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Citations sur Volte-face (22)

Que crois-tu ? Qu'il est possible d'en faire abstraction ? Le passé ne peut s'effacer, mec. Il existe un point c'est tout. Les deux seules choses qu'on peut modifier sont le présent et l'avenir.

Chapitre 27.
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- Je vais te dire quelque chose, mon gars. Si tu veux me baiser, offre-moi un verre et un bon lit et tu m'auras toute la nuit. Sinon, je ne suis pas preneuse.
Un sourire dénuda les dents de l'homme.
- D'accord, d'accord, je vais te donner du bon temps. Viens me rejoindre. [...]
Il saisit sa cheville. Elle tenta de se dégager mais ses genoux cédaient sous son poids. Elle tituba. Il fit un nouvel essai sous la porte. [...] Il la tirait vers lui. Elle s'appuya à la paroi. Les doigts de l'ivrogne se plantèrent dans sa chair. Elle tenta de recouvrer son équilibre mais bascula contre la cuvette hygiénique. Un élancement déchira son flanc et elle grimaça de souffrance quand sa joue heurta le mur. Elle tomba sur le carrelage, contre le siège. Les mains de son assaillant glissaient sur elle, il rampait sous la porte et sur son corps. Il l'étreignit et elle ne vit plus que son visage et des lumières, une image indistincte. Il la frappa, et sa nuque heurta le sol à deux reprises. Pendant un instant il n'y eut plus qu'une explosion de couleurs, une haleine éthylique, un poids écrasant, des mains qui ouvraient ses vêtement.
" Je suis dans de beaux draps ", pensa-t-elle. Elle s'ordonna de rester inerte, flasque, pendant qu'il la dépouillait de sa combinaison et la caressait. Elle ne pouvait rien faire, ainsi coincée dans l'espace exigu qui séparait la cuvette hygiénique de la paroi du box.
Elle se contentait de prendre des inspirations, d'attendre la fin du feu d'artifice.
Il l'étranglait. Elle se débattit et glissa la main droite dans sa poche alors qu'il écrasait sa bouche sous la sienne et l'étouffait. Elle perdait conscience.
Ses doigts se refermèrent sur le manche du rasoir. Elle ne le lâcha pas malgré l'onde de souffrance et la nappe de brouillard qui envahissait son cerveau. Elle ouvrit cette arme et lacéra la cuisse de son agresseur. Il recula en hurlant et s'adossa à la porte. Elle détendit sa jambe et lui donna un coup de talon. Il hoqueta et tomba sur Bet, qui put à nouveau utiliser son rasoir.
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Tout ce que nous avons fait — la Guerre, et le reste —, tout cela sera recouvert de peinture, comme s'il ne s'était rien passé, comme si nos compagnons n'avaient pas perdu la vie...

Chapitre 23.
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" Tu dois me faire confiance... "
Seigneur ! Il n'existait rien d'aussi efficace pour inciter son interlocuteur à s'assurer qu'il avait toujours son portefeuille.

Chapitre 24.
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Elle se demanda s'il était sans danger d'en faire la remarque à un dément. Les critiques n'avaient que rarement un effet positif sur un homme et elles risquaient de déclencher une crise chez un malade mental.

Chapitre 9.
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" D'accord ", pensa-t-elle en approchant de la rampe d'embarquement, cet écheveau obscur de lignes et de portiques, ce labyrinthe de pompes et d'arcs-boutants, " d'accord, Bet Yeager, quelque chose a foiré... ce qui démontre que tuer les gens n'est jamais la meilleure solution. "
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Il avait une odeur de savonnette parfumée, des draps propres, et une vieille bouteille de whisky terrien authentique dont il lui avait servi une bonne dose. Elle n'avait jusqu'alors qu'entendu parler de cet alcool, par des hommes de troupe de L'Africa assez âgés pour se le rappeler.
- Où te l'es-tu procuré ? avait-elle demandé, et Musa de lui répondre : " Un souvenir de chez moi. "
Il était donc originaire de la Terre.

Chapitre 14.
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On peut atteindre les gens sans seulement les toucher, et si on choisit bien son moment il n'y a rien à craindre.

Chapitre 18.
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Il était dangereux d'attribuer à ses adversaires un statut de martyrs. On se contentait de leur donner une bonne leçon puis de les renvoyer dans les ponts où ils servaient d'exemple, avant de passer au stade suivant...
... les accidents qui survenaient à vos biens, puis à votre personne, pour vous permettre de comprendre que toute velléité d'indépendance vous vaudrait une convocation au bureau de Fitch, pour ne pas dire un séjour dans un cachot lors du prochain saut...
... et les accidents qui survenaient à vos proches.
Des " amis " qui prenaient ensuite bien soin de rester loin de vous, la source de leurs ennuis, s'ils avaient un minimum d'intelligence... ou d'instinct de survie.
Il fallait laisser à l'adversaire une voie de repli, dans la direction qu'on voulait lui faire prendre.

Chapitre 19.
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Elle avait embarqué sur l'Africa à l'âge de seize ans et ne gardait que peu de souvenirs de sa vie antérieure. Elle ne se rappelait même pas les traits de sa mère, seulement leur petit logement où il fallait abaisser les lits chaque soir et les remonter au matin pour pouvoir se déplacer, tant la place était comptée à bord du vaisseau-raffineur numéro deux de Pan-paris. Elle revoyait les vêtements de maman suspendus à la paroi et entassés sur le pont, les coursives sordides et les cachettes où elle allait se dissimuler — parce que sa mère avait affaire à une gosse qui n'assimilait pas les règles civ, qui s'attirait sans cesse des ennuis dans un milieu où les gens changeaient constamment d'avis, où les lois n'étaient affichées nulle part et les interdits jamais précisés...

Chapitre 11.
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