Citations sur Le rêve Botticelli (41)
C'est fini l'amour, la joie, la liberté, la beauté... Déjà Florence est asphyxiée, le reste de l'Italie va suivre. Trop de sainteté engendre le mal.
Finalement, le sexe n'est pas si important dans sa vie.
ça n'est pas grave.
Ce qui compte, c'est ... ce sont ... des sentiments plus élevés,
plus exigeants.
p 272
Plus Léonard estompe son dessin, plus Botticelli appuie ses contours et durcit son trait. C'est la lutte du modelé contre la suprématie de la ligne. La ligne n'existe pas dans la nature, donc Léonard la supprime. Il oeuvre à la rendre invisible. Pour Botticelli, la peinture doit impérativement s'émanciper de la nature, surtout ne pas la copier. Peindre pour lui, c'est la rendre autrement, l'inventer, la rêver, et au besoin l'améliorer.
Botticelli comprend enfin ce qui ne va pas. Cet homme [Savonarole] n’est si dangereux que parce qu'il adore la mort. La véritable horreur qui s'est abattue sur Florence, c'est d'être dirigée par un amoureux de la mort. Le climat qui règne ici n'a pas d'autre explication. La haine entre chaque camp est ainsi attisée. Savonarole et ses meutes déchaînées n'aiment que la mort. Une passion pour la mort. Le peintre mélancolique s'est toujours reproché de n'aimer pas suffisamment la vie. De ne pas arriver à la cheville de Léonard, cet immense amoureux de la vie. Mais entre ne pas aimer assez la vie et adorer la mort, il y a un gouffre que Botticelli n'a jamais franchi. Il vient de comprendre pourquoi, en dépit d'une certaine beauté tragique et de quelques accents de vérité, il n'a pu adhérer aux doctrines de Savonarole.
C'est fini l'amour, la joie, la liberté, la beauté... Déjà Florence est asphyxiée, le reste de l'Italie va suivre. Trop de sainteté engendre le mal.
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Mon ange d'amour. Ce que je veux te dire, c'est que là — et elle pose la main de Botticelli sur son sexe — là exactement, d'où tu sors à l'instant, tu as déposé une graine de petit d'homme qui pousse en moi. Toi tu me reproduis sur tes panneaux, moi je nous reproduis dans mon ventre.
Pour Botticelli, la peinture doit impérativement s'émanciper de la nature, surtout ne pas la copier. Peindre, pour lui, c'est la rendre autrement, l'inventer, la rêver, et au besoin l'améliorer.
Je suis littéralement tombé amoureuse de Botticelli. Ayant rencontré Sophie Chauveau , elle m'a confié qu'elle n'en était pas jalouse. A lire aussi " La passion Lippi" et "L'obsession Vinci" ainsi que sa biographie sur Léonard de Vinci.
La vérité est dans la mesure, passée au tamis du temps.
Tu as pris tout l'espace. Toute ma capacité d'amour. C'est pourquoi il fallait qu'un jour je te peigne incarnant la Vérité, tu es la mienne. Tes yeux tristes empreints de tendresse contiennent toutes mes larmes, et mon amour pour toi, résigné à résonner dans le vide.