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3,27

sur 1071 notes
La lecture de ce roman m' a été pénible, il n'y a pas d'intrigue, d'accord c'est une volonté de l'auteur de se démarquer de son étiquette de maître du thriller, mais il n'y aucun fil conducteur, juste une accumulation de meurtres, émaillée de réflexions pseudo philosophiques, le tout mélangé avec un style prétentieux. le coma des mortels se veut philosophique, décalé et romantique, mais après lecture de "l'oeuvre" , cela se transforme en un roman fade, plat et prétentieux.
Maxime Chattam, Maître absolu du thriller qui veut faire de la littérature française, c'est un peu comme si Michael Schumacher, champion incontestable de la F1 voulait faire du ski...
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À tout juste 30 ans, Pierre est un homme neuf. Un nouveau-né. Bien décidé à être un autre, il a tout laissé derrière lui. Travail, famille, amis, Paris. C'était il y a de cela un an lorsqu'il a découvert, en rentrant chez lui, son amour, joliment prénommée Constance, répandu sur les murs. Une explosion artistique plutôt de mauvais goût. Les flics, aussitôt sur place, l'accusent du meurtre, les voisins ayant entendu des cris renforçant cette idée. L'un des flics, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Olivier Marchal, s'acharne quelque peu sur le jeune homme, lui mettant en tête toutes sortes d'images, lui faisant ainsi douter de sa propre innocence. Après tout, Constance n'est pas le premier cadavre autour de lui...

Dans ce roman compte à rebours, on écoute Pierre nous raconter les derniers mois de sa vie. Face aux policiers qui l'accusent ouvertement du meurtre de son amie, il n'a d'autre choix que de se justifier. Évidemment, les cadavres qui tombent comme des mouches autour de lui, ça fait louche! Dans ce roman profondément sombre, une touche de policier en plus, l'auteur décortique l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus noire et questionne sur le sens de la vie et notre rapport aux autres. Une galerie de personnages originale et saisissante, notamment Pierre, son amie, Ophélie, qui aime dîner dans les cimetières, ou encore son psy (chiatre/chopathe). L'auteur, de son écriture enlevée, drôle et pimentée, joue avec les mots pour notre plus grand plaisir. Un roman incisif, percutant, un brin décalé et philosophique.

Merci Cécile...
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Déjà, j'ai eu beaucoup de mal à me procurer ce livre. le jour de sa sortie il n'était nulle part.. il m'a fallu une semaine pour l'avoir entre les mains.. cela devait être un signe !

J'ai donc commencé ce roman en me disant : "Hugo sort du corps de Maxime Chattam !!".
Et puis en y réfléchissant bien, notre copain Hugo s'était absenté quelques mois de babélio... Et bhen oui c'était sûr ou alors Hugo avait servi de nègre (*) à Chattam ou bien il avait été son assistant pendant tous ces mois d'écriture.
Ceux qui connaissent Hugo et qui auront lu ce livre comprendront vite de quoi je parle... alors pour les autres j'explicite légèrement
Le sujet est en majorité sexuel, on parle essentiellement de masturbation, de godmiché, de sodomie, de baise, de couilles, etc... pas besoin de faire le grand tour détaillé.. mais ce sont les sujets préférés de notre ami Hugo.
Et plus j'avancais dans ce roman et plus cette idée prenait forme...

Quelle ne fut pas ma surprise , quand page 142, un nouveau personnage fait son apparition : un Hugo psycopathe et sanguinaire. Je crois que Maxime Chattam n'aurait pu rendre un plus grand hommage à notre ami babélionaute. Certes il a sans doute voulu noyer le poisson en changeant les qualités intrinsèques du personnage : Hugo, le vrai, a comme qualité première d'être poète et obsédé... mais beaucoup d'autres sont à mettre à son palmarès.

Bon revenon à nos moutons :
Ce roman de Maxime Chattam est complètement différents des précédents. J'avoue ne pas avoir tellement adhéré. J'ai continué ma lecture avec l'espoir d'avoir une belle et énorme surprise sur le final mais que nenni...

Bref ce roman, n'est certainement pas le meilleurs de l'auteur.
Néanmoins j'aime toujours autant sa plume et j'ai particulièrement apprécié le cynisme du personnage principal ( cynisme dont je suis très friande) parce qu'il m'a fait rire plus d'une fois.

Je ressors mitigée de ma lecture et avec l'espoir de retrouver Maxime Chattam a son plus haut niveau dans son prochain roman.

Je ne peux finir mon billet autrement que par :
A plus les copains !

(*) Bien évidemment c'est de l'humour : en aucun cas je n'ai dit que Maxime Chattam utilisait un nègre.
Autres hypothèses :
- Maxime Chattam est Hugo (en inversement)
- Maxime Chattam lit les chroniques de Hugo sur babélio et s'en inspire pour ses romans
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Pierre nous raconte son histoire à l'envers, et on le suit dans sa remémoration de souvenirs. le lecteur se laisse entraîner facilement.
Ce thriller n'en est pas vraiment un, selon moi. Il s'agit presque d'un livre qui pose des questions sur l'existence, sur nous même, sur la relation à soi et la relation aux autres.
L'histoire en elle-même n'a pas grand intérêt. La chute est même, selon moi, décevante. Mais je suis quand même contente d'avoir découvert Maxime Chattam et son univers.
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Une visite au zoo de Vincennes s'impose. Là, j'espère rencontrer Pierre. Un pauvre type qui me ressemble. Sauf que lui, il ramasse la merde des animaux. Des brouettes de merde sous toutes ses formes sous toutes ses couleurs. Des kilos et des kilos de chargement. Et je ne te parle pas du panda qui chie plus qu'il ne mange. Mesdames, avant de lire ce roman, sachez que vous ne regarderez plus jamais la peluche, si mignonne, de votre panda qui traîne sur votre lit lorsque vous aurez lu la quantité d'étrons que cette bête, de prime abord si charmante, peut déverser dans sa cage. Un roman qui commence les deux pieds dans la merde perçoit forcément toute mon attention. Peut-être même que ça porte bonheur – ou pas...

Pierre, neurasthénique devant les aléas de la vie, s'allonge sur le divan de sa conscience et me parle d'amour. de son histoire d'amour, moi les romans d'amour c'est mon kif. Et de la perte de celle-ci, car chose étrange – ou pas – la mort semble roder autour de Pierre. Cinq heures du mat', j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son. Ne plus entendre cette voix qui m'interpelle, j'remets la radio. Café noir, je sors prendre l'air, un dernier verre. Sous mes pieds, la mer, la terre, l'Enfer. Une voiture de flics me serre. Deux types pas très fringuants en sortent et m'embarquent. Ils ne veulent pas me croire. Trop de cadavres, pas assez d'alibi. J'ai mon compte, plus de cigarettes, la gueule en vrac. Insomnie chronique, amours perdus, toujours l'même air à la radio, toujours ce sang qui dégouline de sa gorge, ce sang qui cogne cogne dans mes tempes. Je suis comme dans un roman noir, avec son versant cynique, pendant que son sang coule entre ses cuisses, et que je renverse mon café noir sur mon sexe en érection. Bouillant, brûlant..

« Baisez. Bouffez. Buvez. Jouissez. »

La dernière page du roman noir se tourne, reste un souvenir du genre je te retourne. Masturbation, éjaculation. La sodomie, un roman de l'amour, une histoire de vie. La mort rôde autour – pour ne pas dire en – moi. C'est mon premier Chattam, certains diront que c'est pas du Chattam, moi j'ai adoré cette version de Chattam, Pas sûr que j'accroche aux autres, après tout, je ne suis qu'un mortel dans le coma depuis quelques années maintenant.
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La femme que Pierre aimait est morte, assassinée, éviscérée dans son appartement. Bien sûr, l'amoureux est le principal suspect : pas de trace d'effraction et les voisins ont entendu une dispute... Et puis si on fouille un peu dans le passé récent de ce trentenaire, on trouve quand même pas mal de cadavres dans le placard (et dans le Canal SM) et une belle dépression.

Joli titre, qui prend tout son sens à la fin de la lecture.
Accroche réussie avec les premières pages pour les amateurs de gore.
Roman à rebours, où le narrateur évoque comment il en est arrivé là, à cette vie, à connaître et aimer cette femme...
Lecture agréable grâce aux réflexions à la fois pertinentes et amusantes sur la vie, la mort, la dépression, le couple, la part animale de l'homme (l'homme sans grand H : le mâle, surtout)... Voilà pour les côtés sympas.
Le problème, c'est que l'histoire et les personnages deviennent vite loufdingues. Et si l'humour fait partie des qualités de ce roman, on tombe quand même dans l'excès. Peu de suspense, non pas parce qu'on devine la fin, mais parce que rien n'est crédible, notre Pierre est bien mollasson, l'intrigue est souvent plus eau-de-rose et gnan-gnan que diabolique.
J'ai beaucoup pensé en découvrant ce thriller à des romans de Pascal Garnier, Philippe Djian, Jean-Paul Dubois, Antoine Laurain... mais à ceux que j'ai le moins aimés chez ces auteurs, et à leurs défauts.

J'ai lu deux autres romans de Maxime Chattam. J'ai eu l'impression, à chacune des trois lectures, d'avoir affaire à des auteurs différents. Le cocktail 'fantastique & aventure' de 'La théorie Gaïa' m'avait complètement rebutée, j'avais en revanche été bluffée par la construction, l'histoire et le style de 'Que ta volonté soit faite'...
Il en faut pour tous les goûts, je vois en lisant les avis sur Babelio qu'en variant à ce point d'un roman à l'autre, Chattam peut décevoir ses fans ou conquérir de nouveaux lecteurs...
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Au moment de faire ma PAL pour les vacances, j'avais envie de lire des choses joyeuses, de belles histoires, optimistes, loufoques, déjantées... qui me fassent rire et qui me donnent la patate !
C'est donc en toute logique que je n'ai pas emmené dans ma valise le coma des mortels. Connaissant un peu Chattam, c'était sûrement pas lui qui allait me faire marrer avec un de ses romans !
Bon... Et mes vacances se sont terminées...avec la déception de n'avoir que sourit, tout au plus, avec mes lectures que j'avais décidé d'apporter en Auvergne...
Tant pis. Retour en Normandie. Retour à mes bons vieux thrillers...
Quoi de mieux que Maxime Chattam pour cela !
Et là ! Mais quelle surprise !!!
Un personnage cynique, déjanté, à l'humour grinçant, très porté sur le sexe. Quoi demander de plus ?
Il rencontre, tout au long de son histoire, des personnes tout aussi barrées que lui !
Il se passe des choses assez hallucinantes, complètement dingues et incroyables.
Je me suis laissée embarquer dans ce curieux délire de frappadingue !
Je me suis éclatée !
On y trouve tout de même, noirceur, glauque, morts et esprits dérangés...
C'est du Chattam ! Faut pas l'oublier !
Un peu d'ironie, beaucoup d'humour, du sexe passionnément, de la folie... à la folie ! Et franchement, pas du tout déçue de ce nouveau Maxime Chattam !
Le coma des mortels est un vrai coup de coeur pour moi !
Je l'ai trouvé mon livre de l'été !!! (Bon, ok... pour l'optimisme et la joyeuse histoire, on repassera... :-p)
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Ce roman risque de partager le commun des lecteurs. Certains s'écrieront « Mortel ! », comme le font les jeunes qui veulent faire passer leur enthousiasme. D'autres le trouveront peut-être d'un ennui mortel parce qu'il diffère tant des thrillers de l'auteur.

Je me place clairement dans la première catégorie. J'ai trouvé cet étonnant roman tout autant passionnant que séduisant.

On aime tant tout classer dans des (petites) boites en France. Eh bien justement, avant de lire ce nouveau Maxime Chattam, rangez soigneusement vos préjugés dans un carton et oubliez-le dans un coin (le carton, pas Chattam).

Que j'aime ces auteurs qui savent se remettre en question et qui montrent leur envie de se frotter à de nouvelles expériences. J'avais déjà été ébloui par la noirceur de son magnifique précédent roman, Que ta volonté soit faite. Dans un style très différent, le coma des mortels m'aura fait puissamment vibrer.

Loin de l'univers des thrillers donc, l'auteur nous narre l'histoire de Pierre, un homme singulier qui a décidé de tout lâcher pour recommencer sa vie. Une histoire sombre, un roman noir à l'écriture très travaillée, qui raconte l'imprécation qui touche un homme qui voit tomber ses proches comme des mouches. Une sorte de Mal et Diction pour cet homme neuf, comme le dit si bien l'écrivain.

Roman noir certes, mais surtout roman plein d'auto-dérision, qui nous balade à travers des tranches de vie de ce personnage étonnant. Un récit bourré jusqu'à la moelle de bons mots, d'ironie, de sensualité, d'émotions, de cynisme et d'envolées philosophiques.

Un texte inattendu, très travaillé dans sa forme, qui fourmille d'excellentes idées et de créativité. Une inventivité de tous les instants dédiée exclusivement aux relations humaines (ou à la solitude). Des trouvailles jouissives, drôles ou touchantes, mises en valeur par une plume volontairement emphatique.

Maxime Chattam en fait parfois des tonnes et, si on adhère à cette manière de raconter, on en redemande ! Quel talent pour nous offrir tant d'astuces stylistiques et tant d'inventivité dans la construction du récit (à l'image de son final, du Chattam tout craché). A ne pas prendre uniquement au premier degré, vraiment.

Une auto-dérision qui m'aura fait rire et frapper dans les mains de contentement. Un exemple, où l'auteur fait dire à son personnage principal dès la page 11 : « La vérité viendra, mais n'attendez pas que je la pointe du doigt, elle ne brillera pas comme l'entrée d'un casino de Las Vegas, oubliez les néons crépitant autour d'elle, vous n'êtes pas dans un des ces thrillers de gare où le héros balance la purée en fin de roman, juste avant le discours du grand méchant ». J'adore ça 😉.

Mais le coma des mortels n'est pas qu'une farce, même si l'auteur y manie l'humour noir plus souvent qu'à son tour. C'est une histoire pleine d'allégories, lunaire et chimérique, qui parle de la vie et de la place qu'on y trouve, du mal-être… de l'amour aussi, à travers des passages sensuels et gothiques, tout autant créatifs que le reste du récit. Maxime Chattam m'aura touché en plein coeur parfois, entre ses pitreries et ses traits d'esprit.

Car il sait manier autant sa prose que les saillies verbales, pour les mettre au service de personnages profondément complexes et attachants :
- Vous avez souffert dans la vie, non ?
- Je vis donc je souffre, comme nous tous.
- C'est votre devise philosophique ? du Descartes mâtiné de Sade ?
- Mâtiné de Marilyn Manson. Avec les clous et tout.

Le coma des mortels est une oeuvre à part dans la biographie de Maxime Chattam. Il convient, à mon sens, de s'y jeter corps et âme, et vierge de toute attente. le voyage n'en sera que plus mémorable si on est sensible à ce genre de roman enlevé, dérangeant et différent. Me concernant, ce fut une magnifique expérience de lecture, un vrai festin.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Je suis enfin venu à bout du dernier livre de Maxime Chattam qui m'a filé un mal au crâne pas possible. le genre de bouquin que l'on prend pour le finir au plus vite et passé à autre chose.

Je suis d'autant plus déçue que j'ai fait 3 heures de queue pour me le procurer et le faire dédicacer, alors oui c'est un roman oui c'est très différent de ses autres écrits. Alors cela passe les 100 premières pages ou l'écriture n'est pas mauvaise mais alors ensuite cela s'enlise, cela mêle plusieurs genres littéraires.

Autant vous le dire de suite le Coma des Mortels est mortellement ennuyeux, le décalage du personnage les premières pages sont amusantes mais ensuite cela devient long et répétitif.

Bref si vos avez une vingtaine d'euros à investir prenez un autre bouquin, j'attendrais donc le prochain opus avec Ludivine l'année prochaine sur ce que Maxime Chattam écrit le mieux les polars.
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Mon premier Maxime Chattam. Tout vient à point à qui sait attendre...
Un psy italique (oui oui, italique), un psy (chopathe)... à moins qu'il ne s'agisse de la même personne ; allez savoir...
Pierre ou Simon, Saint Antoine (de la rue de Padoue), Constance, peut-être Ophélie, Hugo... Des personnages complexes, apparemment indépendants les uns des autres ; apparemment...
Des morts, des morts atroces, des flics un peu cliché...
Un style vigoureux et efficace, une construction inversée plutôt originale, quelques tics de langage dans l'air du temps (du coup...), une intrigue bien ficelée, malgré un dénouement un peu attendu. Un bon bouquin qui encourage à persévérer dans la découverte de cet auteur à succès.
On me conseille « Léviatemps »...
Nota : la quatrième de couverture mentionne : « En déviant de sa trajectoire, Pierre à contrarié le cosmos. Et le cosmos se venge. » Hum... Alléchant comme teaser! Certes... Mais, bon. Les teasers de quatrième de couverture ne sont que ce qu'ils sont...
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