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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gwendy et la boîte à boutons était un livre sympatoche, co-écrit par Stephen King et Richard Chizmar, mais qui peinait à s'élever. Sa suite est du même tonneau…

Gwendy a maintenant 37 ans. La jeune fille complexé est devenue auteure, puis réalisatrice. Elle a remportée des prix avant de se mettre à la politique. Mais lorsqu'elle revient à Castle Rock, c'est parceque des petits filles sont enlevées. Et la boite à boutons réapparait…

Et de cette histoire, Chizmar va, sans l'aide de King cette fois, tirer un thriller un poil fantastique, asse classique au fond. Il assume qu'il s'agisse là d'un court roman (310 pages certes, mais avec quelques illustrations et prés de 70 chapitres) et donc forcément moins ambitieux que d'autre. L'étude des personnages est là, mais plus en surface que dans d'autres romans du genre. Notamment ceux se déroulant à Castle Rock, jusqu'ici l'oeuvre du King. Et au final, il n'y a pas vraiment d'enquête, tout se résolvant en quelques minutes à la fin.

Le tout concourt à être une de ces histoires que l'on a parfois l'impression d'avoir déjà lu. Cependant, l'intrigue et l'écriture sont fluides, et même assez simple. En fait, c'est bien plus adapté à un publie plus jeune que les oeuvres habituelles de King. Ce n'est pas lui, mais ça reste son univers et la ville qu'il a créé. Reste que je ne serai pas mécontent de retrouver Gwendy pour le troisiéme tome, prévu en 2022 et cette fois avec le retour de King pour le co-écrire !
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En 2018, Gwendy et la boîte à boutons avait été une très belle surprise, écrite à quatre mains par Stephen King et Richard Chizmar. Une novella qui était un petit bijou d'émotions. Un récit fantastique profondément humain, à la tension palpable et graduelle. Un modèle du genre, ludique et qui faisait réfléchir.

Une suite a été pensée, mais le King a laissé Chizmar seul aux commandes. Reste sa préface où il dit beaucoup de bien de l'auteur et de l'idée qu'il a trouvé pour poursuivre l'aventure.

Le résultat s'avère étrange, l'écrivain cherchant à faire du King tout en s'en démarquant, tout en lui rendant aussi constamment hommage.

Ce roman, aux chapitres brefs, raconte Gwendy deux décennies de réussites plus tard, maintenant représentante au congrès. Un femme de trente-sept ans, loin de l'adolescente du premier épisode.

Tout autre ambiance, donc. Tout autre personnage qui a presque oublié les événements de sa jeunesse. Et cette fameuse boite à boutons, qui réapparaît subitement dans sa vie.

Je ne raconte jamais rien des intrigues dans mes chroniques, mais je vais faire une exception pour éviter à certains lecteurs un futur regret, et lui permettre de lire ce livre avec un esprit neuf : la boite à boutons n'y a étonnement qu'une place annexe durant la presque intégralité de l'intrigue. Présente en arrière plan.

L'auteur a fait le choix de tout d'abord raconter Gwendy Peterson, sa vie, son oeuvre. Pour ensuite la déstabiliser autant par des disparitions de jeunes filles que par la réapparition de la boite.

L'histoire prend donc une toute autre direction. Toujours dans le domaine du fantastique. Mais elle s'avère assez banale une bonne partie du roman, dont une première moitié où il ne se passe vraiment pas grand-chose.

Les fans de Stephen King verront d'un oeil joueur les différentes références à son oeuvre qui jalonnent tout le livre. Une bonne portion se déroule à Castle Rock, et Chizmar rappelle beaucoup ce qui s'y est passé dans les différents livres du maître. le dénouement utilise d'ailleurs un ingrédient majeur d'un de ses romans.

On se retrouve donc autant dans un récit qui parle de Gwendy, que dans une intrigue policière aux relents fantastiques. Et parfois, on a l'impression que Chizmar ne sait pas trop sur quel pied danser.

La protagoniste principale est attachante, la seconde partie intrigue, la virée dans Castle Rock est un sympathique moment. le tout se lit sans déplaisir, mais j'en attendais clairement beaucoup plus. Frustré au final.

A travers cette intrigue, il est question de magie, d'une certaine façon. Elle ne fonctionne que par intermittence à travers cette histoire.

La plume magique de Gwendy est à lire comme un hommage à l'oeuvre de Stephen King, mais Richard Chizmar n'a au final pas grand-chose à raconter. Un brin frustrant pour un lecteur qui, comme moi, attendait beaucoup de cette suite. Et de cette formidable idée de la boite à boutons qui a un tel potentiel. Reste que le roman en lui même dégage un coté sympathique assez agréable.

Nous verrons à l'avenir si un nouvel épisode se met en route, avec ou sans King.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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