Les certitudes ne font pas vivre, elles sont le domaine de la mort, c'est l'espoir qui nous tire en avant chaque matin. Il faut croire pour vivre.
- Julia, tu es en train de me proposer quoi au juste ?
- Fais-moi l'amour cette nuit.
Un film. Je suis dans un film. Ça n'arrive que dans les films ce genre de situation. Jamais une femme ne dit ça à un homme dans la vraie vie. Sauf les hystériques, les maniaco-dépressives, les nymphomanes, les femmes blessées à mort désireuses de vengeance, les … mecs.
La curiosité est un vilain défaut. Elle sème la graine du doute, elle plante les racines de la méfiance, elle ronge la confiance.
- Il y a plusieurs religions justement pour que chacun y trouve sa réponse en fonction de ses besoins.
- C'est la preuve que la religion a été inventée par les hommes, pour les hommes. Elle répond au besoin de chacun selon sa culture !
C'est terrible cette société où on vit maintenant. Les gens s'attendent en permanence à ce qu'on leur demande quelque chose, comme si on ne pouvait vivre avec les autres qu'en fonction de ce qu'ils peuvent nous apporter.
Le rôle d'une vie. Être soi. Trouver le ton juste. La petite voix intérieure.
C'est finalement la chose la plus difficile dans l'existence d'un homme que d'endosser sa propre peau jusqu'au bout, de se trouver, vraiment, de ne pas se mentir.
" Non, je pense sincèrement qu'il ne peut y avoir qui que ce soit derrière tout ça, un pareil niveau d'incompétences ferait rendre leurs cartes de croyants à tous les adhérents religieux de l'histoire s'ils prenaient conscience de la nullité créatrice du bonhomme derrière l'Ecran Primal. Le Grand Scénariste a peut-être réussi un coup au tout début, mais depuis, les suites sont toutes plus ratées les unes que les autres et j'en viens à privilégier l'hypothèse athéiste plutôt que de croire en l'existence d'un destin mal rédigé, parce que le mec aurait donné tout ce qu'il avait au départ pour finalement perdre toute inspiration depuis."
On flippe par paliers, nous les hommes, là où les femmes sont plus constantes, elles lissent leurs angoisses sur la durée.
Parce que les mots, une fois qu'on les a lus, on ne peut pas revenir en arrière, ça se plante dans la matière grise, les mots sont les racines des arbres de nos pensées, et nul ne peut savoir jusqu'où ils vont grandir, et si un arbre ne donnera pas, un jour, une forêt.
J'ai pris le premier boulot que je trouvais : aide-ménager au zoo de Vincennes. En clair je rammassais la merde d'animaux que d'autres animaux passaient leur journée à observer, à la différence près que ces derniers avaient préalablement payé leur billet d'entrée.