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J'ai été enthousiasmé par les 2 premières parties de ce roman, plutôt déçu par la dernière.
Tout d'abord le texte est bien traduit, pour autant que je puisse en juger, et, probablement, bien écrit dans sa version originale. le traducteur, Gwennaël Gaffric est également le traducteur de Liu Cixin ("le problème à trois corps" et suite) ; on a l'impression que le roman a été écrit en français.
Dans les deux premières parties il y a plusieurs facettes narratives qui s'entremêlent pour former un tout cohérent : compétition mafieuse entre clans, sous-population migrante exploitée, dévastation écologique, éco-terrorisme, toute-puissance des multinationales. L'auteur arrive également, à mes yeux, à bien doser les différents niveaux de réalité : le sordide du quotidien des déchetiers, la prégnance des technologies et bio-technologies d'un futur relativement proche, la présence et la force de la nature.
J'ai eu l'impression que l'auteur n'a pas su terminer son roman si brillamment commencé tant la troisième et dernière partie est à la limite de la caricature : course-poursuite et sauvetage in extremis ( à la film hollywoodien), robot articulé et équipé d'armes multiples piloté par les héros (à la manga japonais), prise de commande du monde par les réseaux et logiciels informatiques (à la Matrix). Dans ce final, j'ai été perdu dans le qui, le pourquoi et le comment. Dommage.
Je m'apprête à retenter ma chance avec le recueil de nouvelles "IA 2042".
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Premier roman qui inaugure la nouvelle collection imaginaire des éditions Rivages, L'île de Silicium est un roman qui percute, fait réfléchir, et est effroyablement actuel.
Ayant eu la chance d'écouter l'auteur présenter son histoire lors du salon @les_utopiales j'avais très envie de m'y plonger.

L'histoire est dense, riche, les thèmes développés le sont avec beaucoup de finesse et une vraie noirceur qui glace le sang, le tout sous une plume très poétique.

Sous la catastrophe écologique que représente la décharge sur l'île de Silicium se cache manipulations mafieuses, transhumanisme, manoeuvres liées aux réseaux internet, exploitation éhontée des migrants venant chercher un travail permettant de survivre mais dans des conditions sanitaires effroyables, écologistes balayant tous pour la poursuite de leurs idéaux.
L'argent et le pouvoir, restent les maîtres mots mais certaines traditions (parfois macabres) sont présentes et apportent une dimension spirituelle.

L'auteur va loin de son récit et nous entraîne dans les méandres de la puissance de l'esprit humain jusqu'à un final épique et intelligent qui nous permet de poursuivre la réflexion sur les dérives liés à l'accroissement exponentielle de certaines technologies.
(j'ai pensé à des films comme Lucy, Matrix et Transcendance ou des séries comme Altered Carbon)

Pas de temps mort, nous suivons différents personnages dont les chemins s'entremêlent, se confrontent. Certains sont abjects, d'autres sont plus attachants mais pas de personnages manichéens ici.

Un premier roman explosif et marquant !
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Entrons immédiatement dans le vif du sujet, L'Île de Silicium m'a fait l'effet d'un ovni, dans le mauvais sens que cela implique.

L'absence de mise en place claire empêche de situer l'action géographiquement et temporellement. Beaucoup d'éléments éparses confluent vers l'idée d'une technologie avancée et l'on serait donc dans de la science-fiction, or le cadre de l'île paraît extrêmement réaliste et contemporain. Bien sûr, cela rejoint l'idée selon laquelle l'anticipation n'est qu'une extrapolation de la société contemporaine et sert à accentuer ses travers pour les rendre plus visibles. Mais nous sommes ici dans une sorte d'entre-deux qui tend plutôt vers la sociologie classique. L'enjeu semble seulement de dénoncer les vices cachés de l'île et surtout sa gestion corrompue. Dans ce cas, la forme d'un essai, mieux documenté, aurait été préférable. En effet, passé ce problème de contexte, toute l'intrigue va dans ce sens de drame sociologique.

À l'introduction manquante se substitue une ouverture sur une réunion entre un gouvernement extérieur et un des chefs de clan de l'île. Avant même de savoir quoique ce soit du cadre, nous sommes jetés dans un conflit d'intérêts et de pouvoir abscons puisque nous ne savons rien des protagonistes ni des tenants et aboutissants de la négociation. Ceci est malheureusement symptomatique dans l'écriture de Chen Qiufan. Les personnages s'enchainent, se rejoignent ou non, disparaissent, réapparaissent, dans une tentative de roman chorale maladroit où aucune des intrigues ne s'imbriquent vraiment assez pour former un terreau propice à l'émergence d'un fil conducteur. Les quelques excursions dans le futur au travers notamment des vestiges de mechas obsolètes ou des drogues de synthèse offrant des shoots de VR offrent une bonne dose d'originalité et d'idées intéressantes à explorer. Seulement ce n'est absolument pas le coeur du propos et cela reste traité de manière très superficielle, au profit du développement de luttes de pouvoir internes plus proche du genre polar mafieux.

Quel qu'en soit le sujet, un roman peut toujours être rattrapé grâce à un style agréable, le choix de l'auteur de porter toute l'attention sur des relations et dialogues sommes toutes triviaux dénonce le dernier défaut de l'ouvrage, un style pénible qui va de pair avec cette ambiance. Les chapitres s'alourdissent constamment de passages descriptifs sans relief. L'on s'attarde un peu trop souvent sur le paysage de cette île poubelle et ce n'est pas le vocable qui la rendra plus accueillante, nous en restons à la surface nauséabonde et morne.

Comme l'ovni, L'Île de Silicium a attisé ma curiosité et le badaud que je suis s'en est allé sur le lieu du crash mais est resté pantois face à cet objet hors d'atteinte dans lequel il n'a pas réussi à entrer. Je laisse la chance à l'équipe de spécialistes (toujours charmer le lectorat) à tirer ses propres conclusions plus informées que les miennes qui pensait avoir affaire ici à de la science-fiction.
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Je remercie Babelio, Qiufan Chen et les Aditions Payot Rivages pour l'envoi du roman « L'île de Silicium » dans le cadre de l'opération Masse Critique d'octobre 2022.

L'île de Silicium est un roman chinois exigeant sur lequel je n'ai malheureusement absolument pas accroché.

Pourtant l'accroche était prometteuse : un roman d'anticipation parlant d'écologie notamment…

L'histoire de ce roman se déroule en Chine, aux alentours du milieu du 21ème siècle, sur l'île de Silicium, où sont déchargés tous les déchets électroniques du monde entier pour être triés, recyclés, transformés. Des milliers de migrants sont employés sur cette île polluée comme déchetiers pour des salaires misérables, sous la coupe de trois clans qui se sont partagés l'île et son exploitation.

Nous sommes à une époque où les produits électroniques se sont développés et sont partout, notamment dans des produits grand publics tels des lunettes connectées, mais également dans les multiples prothèses upgradées que tout un chacun peut porter et porte (quoi de mieux d'avoir un oeil électronique qui accroit la perception !).

Alors que les tensions sont vives, une entreprise américaine, la Wealth Recycle Cie, représentée par Scott Brandle et son traducteur Dang Kai-Zong, natif de l'île, va proposer une alliance avec les trois chefs de clans pour l'implantation d'un projet de gestion écologique des déchets électroniques qui amènera également de meilleures conditions de vie pour les déchetiers.

Parce que voyez-vous, déchetier sur l'île de Silicium, c'est un peu le quart monde en pire, leur vie n'a pas beaucoup de valeur.

Xiaomi est un membre de cette communauté des déchetiers, elle va devenir l'interlocutrice privilégiée de Dang Kai-Zong et se retrouver mêlée aux histoires d'influence des trois clans, et à la guerre qui menace de faire rage.

Cette guerre va se dérouler dans la réalité mais également et surtout dans le cyberspace.

Ce fut une lecture laborieuse et douloureuse… Si je n'avais pas eu cet engagement moral envers Babelio et l'éditeur, j'aurais abandonné ce livre mille fois. J'ai mis quasi trois semaines à en venir à bout…

Ce roman a une intrigue difficile à déchiffrer et qui met très longtemps à s'installer. L'auteur m'a perdue dans ses descriptions interminables et confuses de ses personnages et de leurs histoires.

Je n'ai pas compris plusieurs éléments de l'intrigue… à commencer par comment et pourquoi Xiaomi se retrouve mêlée à tout cela…

La description de ce futur où l'électronique fait partie de l'être humain, à outrance, et où un virus va tout détraquer, est intéressante mais elle fait partie d'un tout tellement dense et difficile à décrypter qu'elle en perd de son sens.

Néanmoins, le final est assez spectaculaire à tous les niveaux, sous fond de typhon déferlant sur l'île. Mais il n'aura pas réussi à me consoler avec cette histoire qui m'a ennuyée viscéralement et m'a fait mal à la tête, littéralement.

Un roman difficile d'accès selon moi, tout du moins à côté duquel je suis passée…
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Je l'ai abandonné car à partir de la 257e environ, toutes les pages sont mélangées : erreur d'impression !
Pourtant tout allait bien, de la politique fiction, de l'humain, une touche de fantastique, la modernité qui s'oppose à une société archaïque, la technologie qui se heurte à la pauvreté et une héroïne fragile et extraordinaire à la fois.
Dommage, j'aimait bien !
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C'est vraiment dommage !

Ce livre commence pourtant très bien. Beaucoup d'éléments différents se mettent en place au début. La vue d'un futur proche de l'humanité où la civilisation est perçue au travers des déchets qu'elle produit est très intéressante. Une multinationale occidentale essayant de s'implanter sur cette île dirigée par 3 clans semi-mafieux chinois. C'est assez inhabituel et sympa d'avoir un point de vu non occidental sur cette problématique. Et puis cette sorte de virus qui transforme la jeune fille héroïne de l'histoire, Xiaomi, on se demande ce que c'est vu l'effet que ça a sur elle. Virus extra terrestre ? Informatique ? Beaucoup de possibles sont ouverts et on se dit que ça va être super !

Hélas, vers le tiers du livre, tout devient brouillon et très compliqué à suivre. J'ai du relire parfois deux ou trois fois certains passages pour essayer de comprendre... Sans succès. Et finalement, le dénouement est beaucoup plus simple et pas du tout à la hauteur que ce que l'on pouvait espérer.
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Je suis sortie de ma zone de confort avec cette lecture de SF/anticipation tournée autour de l'écologie, des conflits de pouvoir (local et globale), de géopolitique et de conspiration. Cette sortie de zone de confort ne m'a pas spécialement transcendée, mais m'a plu quand même. J'y ai découvert un contexte complètement différent de ce que j'ai l'habitude de lire (imaginaire chinois), avec des personnages qui nous font découvrir une autre culture, d'autres problématiques sociales et sociétales. L'écriture aussi est une surprise, mais je l'ai trouvée un peu trop changeante à mon goût (un coup très poétique, un autre coup très factuelle sur la science ou l'histoire).
L'histoire est prenante et bien rythmée, mais je l'ai trouvée un chouïa tirée par les cheveux. Dans l'absolu, je pense avoir compris tout ce qui s'est passé avec Xiaomi, mais il y a toujours ce doute qui plane. le parallèle entre technologie/SF et croyances/mythes était d'ailleurs très intéressant. Les apports en connaissances scientifiques, technologiques, chimiques et biologiques m'ont beaucoup plu. C'est un roman qui en apprend beaucoup sur la gestion des déchets électroniques et les lobbies qu'il y a autour.
En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas trop sur quel pied danser. Il y a peu de pitié pour eux, même si tous sont dépeints comme traversant des moments très douloureux. Ça n'aide pas à s'attacher et, pour autant, certains d'entre eux sont plus proches du lecteur. Il s'agit notamment des personnages moins "sombres" et qui essaient simplement de survivre dans cet environnement hostile où tout le monde cherche à les manipuler et les exploiter.
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J'ai été d'abord charmée par ce récit de SF plutôt réaliste, évoquant une île consacrée au traitement de déchets, dont les travailleurs évoquent l'ethnie indienne des "intouchables". Les relations de pouvoir, la dimension capitaliste sont passionnants, les éléments futuristes crédibles et bien imaginés. Mais l'intrigue se perd un peu dans des délires qui vont un peu loin à mon goût et ne sont pas très bien construits. Quant à faire apparaître un mécha au milieu de l'histoire, c'est un parti pris pour le moins étrange.
Bref, plein de bonnes idées, une lecture qui est restée agréable, mais le livre aurait mérité d'être vraiment retravaillé...
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L'île de Silicium est un thriller entraînant et dynamique dans un univers de science-fiction cyberpunk. On y suit Scott Brandle, un américain envoyé par la firme Wealth Recycle pour négocier avec les chefs de clan de l'île-déchetterie un projet de recyclage et de réduction de la pollution. Les intentions derrière ce projet se révèlent évidemment plus troubles qu'il n'y paraît et viennent attiser les tensions déjà prégnantes sur l'île.
Comme souvent dans un roman, j'ai été convaincue par le choix de suivre différents personnages d'un chapitre à l'autre. Ouvrir le roman sur le point de vue de Scott Brandle m'a notamment paru intéressant parce qu'on découvre l'île et ses subtilités avec lui, depuis un regard étranger. Les bases du personnage sont également posées, l'auteur soulignant avec ironie les clichés racistes qui guident cet américain dans ses interactions avec ses interlocuteurs chinois et conditionnent le jugement qu'il porte sur leur culture. La différence de statuts entre les personnages suivis dans chaque chapitre permet aussi de découvrir l'île à différentes échelles, selon que le personnage soit un natif parti vivre à l'étranger et revenu après des années, des natifs riches et puissants, ou une travailleuse du « peuple des déchets ».
Les références aux traditions et aux pratiques spirituelles et la figure quasi-divine de Xiaomi, mêlées à la dimension cyberpunk, donnent un univers qui me semble aussi très riche. C'est un roman foisonnant d'idées, très visuel, et que j'imagine bien adapté en film.
Le roman met en garde contre les dérives possibles d'une société hyper-connectée et contre la production effrénée d'objets high-tech dont on maîtrise mal (ou pas du tout) le recyclage. La description du quotidien des « déchetier·es » et l'aspect sordide de certains passages sur les modifications corporelles permises par les prothèses connectées donnent une sensation de malaise qui ne m'a encore vraiment quittée. J'ai beaucoup apprécié cette critique et la dimension écologique et politique dont elle s'accompagne. Il me semble que la vision portée sur la technologie dans ce roman n'est pour autant pas totalement manichéenne. le réseau qui connecte les habitant·es de l'île entre elleux est aussi belle, en ce qu'elle leur permet de se soulever collectivement et de se défendre. J'ai aimé le côté empouvoirant des scènes où ce peuple se rebelle et je suis admirative d'un passage en italique qui prend la voix de cette population méprisée et pourtant bien plus essentielle que les natif·ves parasites de l'île qui les oppressent, qui commence par ces mots : « Ils nous appellent le ‘'peuple des déchets''. Les déchets sont sales, inférieurs, inutiles et pourtant omniprésents. Ils produisent des déchets chaque jour et ils ne peuvent pas vivre sans eux. ».
Le personnage de Kai-zong me semble bien écrit et représentatif de cette ambivalence entre condamnation des effets néfastes et écocides des technologies et mise en avant de leur possible utilisation comme outil d'organisation collective et révolutionnaire. S'il conserve pendant une bonne partie du roman les valeurs conservatrices dans lesquelles il a été élevé, on sent sa personnalité et ses valeurs évoluer au contact de Xiaomi et du peuple des déchets. C'est sans doute le personnage qui m'a le plus touchée dans ce récit.
La critique sociale portée par ce roman ne touche pas seulement la question de la lutte des classes. Elle pointe aussi du doigt le racisme décomplexé des pays occidentaux vis-à-vis des pays « en voie de développement » qu'ils prétendent non sans cynisme vouloir sauver des conséquences de désastres écologiques dont ils sont eux-mêmes les responsables.
J'ai été moins convaincue par le personnage de Xiaomi, même si le côté mecha et sa transformation en figure de leader voire de hive-mind pour un mouvement de résistance collective sont enthousiasmants. Ce sentiment va de paire avec ce que j'ai pensé du traitement des quelques personnages féminins du roman, de manière générale. Je suis un peu fatiguée de lire des récits où la torture et le viol sont des éléments déclencheurs de l'action, qui prend souvent la forme d'une vengeance par la victime ou par ses proches (très souvent un homme de son entourage voulant la sauver et/ou « rétablir son honneur »). C'est bien sûr un élément dramatique à tous les sens du terme, qui suscite une vive émotion et qui entraîne des conséquences dans la suite des actions, mais je pense qu'on peut écrire la trajectoire d'un personnage féminin autrement, et qu'on manque cruellement de ce genre de récits, notamment dans l'imaginaire de science-fiction et d'anticipation. le caractère graphique de certaines scènes de torture particulièrement imaginatives laisse aussi le sentiment d'avoir été placé·e dans une position de voyeur·e, ce que je trouve personnellement dérangeant.
Quelques idées convenues m'ont un peu fait sourire, notamment la figure du hacker qui porte un sweat noir et se cache sous sa capuche, ou l'idée d'un des chefs de clans de se procurer une arme artisanale que « les usines modernes ne pourraient jamais égaler », la tradition finissant toujours par reprendre le dessus. Il faut dire aussi que l'imaginaire cyberpunk a grimpé en popularité ces dernières années et le retour de certains motifs n'est pas surprenant ou critiquable en soi. J'ai appris après ma lecture que le texte original avait publié en 2013. Même si ces imaginaires étaient déjà très actifs il y a dix ans, les questions des désastres écologiques, du green-washing et de « l'éco-terrorisme » ont évolué par grands bonds ces dernières années et au moment de sa parution en français ce roman est d'actualité. Ça me semble être le signe que Chen Quifan est une écrivain prometteur. L'île de Silicium étant son premier roman, je suis curieuse de découvrir les prochains, en espérant que les faiblesses que je trouve à celui-ci soient moins évidentes.
Merci aux éditions Rivages et à Babelio dans le cadre de la Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce texte.
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Voilà un éco-techno-thriller qui ne manque pas d'ambitions !

Inspiré d'un centre de recyclage de déchets électroniques chinois, il fait la part belle aux problématiques environnementales. Sa richesse et incontestable, y compris sur les plans économique, politique, culturel, social et technologique. C'est toutefois cette dernière dimension qui prend le pas sur tout le reste dans le dernier tiers du roman, ce qui n'était pas à mon goût.

Dommage pour moi, mais peut-être apprécierez-vous cette lecture aussi exigeante qu'intéressante ? Attention, une scène de viol pourrait heurter votre sensibilité.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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