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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eric Chevillard rejoue la Divine Comédie à l'heure d'un monde interconnecté et standardisé par le système libéral et capitaliste. Comme Dante s'amusait à décrire l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, pour comprendre les absurdités et les injustices de l'Italie de la Renaissance, Eric Chevillard, plus modestement, nous emmène de l'autre côté de la mort d'un homme, ironiquement nommé Albert Moindre, pour mieux voir la vie. Mieux la voir non pas de manière plus clairvoyante ou perspicace mais simplement de manière poétique et drôle.
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Le roman suit les premiers moments d'un homme après sa mort. Il se retrouve dans un endroit indéfini, d'où il observe le monde d'en bas et où il doit faire face à une bureaucratie inflexible et cynique. le lecteur l'accompagne dans ses découvertes et ses déceptions face à cet au-delà aux formes inattendues.
C'est vraiment très drôle, si tant est qu'on aime rire jaune, et servi par une écriture dynamique. Mais c'est aussi très contemplatif et poétique.
Une lecture rapide et marquante.
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Le charme de l'écriture d'Éric Chevillard, sa capacité à tirer à partir d'une situation de départ insolite un fil dans des directions toujours plus inattendues également, mais, pour une raison que j'aurais du mal à définir (abus du procédé de la liste? personnages sans relief?) cet ouvrage m'a un peu moins intéressé que la plupart des autres romans formant l'oeuvre de Chevillard.

Il reste toutefois bien au-dessus de la moyenne de la production littéraire ordinaire et, à titre personnel (à vrai dire je me sers largement de Babelio comme d'un aide-mémoire de mes propres lectures), un paragraphe de la p. 112 exprime si bien la façon dont j'ai moi-même souvent envisagé la mort que je ne peux qu'admirer la précision et la finesse avec lesquelles cette vision est développée.
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Je m'étais il y a quelques temps cassé les dents sur "Les absences du capitaine Cook". Je compte toujours y revenir car j'y avait tout de même trouvé une superbe virtuosité dans le maniement des mots et des idées, des logiques délicieusement déviantes. Mais, que je n'ai simplement pas été dans le bon état d'esprit, ou qu'il faille s'isoler radicalement pour trouver la concentration suffisante à la lecture de ces moins de 300 pages (trois mois au couvent : un avant pour trouver la paix, un mois de lecture et un mois pour s'en remettre) j'ai dû abandonner.
On m'a dit: "Mais non ! Il fallait commencer par un autre !" J'ai donc retenté ma chance avec le dernier, "Juste Ciel".
Et on retrouve donc bien cette virtuosité dans "Juste Ciel" mais sous un angle un peu plus "narratif" (avec des guillemets tout de même).
Eric Chevillard ça se lit vite, c'est fluide ça court et ça entraîne, alors même que l'on ressent le besoin de s'attarder sur ces pensées et jeux de l'esprit qui déroulent au fil des pages pour y goûter vraiment.
Il faut donc trouver le rythme entre les réflexions plus ou moins profondes et plus ou moins barrées et les "énumérations catalogues" d'anecdotes et autre démêlages de coïncidences. le tout par chance est assez juste pour ne pas sembler "too much", trop tiré par les cheveux. Soit que Chevillard soit bon écoutant et/ou bon observateur, même le plus incongru à un petit goût de vécu.
Virtuose donc, et même s'il étale un peu la confiture, on a en filigrane le sentiment que l'auteur aime profondément bien qu'avec un certain cynisme, la diversité grouillante de l'humanité. Alors on lui pardonne.
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