AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,44

sur 18 notes
5
11 avis
4
0 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman comme je les aime!
Nous sommes en 1897 , Julia Lerman descend du train à Périgueux. Elle s'apprête à rejoindre Montignac non loin des Eyzies où elle doit prendre son poste d'institutrice. Montignac, sur les bords de la Vézère commence à être renommée pour les silex et fossiles trouvés sur les bords de la rivière or la préhistoire est la passion dévorante qui anime Julia et qui , indirectement, est responsable de sa mutation...
Nous voilà donc dans un bourg où la fortune tourne autour des noix et du vin. Vous imaginez donc que Nicolaas van den Driest, connu pour ses recherches et ses travaux sur les hominidés préhistoriques et récemment installé dans la région n'est pas le bienvenu Celui qui veut s'essayer à cultiver autre chose, celui qui interdit sa propriété à quiconque s'y aventure est détesté par le plus grand monde ...
Julia arrivera t'elle à l'amadouer ? Intriguée par le devoir de l'une de ses élèves, elle veut découvrir par elle-même ce que la petite Lucie lui a décrit dans sa composition...
Et qui est donc cet homme qui il y a 35 000 ans a fui sa tribu et trouvé refuge dans un clan qui lui semble bien étrange?
Voilà , j'espère avoir réussi à titiller votre curiosité .
Ce roman m'a absolument passionnée, moi qui suis réfractaire à tout ce qui touche à la préhistoire, je me suis sentie avide d'informations c'est vous dire si Véronique Chauvy a su y faire...
Et puis si au détour d'un voyage en Dordogne vous passez non loin d' Eyzies faites le détour ..
un grand merci aux éditions De Borée pour ce partage .
Commenter  J’apprécie          280
En 1897, juste avant la rentrée scolaire, Julia, une institutrice, s'installe à Montignac, une petite ville du Périgord. Son arrivée attise les curiosités. Elle est Auvergnate et il est rare qu'une fonctionnaire soit mutée dans une autre région. de plus, sa personnalité affirmée surprend.


Julia est investie dans son métier. Aussi, lorsqu'elle découvre qu'une petite fille n'est pas scolarisée, elle décide de tendre la main à la famille. Afin d'évaluer son niveau, elle soumet un sujet de rédaction à sa future élève. le texte de celle-ci la stupéfait : il évoque une caverne ornée de peintures pariétales. Passionnée par la Préhistoire (ce qui est à l'origine de ses ennuis passés), elle demande à Lucie de lui montrer le lieu.


Elles s'y rendent le dimanche suivant : Julia est époustouflée par l'intérieur de la grotte et par les vestiges qu'elle recèle. Hélas, elles sont surprises par le propriétaire des terres, Nicolaas van den Driest, un savant néerlandais. Ce dernier leur refuse l'autorisation de revenir. Dans l'attente de le convaincre, elles décident d'explorer le domaine quand il n'est pas là. Pourtant, Nicolaas partage l'intérêt de Julia sur les premiers hommes. Lui-même enquête sur un squelette ; il est persuadé qu'un homme préhistorique a été assassiné et il est déterminé à résoudre ce mystère.


Le récit de la fin du XXe siècle est entrecoupé par l'histoire de Baram, trente-cinq mille ans plus tôt. Il a fui sa tribu et a rencontré un groupe différent du sien. Ses confidences s'entrecroisent avec les découvertes de Julia et avec celles de son voisin. le présent explique le passé et inversement. Alors que la Préhistoire n'est pas une période qui m'attire, j'ai été passionnée par les descriptions des fouilles, le recoupement avec les connaissances de 1897, les techniques d'analyse et d'interprétation. Véronique Chauvy conte l'Histoire de nos ancêtres et de l'évolution humaine. Elle la rend accessible et merveilleuse. J'étais électrisée par la fascination qu'elle exerçait sur moi, j'étais suspendue à ses mots. Elle a attisé mon envie d'en savoir plus.


Je me suis attachée à Julia. Elle est une jeune femme moderne. Elle estime que l'instruction est un pas vers la liberté. Aussi, avec les moyens dont elle dispose, elle tente de changer la condition féminine. J'ai été touchée par ses initiatives. Hélas, Julia est inquiète. Elle reçoit d'étranges menaces. Elle ne sait pas leur provenance, aussi, elle n'en parle à personne. Que lui reproche-t-on ? Son passé est derrière elle. Il faut avouer que dans le petit bourg, un seul geste ou son absence ouvre la voie à toutes les rumeurs. Jalousies et cancans animent les veillées. L'institutrice est, pourtant, avenante et elle surveille ses paroles. Elle parvient, même, à dérider Nicholaas, détesté de tous les villageois.


J'ai adoré ce roman chaleureux qui explore l'Histoire de l'Humanité, avec enthousiasme et sensibilité. À chaque roman, Véronique Chauvy me captive avec des thèmes qui me sont, ordinairement, étrangers.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          105
Un trésor sous la colline de Véronique Chauvy
Cette autrice nous embarque souvent là où on ne l'attend pas ! Je suis une adepte de ces romans que je trouve toujours très originaux, bien documentés et d'une écriture fluide, au vocabulaire riche et varié.
Ce livre nous entraine dans une aventure hors du commun, celle d'une découverte pour le moins étonnante à une époque où toutes les suppositions sont avancées sur la présence et l'évolution des premiers hommes en France et au-delà des frontières qui nous ont été imposées.
Nous sommes en 1897, en Dordogne. Passionnée de fouilles archéologiques et d'art pariétal, Julia, une institutrice clermontoise, est mutée à Montignac. Elle y fait la rencontre de Nicolaas, un Néerlandais spécialiste de la préhistoire. Si leur rencontre est inévitable, elle sera pleine de surprises et mouvementée ! Nicolaas vit dans un superbe domaine à l'écart du village. Il s'est entouré d'un trio insolite et détonant, une originalité qui déplait aux autochtones. Julia, quant à elle, tente de cacher un secret qui, s'il était dévoilé, pourrait remettre en question son avenir.
Entre vie quotidienne des habitants d'une petite bourgade, des trafiquants d'objets préhistoriques et des élèves surprenants, on suit avec quelques frissons de plaisir la découverte d'un sanctuaire… L'histoire du lieu et ce qu'il recèle bousculent l'idée que l'on se faisait de nos ancêtres à cette époque. Entre les chapitres, Baram va progressivement nous ouvrir les yeux sur l'évolution des hommes. Venu du fond des âges, Baram raconte son histoire au présent alors que le récit principal est au passé. le contraste est saisissant. Il nous interpelle car il offre une écoute particulièrement attentive. J'ai beaucoup aimé Baram ; il est ce fil ténu qui nous relie à plus de 35000 ans de présence humaine…
Laissez-vous surprendre par ce récit qui nous rappelle combien nous sommes proches de ces premiers hommes qui ont encore bien des secrets à nous révéler. Véronique Chauvy nous montre une nouvelle fois son talent d'autrice et son intérêt pour l'Histoire, nous permettant ainsi de profiter de ses nombreuses recherches par le biais d'un roman très bien construit.
Commenter  J’apprécie          50
Un excellent moment de lecture qui nous ramène en 1897, mais également quelques 35 000 ans plus tôt…

J'ai été très attirée par cette image de couverture, et le récit m'a donné raison ! J'ai dévoré cette histoire, captivée par ma lecture. J'ai plongé à pieds joints dans ce roman, tellement même que je ne sais pas trop comment vous en parler.

Prenant, parce qu'on suit les découvertes de Julia et celles de Nicolaas (oui, avec 2 A). Qu'est-ce que j'aurais aimé être à la place de l'héroïne lorsqu'elle a découvert cette grotte ornée ! Je trouve très émouvant et magique d'être la première personne à poser les yeux sur des dessins vieux de 35 00 ans. C'est fascinant de constater qu'ils ont résisté au temps !

Et puis il y a la vie de Julia, celle d'une femme en avance sur son temps, dans un monde où les hommes « font la loi ». Une jeune institutrice déterminée, tenace, curieuse, qui cache un secret. Et surtout qui a une bien curieuse passion pour l'époque, la préhistoire. Ce qui n'a pas vraiment facilité son intégration.

La vie de Nicolaas aussi, l'étranger, qui vit à l'écart du village et dont les habitants se méfient. Un homme qui partage la même passion que l'institutrice.

Ce roman c'est aussi les connaissances de l'époque sur nos lointains ancêtres, la vie quotidienne dans un petit village du Périgord, avec ses ragots, ses jalousies, ses préjugés, ses médisances, sa bienséance parfois hypocrite.

Mais le livre nous réserve aussi en parallèle une plongée beaucoup plus lointaine, la destinée de Baram, notre ancêtre, que l'on suit à travers de courts chapitres écrits en italique…

Je n'ai qu'un seul regret, avoir déjà terminé. Mais c'est difficile de s'arrêter, de ralentir le rythme quand on aime une histoire. Je sais que vous me comprenez. On a beau se raisonner, le livre nous fait de l'oeil et nous attire irrésistiblement...

Douce et même poétique, l'écriture est parfois acidulée sur certains sujets (la condition de la femme à cette époque, ou la préservation des vestiges par exemple). Elle est aussi très visuelle et décortique parfaitement les personnages que l'auteure sait rendre tellement vivants. Des images me sont venues spontanément à l'idée et je me suis surprise à encourager Julia, que j'ai adoptée tout de suite.

L'auteure nous offre un roman très bien documenté et une intrigue que j'ai suivie avec un plaisir non dissimulé. Et j'ai eu bien du mal à tourner la dernière page, à me dire que j'avais déjà fini.

Je ne connaissais pas Véronique Chauvy, mais je vais me pencher sérieusement sur le sujet…J'ai comme l'impression qu'elle n'a pas fini de me surprendre…
Commenter  J’apprécie          40
Quand un roman mêle vie des premiers hommes et découvertes préhistoriques au19ème siècle…
Je reconnais que pour choisir ce roman, j'ai laissé la curiosité me guider car en présence régulière des outils des premiers hommes, j'ai voulu me faire rêver au travers d'une histoire me les racontant.
Julia Lerman a quitté sa région natale pour rejoindre son nouveau poste à Montignac afin d'assurer la rentrée scolaire. Nous sommes au 19ème siècle et cette région du Périgord suscite les intérêts des passionnés d'une époque que l'on nomme à peine Préhistoire. La jeune femme fait partie de ceux-là. Mais quand elle se heurte à l'hostilité du propriétaire d'une grotte recelant des peintures pariétales, ses recherches vont devenir très compliquées. Trente-cinq mille ans plus tôt, Un homme a fui sa tribu et a découvert un peuple étrange. Comment ces deux histoires peuvent-elles nous tenir en haleine ? Eh bien, je vais vous le dire tout de suite.
J'ai d'abord trouvé un bon rythme au récit, une bonne organisation entre la vie de Julia et les quelques pages qui nous ramènent régulièrement auprès de l'un des premiers hommes qui ont peuplé le pays.
Ensuite, j'ai apprécié le fond documenté qui donne une trame sérieuse et vérifiée à une histoire de rencontres, de trahisons, de résiliences, de quotidiens au plus près de la terre et peu au fait des grandes affaires de l'époque dont celle de Dreyfus qui marquera le siècle.
Puis, retrouver dans un roman grand public ce qui a fait longtemps la grande interrogation des savants, à savoir : Neandertal et Cro-Magnon ont-ils pu se rencontrer ? a comblé mon goût pour la vulgarisation des connaissances.
Vous l'aurez compris, j'ai été séduite, d'autant plus que les légendes étaient au rendez-vous (Le Lébérou, La Citre, etc.) et que la lutte pour l'indépendance des femmes est exprimée sans militantisme.
Si vous voulez toucher du doigt le mystère des cavernes, je vous engage à partir sur le chemin de la colline que vous propose Véronique Chauvy, au style clair et empathique.
Je remercie Virginie et les Editions de Borée pour le SP de « Un trésor sous la colline », tout récemment publié.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          30

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie pour l'envoi, en service de presse, du dernier ouvrage de Véronique CHAUVY : « Un Trésor sous la colline ». Je remercie également Véronique pour la gentille dédicace qui m'a touchée.

L'auteure nous emporte en 1847 à Montignac dans le Périgord où Julia est nommée institutrice. L'arrivée de cette jeune Auvergnate suscite bien des interrogations de la part des villageois. Il faut dire que Julia, dotée d'une forte personnalité, jolie jeune femme célibataire qui plus est, s'avère être également passionnée par la Préhistoire  !

Il en est de même pour un savant Hollandais, Nicolaas van den Driest, installé depuis peu dans la région, connu pour ses recherches sur la Préhistoire : celui-ci ne semble pas être le bienvenu au village où un climat de méfiance s'est installé.

C'est en alternant habilement l'histoire de cette jeune institutrice moderne se déroulant fin du XXème siècle à celle de Baram, un, homme préhistorique qui a fui sa tribu, trente-cinq mille ans plus tôt que Véronique CHAUVY nous fait voyager dans le temps et explorer les cavernes Périgourdines pour découvrir les traces de vie de nos ancêtres, leurs coutumes, leurs croyances, leurs rituels, leurs dessins et peintures.

Quel a été le destin de Baram, cet Homo sapiens ? Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

Dans cet ouvrage, l'auteure aborde divers thèmes, outre celui de la Préhistoire, tels que la condition féminine au XXème siècle en milieu rural, le rejet et la peur des personnes étrangères aux régions ou au pays, la rivalité, le pouvoir.....

J'ai beaucoup aimé ce roman historique régional très bien documenté, agrémenté d'une intrigue bien ficelée que j'ai lu d'une traite tant il me passionnait et refermé à regret.

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.


Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Instagram : https://www.instagram.com/leslecturesdecerise_74/


Lien : https://www.facebook.com/joe..
Commenter  J’apprécie          20
Véronique Chauvy est une magicienne ! Quel que soit le sujet qu'elle choisit d'explorer, elle parvient à fasciner et à donner envie d'aller plus loin ! Elle a réussi à me happer avec une histoire de course de voitures dans L'ivresse du vent ou les mines dans L'éclair d'argent, des sujets pour lesquels je n'avais pas de curiosité préalable.
Cette fois, elle nous entraîne à la fin du 19e siècle, à la rencontre d'une jeune institutrice vouant une passion à la préhistoire. À cette époque, la science préhistorique était encore balbutiante et devait s'appuyer sur les déductions et hypothèses des "découvreurs", puisque les techniques modernes de datation et d'analyse n'étaient encore que des rêves. Sous la plume de Véronique Chauvy, les explorations de cavernes et les mises au jour d'objets préhistoriques deviennent passionnantes. En refermant le livre, on aurait envie de chausser ses chaussures de randonnée et de partir en chasse d'une nouvelle Lascaux !
Les chapitres dévolus à l'homme du passé offrent un contrepoint parfait à ceux concernant Julia et on se prend d'affection pour cet être si étonnant. Grâce à lui, l'autrice démontre tranquillement que, même à cette époque, l'être humain raisonnait, ressentait, aimait...
Tout au long du roman se glissent de legères touches de contexte historique qui ne peuvent que ravir les lecteurs (l'antisémitisme, l'affaire Dreyfus, le peu de considération pour la condition féminine, l'éducation nationale...). Mais là où elle frappe fort, comme chaque fois, c'est sur son personnage principal : une jeune femme à la fois bien de son temps, mais cherchant sans cesse à se libérer des carcans et diktats idiots qui pèsent sur les femmes.
Véronique Chauvy, l'air de rien, se fait l'avocate du féminisme à toutes les époques au fil de ses romans. Elle montre comment, petit bout par petit bout, des femmes somme toute assez ordinaires parviennent à faire avancer les choses. Ici, Julia la maîtresse d'école pousse ses contemporaines sur le chemin de l'émancipation. Sans heurts ni cris, mais tout aussi sûrement que les hominidés de la préhistoire ont tranquillement évolué jusqu'à l'homme moderne.
Sa plume juste, vive et au vocabulaire recherché, fait naître en nous les images, les bruits et les odeurs, de façon aussi réaliste que l'art pariétal, finalement.
Commenter  J’apprécie          20
Un roman fort intéressant et passionnant qui nous immerge dans les magnifiques paysages entre Auvergne et Périgord jusqu'au fond des grottes préhistoriques où les animaux peints se mettent à danser et les ossements découverts à parler.

Habilement, l'auteure nous téléporte alternativement entre 2 périodes. La 1ère, fin du XIXe siècle où une jeune institutrice auvergnate, passionnée de préhistoire, fraîchement mutée à Montignac, va, grâce à l'une de ses élèves faire une découverte passionnante dans une grotte située sur les terres d'un savant Néerlandais, éminant paléontologue qui ne l'entend pas de cette oreille. La seconde, en nous relatant l'éventuel rapprochement entre une Néandertalienne et un homme de Cro-Magnon qui auraient co-existés et se seraient aimés.

Ainsi Véronique Chauvy nous dévoile une autre de ses passions, l'étude de la Préhistoire. Mais chut je ne vous en dirai pas plus !

Des similitudes entre ces êtres, qui à 35 000 années d'écart, perpétuent leurs façons d'être, de réagir et d'agir.

En décrivant ces femmes et ces hommes, l'auteure nous démontrent par certains points que les choses se répètent invariablement, l'humain a besoin d'appartenir à une communauté, de vivre en groupe, il s'y complet ce qui toutefois peut l'inciter au rejet de l'étranger, à la méfiance, au racisme même ; voire l'entraîne dans des excès de guerre, d'exclusion et de meurtre. Véronique Chauvy aborde également, la non-considération de la femme, où l'homme se croit seul apte à diriger et ne considère sa partenaire que pour procréer et tenir le foyer, en ne lui octroyant aucun droit. Enfin, en mettant le doigt sur la jalousie, la rivalité, la prise de pouvoir, elle nous amène à réfléchir, serait-ce là des traits de caractères typiquement humains qui se soient transmis dans les gènes ?

Regardez, de nos jours on en est presque toujours au même point, les mêmes animosités existent toujours, même si la femme a su prendre une place, il reste encore beaucoup de choses à faire dans certains domaines, quant à la haine, l'amour, la loi du plus fort... Que dire ? Il suffit d'écouter l'actualité aujourd'hui en 2023.

Voilà donc un livre fort riche en réflexions, si vous aimez la Préhistoire vous allez apprendre et découvrir beaucoup car l'auteure s'est fort documentée sur le sujet, on sent à travers cet ouvrage que c'est aussi et surtout une passionnée.

Un grand merci Véronique pour cette fine analyse, que du moins j'ai ressentie comme telle, mais peut-être que ça n'engage que moi et un grand merci à de Borée Editions et à Virginie en particulier pour l'envoi en SP.


Deux périodes, deux histoires d'amour, des faits qui se perpétuent.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
Commenter  J’apprécie          20
Il m'a fallu à peine deux jours après l'avoir reçu pour terminer le dernier roman de Véronique Chauvy « Un trésor sous la colline », paru aux éditions De Borée.
C'est vous dire s'il m'a captivé ! Je ne résiste pas à l'envie de vous en dire quelques mots, sans bien sûr vous en révéler l'intrigue. Et Dieu sait s'il y en a !
Une histoire banale, un fait divers qui ne déplace pas les foules : deux hommes s'affrontent pour une femme. Sauf que cela se déroule dans ce que l'on appellera plus tard le Périgord. Plusieurs dizaines de milliers d'années plus tard.
Mais revenons au temps présent. Enfin presque, puis nous somme à la fin du 19ème siècle. Julia, jeune institutrice, est férue de recherches préhistoriques. Sa mutation à Montignac, dans ce Périgord que j'ai évoqué, est une véritable aubaine. La jeune femme n'aime rien tant que de traquer l'os fossilisé, le caillou qu'une main antédiluvienne a patiemment taillé. Oui mais voilà ! Montignac est un petit bourg où les traditions ont la vie dure, où les potins et les médisances roulent plus vite que le train qui s'y arrête. Où les jalousies sont reines, et les préjugés tenaces. Pauvre Julia ! Sa vie ne va pas être de tout repos.
Voilà à peu près campé le décor. le meilleur, que je vous propose de découvrir, est à venir, au fil des pages.
Je retrouve dans ce roman la très belle écriture de Véronique Chauvy, tout en douceur quand il le faut, plus incisive quand il le doit. de plus, moi-même féru d'Histoire, j'ai découvert, dans ce roman richement documenté, tout ce qu'il me fallait pour que je m'y plonge avidement. Je n'aurai qu'un conseil à vous donner : lisez-le ! Vous passerez un excellent moment.
Merci à Véronique de m'avoir fait découvrir cette histoire, et à Virginie de me l'avoir fait parvenir.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est un vrai coup de coeur ! Les aventures de la courageuse et intelligente Julia, une femme indépendante du XIXème siècle, sont captivantes du début à la fin. le thème de la préhistoire est d'autant plus passionnant que l'intrigue se développe autour d'allers-retours entre les péripéties de Julia, qui découvre une grotte ornée de peintures pariétales, et celles, 35 000 ans auparavant, d'un authentique homme préhistorique. Julia est une héroïne attachante aux multiples facettes : avant-gardiste et audacieuse, elle a également sa part de secrets... Sa rencontre avec un mystérieux savant et les étranges menaces anonymes qu'elle reçoit font monter la tension au fil des pages. Enfin, la plume toujours aussi vive et fluide de Véronique Chauvy fait son oeuvre : une fois commencé, il est difficile de se détacher de la lecture de ce roman !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3188 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}