant.

Cela reste une lecture fort plaisante. Et Rita, la nurse charismatique, est un personnage magnifique, qui illumine de sa présence ces sombres secrets familiaux.
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Traduit de l'anglais par Aline Oudoul

« Nous naissons avec un amour des arbres profondément ancré dans l'âme »
Un manoir sous cloche, baigné de brume, totalement isolé, entouré de fougères, telle est la couverture.
Tout baigne dans le mystère : un récit mystérieux, une forêt mystérieuse, des personnages mystérieux.
C'est bien connu, les parallèles ne se rejoignent qu'à l'infini.
Ces histoires qui se passent à deux époques, totalement parallèles, se rejoignent, elles, dans un final éblouissant.
J'ai été totalement séduite.
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En acceptant le poste de nurse pour la riche famille Harrington, Rita pensait pouvoir profiter de la vie citadine à Londres. Mais cette famille cache bien des secrets et après l'accouchement dramatique qu'a vécu Jeannie, la mère, elle est exilée par son mari avec ses enfants et Rita dans le manoir de famille perdu au milieu d'une forêt impénétrable. Vingt ans plus tard, Sylvie doit faire face à la séparation avec son mari, à l'accident de sa mère qui l'a conduite à l'hôpital et au choc de ce que vient de lui annoncer sa fille aînée.

J'avais beaucoup aimé le précédent roman de l'auteur, Un manoir en Cornouailles (pourquoi donc les éditeurs choisissent-ils ainsi de créer des correspondances dans tous les titres des auteurs traduits, comme si les lecteurs étaient trop bêtes pour faire le lien ? en anglais celui-ci s'appelle tout simplement The Glasshouse !), et j'ai eu envie de découvrir ce nouveau roman. J'y ai retrouvé quelques points communs, notamment ces deux temporalités, l'une contemporaine et l'autre plus éloignée, qui vont bien sûr se rejoindre petit à petit pour le plus grand plaisir du lecteur, ainsi que la description de la campagne anglaise, mystérieuse et pleine de surprises, ici cette forêt qui semble un personnage à part entière. Malheureusement j'ai trouvé Les filles du manoir Foxcote un peu moins réussi. J'ai mis du temps à entrer dans cette histoire, difficile de s'attacher vraiment à cette famille Harrington dont on ne comprend pas grand chose au début et quant à l'histoire contemporaine elle paraît bien banale et platouille et on a du mal à voir où l'auteure veut en venir.

C'est finalement la partie dans le passé qui a fini par me séduire et me rendre cette lecture agréable : les descriptions de la forêt mystérieuses et oniriques sont plutôt réussis et surtout le personnage de Rita sort du lot et existe vraiment. Femme courageuse qui maintient debout cette famille brisée qui n'est pas la sienne, prise en étau entre mari et femme qui vivent une relation compliquée, mère de substitution pour des enfants dont personne ne s'occupe, jeune femme pauvre et complexée qui a du mal à croire en la possibilité d'une vie à elle, le personnage est complexe et fascinant et on s'attache rapidement à son sort. Pour le reste, il faudra passer sur les ficelles un peu grosses qu'on devine très vite et qui font le lien entre les deux histoires, les coïncidences un peu trop belles pour être réalistes et le happy end façon guimauve.

Une lecture plaisante pour se changer les idées mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, j'avais préféré le précédent titre de l'auteure. A lire si vous avez envie d'une belle balade en forêt ou d'une petite dose de lecture détente !
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Je découvre Eve Chase à travers ce roman typiquement anglais, une ambiance mystérieuse et onirique avec ce manoir Fixcote situé au milieu d'une dense forêt entouré d'habitants au caractère rustres et hostiles.
Comme le titre l'indique, l'histoire se centre sur trois femmes principalement, deux familles liées par une nurse nommée la Grande Rita qui travaillait dans les années 70 pour la famille Harrington
Des personnages attachants mais complexes qui vont promener le lecteur dans les profondeurs de leur mémoire et leurs sentiments cachés révélant progressivement à travers un va et vient passé présent de sombres secrets de famille qui vont bouleverser leur vie à jamais.
Un petit roman à lire
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Je connais Helen. J'ai travaillé pour des tas d'Helen. Des femmes pour qui une maquilleuse semble, non pas un luxe, mais une nécessité. Il leur faut des coloristes, des visagistes, des manucures - en numérotation rapide sur leurs portables. Ces femmes sont dures à satisfaire, en manque d'affection, facilement meurtries et, trop souvent, elles vivent dans la crainte ( pas irrationnelle ) d'être bientôt remplacées par un sosie plus jeune.
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Je sais ce que c'est de se réinventer pour rester dans la course : je comprends ça. (...) Je sais aussi que, lorsqu'une femme s'embarque dans le rafistolage esthétique, telles mes clientes privées, il y a rarement un stade où elle dit : " Assez. J'ai un look d'enfer. J'arrête. " Comme lorsqu'on repeint une pièce, tout le reste de la maison paraît sale et défraîchi.
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Au bout de cinq minutes, dressé loin de la route, un grand mur. Un toit s'élève derrière lui. Intriguée, je reviens dans les bois et contourne l'enceinte pour mieux voir la maison par le portail du jardin. Superbe. A tomber. C'est, me dis-je avec une pointe de jalousie, une demeure de rêve, celle d'une vie où je serais riche et aurais une nuée d'enfants charmants, sauvages, avec l'acteur Dominic West.
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Quatorze mois plus tôt, Rita n'était jamais allée dans la capitale. Pourtant, elle en avait passionnément rêvé, se voyant déjà loin de Torquay, de tout ce qui c'était passé. Imaginant la famille londonienne - digne des Darling dans Peter Pan - qui l'adopterait avec joie. Elle vivrait dans une grande maison bien chauffée, sans compteur avaleur de pièces, contrairement au bungalow de mamie. Elle aurait une chambre à elle, avec un bureau et une étagère, peut-être une vue sur la ville trépidante. Et la mère qui l'engagerait serait...et bien, parfaite. Délicate et gentille. Cultivée. Avec de fins lobes d'oreilles et des mains gracieuses. Comme la sienne, qu'elle se rappelait vaguement. Elle retrouverait tout ce qu'elle avait perdu dans l'accident - et qu'une part d'elle-même continuait à chercher.
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On dirait que ça va continuer éternellement - ou que je le vois déjà comme un lointain souvenir : le soleil, les lys jaunes sur la berge, les libellules bleutées, le gâteau de Savoie qui attend dans le panier d'osier.
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Les filles du manoir Foxcote d'Eve Chase | Booktrailer
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