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3,2

sur 42 notes
Le titre de ce livre m'a d'abord interpellé et puis j'ai vu que cet auteur a déjà écrit précédemment Un bon écrivain et un écrivain mort dont le titre avait également retenu mon attention, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans ma lecture.

J'aime beaucoup lire de temps à autre ce genre de polar ou se mêle enquête et côté déjanté.

Ici le personnage de Jérôme Beauregard détective décide de rejoindre son ami Pat en Mongolie pour enquêter sur un cadavre qui fait le bonheur des vautours d'Oulan-Bator.

Choc des cultures en Mongolie on boit beaucoup et souvent et on a une autre manière de se distraire en visitant les bordels locaux, il y a également tout un tas d'affaire assez louche.

On apprend tout de même de véritables informations sur ce pays également qui sont distillées par l'auteur, les pages de cette lecture défilent à toute allure et c'est un bonheur de lire un polar déjanté bien écrit et qui sort de l'ordinaire!
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Guillaume Cherel m'a embarqué en terre inconnue, en compagnie d'un détective public et non pas privé, il y tient beaucoup.
Bien étrange personnage que ce Jérôme Beauregard, toujours entre deux cuites, il faut dire qu'à Oulan-Bator, par des températures désespérement négatives, il faut bien se réchauffer, donc il a des circonstances atténuantes.

Pour les relations humaines, rien de tels que de bonnes bagarres à coup de poing, mais pas seulement, avant de se retrouver sous une yourte entre les bras d'une autochtone avenante.

Lorsqu'il reprend péniblement ses esprits, notre homme se souvient qu'il est venu prêter main forte à Pat, une vague relation, rencontré sur Facebook qui se sent menacé après avoir reçu un crâne accompagné de quelques photos explicites.

Ce polar est drôle, déjanté, bien écrit. Je n'ai certes pas été totalement conquise par cette enquête pour le moins loufoque, sur fond de mines d'or, de grands espaces, mais j'ai ri souvent, j'ai passé un agréable moment avec un dépaysement garanti.

J'ai eu plaisir à découvrir les plaines immenses de Mongolie, ainsi que les coutumes de ce pays sur lequel plane l'ombre de Gengis Kahn.

Merci aux Editions Michel Lafon et à NetGalley.
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C'est le côté thriller qui m'a attiré dans ce livre, et aussi un peu le titre je dois dire. Mais je ne le classerais pas vraiment dans les romans policiers/thriller, mais plutôt dans la catégorie Aventures. Il ne se passe pas grand chose dans la première partie. On fait surtout connaissance avec les personnages et on visite la Mongolie, on découvre la situation politique et la vie des expatriés, tout ça bien arrosé d'alcool et de prostituées.
Dans la deuxième partie, les choses sérieuses commencent et on passe à l'action. Jérôme Beauregard se retrouve dans les problèmes jusqu'au cou et est menacé de mort. le récit devient alors beaucoup plus rythmé.
C'est un style que je n'ai pas vraiment l'habitude de lire, mais c'était quand même une lecture agréable.
Merci à NetGalley et aux Editions Michel Lafon pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Envie de voyage? Envie de découvrir un pays encore méconnu? Alors mettez dans votre bagage les vêtements les plus chauds que vous ayez et partez avec Jérôme Beauregard pour Oulan-Bator la ville la plus froide du monde!. Vous ne savez pas où cela se situe ? A vue de nez une immense étendue coincée entre La Russie au Nord , la Chine au sud peuplée de 3, 5 Millions d'hommes et de femmes au tempérament de loups... Notre détective public se retrouve donc en Mongolie appelé par son ami Pat, un expatrié qui a fait fortune dans le bizness... Se sentant menacé il a demandé à Jérôme de trouver qui lui a envoyé les photos d'un corps donné en pâture aux vautours selon une ancienne coutume mongole. .Jérôme et son mètre quatre-vingt quinze feront t'ils le poids face à ses hommes redoutables ? Il se doit de faire honneur à leurs femmes et surtout à leur vodka sans oublier de saluer Gengis Khan .
En résumé un roman déjanté, alcoolisé à souhait ou à outrance selon ! , la touche sensuelle obligatoire à ce genre de récit, des kilos de muscle en action , la neige ,les loups et le fric... Voilà les ingrédients d'un roman dépaysant, déjanté à souhait, à l'humour de bon aloi vu les litres d'alcools ingurgités! J'ai passé un très agréable moment , beaucoup appris sur la Mongolie et découvert avec plaisir l'univers de Guillaume Cherel , un grand merci aux éditions Michel Lafon via Netgalley .
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Cadavre, vautours et poulet au citron de Guillaume Cherel m'a été envoyé par Michel Lafon et le site net galley.
Ce roman policier complètement déjanté m'a plu de la première à la dernière ligne :)
Jérôme Beauregard est un « détective public » qui s'embarque pour la Mongolie suite à un coup de téléphone de Pat, une connaissance parti s'installer là-bas pour faire fortune dans les mines d'or. Il a reçu des menaces, s'inquiète donc notre détective vient à sa rescousse.
C'est rythmé, il y a de l'humour, des bagarres, c'est surprenant et cela change des romans policiers classiques.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais je mets quatre étoiles et je vous invite à découvrir vous aussi ce roman surprenant.
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Voici un polar assez rigolo, très différent des traditionnels avec une grosse dose d'humour et d'auto dérision.
On va y apprendre plein de choses sur les mongols, le pays, le froid, la pauvreté et la loi du plus fort.
Dommage que ça démarre trop lentement. Dans les deux tiers du bouquin il n'y a que cuites à la vodka et visites de bordels. Bref on s'ennuie un peu quoique sauvés par l'humour.
C'est dans le troisième tiers que ça entre vraiment en actions et où cela devient intéressant.
Difficile à classer mais sympa pour les vacances.
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"Cadavre, vautours , et poulet au citron" est une entrée pour moi dans les écrits de Guillaume Chérel qui ne m'a pas convaincue. Je m'explique.

On y découvre Jérôme Beauregard, ancien journaliste devenu "détective public" qui vivote à Paris, sans réel but. Jusqu'au jour où un ami rencontré sur le net, le contacte et lui confie une mission en Mongolie. le voilà donc à Oulan-Bator, en train d'enquêter sur des menaces reçues par son ami.

Entre faune locale surprenante, dessous de la société mongolienne en plein essor, et manigances de consortium internationaux autour de l'or et de l'uranium, les fausses pistes se multiplient. le voilà plongé dans des aventures rocambolesques où bagarres dans les bars, courses poursuites, et leçons de tirs s'enchainent.

J'ai aimé le ton décalé du roman , son humour omniprésent rendu hilarant par la confrontation de deux cultures et deux sociétés l'une à l'autre . Mais j'ai été déçue par l'histoire, qui perd en profondeur, voire disparait complètement derrière la verve des personnages.Personnages d'ailleurs sympathiques , mais dont aucun se sort du lot. On rigole, on s'amuse, mais par instants on s'ennuie un peu aussi. Certaines scènes de beuverie ou de débauches à répétitions n'apportant pas grand chose.

La plume est pleine de verve, les mots sont truculents mais ce roman classé comme un policier n'est pas une enquête assez aboutie à mon goût. Je conseille donc ce roman à ceux qui recherchent le bon mot, l'humour et la rigolade juste en tournant une page .
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Quand j'associe "polar" et "Mongolie", je pense désormais irrésistiblement à Ian Manook et à Yerruldelger. Ce polar-ci est différent, ce qui, bien sûr, ne veut pas dire qu'il n'est pas intéressant, loin de là.
Prenons notre narrateur/personnage principal Jérôme. Comme le récit est rétrospectif, nous avons une certitude : il s'en sortira vivant. Ce que nous ne savons pas, c'est dans quel état. Ce détective public -il y tient - a eu des envies d'aventures, il a donc accepté de rejoindre un ami en Mongolie pour lui donner un coup de main.
La Mongolie n'est pas une destination touristique - ou alors, je ne m'y connais pas en tourisme. Jérôme aura de très saines occupations au début de son séjour : bagarre, alcool, alcool, bagarre (les deux en même temps, c'est mieux). Quelques femmes, aussi. Il prend très vite le rythme, c'est tout juste s'il ne sombre pas dans la routine, quand survient enfin, à ses yeux, l'action qui lui avait été promise. Et quelle action !
Pauvre Jérôme qui, face à tout ce qui survient, fait toujours preuve, non, pas de sang froid, mais d'un humour certain. Humour noir, oui, le seul possible dans certaines situations - à moins de transformer Jérôme en un être naïf et innocent, ce qui n'est pas le cas, heureusement pour lui et pour nous.
La peinture qui est faite de la Mongolie n'est pas non plus très réjouissante, entre corruption et extrême pauvreté. Plutôt qu'un polar traditionnel, Cadavre, vautours et poulet au citron est un roman noir, dans lequel même les femmes fatales ne sont pas absentes. le tout est de leur échapper, n'est-ce pas Jérôme ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Cadavre, vautours et poulet au citron est aux amateurs de polar ce que la Tourtel est aux amateurs de bière : un ersatz ; pas mauvais à proprement parler, mais qui manque de relief.

Les points positifs, tout de même :
- se lit d'une traite (grâce notamment, il faut le reconnaître, à des chapitres très courts et aux nombreux dialogues) ;
- semble bien documenté sur la Mongolie, où se déroule l'histoire, et parvient, à de rares exceptions près, à ne pas tomber dans la leçon d'histoire-géo ; de la même façon, on sent que l'auteur possède une large culture, à la fois classique et populaire, ce qui est toujours agréable ;
- comporte quelques traits d'humour sympathiques, un peu dans la veine des Malavita/Malavita encore de Tonino Benacquista ;
- l'auteur maîtrise bien la caractérisation des lieux et des personnages : les descriptions sont riches, vivantes (bien que souvent peu utiles dans l'économie de l'histoire, mais on a souvent les défauts de ses qualités, non ?).

Le gros point négatif, justement : l'absence de "fond". L'histoire se veut une "detective story" racontée chronologiquement, à posteriori, par le principal intéressé : le fameux "détective public" annoncé en 4e de couv'. Le jeu de mots n'est pas si bon que ça, soit dit en passant ; il n'était pas nécessaire de le caser plusieurs fois dans le bouquin ! Bref. L'enquête ne m'a pas séduit pour une raison simple : la mort, la violence, sont omniprésentes dans l'histoire (bien que tout à fait supportables grâce au ton désinvolte du narrateur) ; du coup, le cadavre dont on cherche à retrouver l'identité et les assassins ne sort pas du lot, difficile de s'y intéresser. D'ailleurs, la trame, l'histoire, n'ont pas vraiment d'importance : le narrateur nous raconterait de la même façon son dernier séjour au ski. Par ailleurs, toute la première partie (200 pages) ne fait que présenter les différents personnages : l'enquête ne commence vraiment qu'en seconde partie, et encore, les éléments principaux tiennent en une poignée de pages.

Les points négatifs sur la forme :
- l'auteur semble avoir à coeur de faire du "name dropping" au moins toutes les deux pages. J'imagine (et il serait intéressant d'en discuter avec lui) qu'il poursuit un objectif double : 1°, donner l'impression au lecteur qu'il/elle est en train d'écouter un pote, un quidam moyen, lui raconter une expérience vécue à travers son langage oral, de tous les jours, avec ses références populaires qui sortent sans tri dans le flot du discours ; c'est réussi ; 2° - et suite logique du 1°, créer une impression de réalité, donner de la consistance à un "témoignage" (du personnage principal) exceptionnel, donc difficile à croire ; là encore, c'est plutôt réussi. Pourquoi alors ranger cet item dans la liste des points négatifs ? Parce que ces marques, ces noms, ces références sont la plupart du temps gratuits et, en marge des effets positifs que je viens de citer, ils créent une impression désagréable d'opportunisme ("Tiens, je peux en caser un, là : allez !") et se substituent à une langue plus riche, créatrice de comparaisons, de métaphores plus recherchées que, par exemple, lorsqu'une fille à l'air triste est comparée à Droopy et un type poisseux à Pierre Richard dans La Chèvre. Je me suis amusé à faire une liste, au fil de ma lecture, des différents noms cités, en voici quelques-uns : Chandler, Vidocq, Philip Marlowe, Bose, Bang & Olufsen, Timberland, Crumley, Crazy Horse, Visa Electron, Astérix et Obélix, Picasso, Rahan, Richard Kiel, Roger Moore, James Bond, Harold Sakata, Chewbacca, Facebook, Audiard, de Funès, Clint Eastwood, Google, Bruce Lee, Mohamed Ali, Arto Paasilinna, Jim Harrison, Edito, Mark Twain, Jack London... C'est agaçant, hein ? Et pourtant, je n'en suis qu'à la page 45 ! Turkish Airlines, Mr Propre, Liam Neeson, Le Routard, Gibert Joseph, Goldorak, Albator, Joseph Kessel, Meetic, Pierre de Segonzac, le baron Unger-Sternberg, Dmitri Perchine, le Monopoly, Cendrars, Dumas, Saint-Exupéry, Daudet, Simenon, Zola, Hergé, la Samaritaine, Clint Eastwood, les boules Quies : oh, seulement la page 70 ! Je vous épargne le reste, je pense que vous avez compris... Je ne suis pas contre la littérature populaire, au contraire, mais là, on vire au populiste et au démagogue.

- Les trèèèès nombreuses erreurs, malheureusement plus souvent de vraies fautes de français plutôt que de simples coquilles. J'en ai relevé plus d'une soixantaine, quand même ! Ça va de la faute d'orthographe ("Riffifi", dès la page 13) à la faute d'accord ("Certains exercent de manière permanente, d'autres, [de manière] saisonnières", p. 118) en passant par une syntaxe et une conjugaison malmenées ("c'est de vos impôts dont il s'agit", p. 101, "pour pas qu'on meurt", p. 227). D'ailleurs, si l'auteur ou l'éditeur sont intéressés, j'en tiens la liste à leur disposition, sans rancune. ;-) Par ailleurs, l'auteur mêle de façon assez étonnante les niveaux de langue.

- Les noms inventés qui font référence à des personnages ou entreprises réels (Avéra pour Aréva ? le député maire véreux Balkanzi pour P. Balkani peut-être ?) ; ouh là, ça dénonce ! Elise Lisset, de Catch Investigations n'a qu'à bien se tenir !

Si ce livre passe entre vos mains et que vous êtes moins agacé(e) que moi par les références gratuites omniprésentes, je pense que vous apprécierez l'humour et la légèreté de ce livre qui, encore une fois – et malgré la dureté de mes reproches – n'est pas « mauvais »… juste « pas bon ».
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Immersion réussie en Mongolie. Je ne sais si l'auteur connais réellement ce pays mais pendant toute la lecture moi j'y étais.

Ce pays est certainement très rude et on sait que l'alcool y coule à flot mais dans ce roman il y en avait vraiment trop pour moi. Trop de bagarres sans raisons aussi. J'avais ressenti les mêmes impressions en lisant Ian Monnook dont j'ai abandonné Yeruldelgger au premier tiers. Ce qui n'est pas le cas pour ce roman où l'humour déjanté de Guillaume Chérel m'a amusé.

Ce polar est parfait pour les amateurs de San Antonio. N'en faisant pas partie je ne peux pas dire que j'ai été vraiment été séduite.

Néanmoins je ne vais pas en rester là avec Guillaume Chérel car j'ai très envie de lire « Un bon écrivain est un écrivain mort » dont j'ai lu de très bonnes critiques.


Lu grâce à Netgalley
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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