Il est assez compliqué de vivre ce livre, il y a une lenteur, un ennui dans ces pages. En 1952, cette ambiance littéraire était sans doute appréciée.
La situation est dramatique, mais classique dans ce pays pétrit de traditions, où le respect et l'obéissance à l'homme est une religion.
Boutros est un être abject, et Samya sa victime. Une vie sacrifiée au mariage forcé.
Peu de plaisirs, de considérations, et un soutien féminin rarissime.
Toutes ces femmes victimes du même mal, comdamment Samya, lorsque le désespoir la pousse à mettre fin à la vie de celui qui a atrophié la sienne.
On aimerait être touché par ces pages dramatiques, mais personnellement, le style m'éloigne du sujet, je reste un lointain observateur, tristement peu concerné.
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