Citations sur Hot Love Challenge (30)
Allez savoir pourquoi mais c’est toujours dans les pires situations que j’ai des révélations. Je renonce à comprendre comment mon cerveau fonctionne : Peut-être aura t’on la réponse quand j’en aurais fait don à la science...
C’est magnifique, dis-je dans un souffle.
-Oui, c’est pas mal, répond Julien.
-Pas mal ? Arrête de faire ton blasé pour une fois. Ça te coûte quoi de reconnaître que c’est vraiment beau ? Ou alors tu as vus tellement de choses que plus rien ne t’émeut ?
-Non, ça va, ok, c’est vraiment beau. Je fais pas mon « blasé ». Quand je dis « c’est pas mal » ça veut dire que c’est beau. Oh et puis merde, pourquoi je me justifie ? Râle t-il en grimpant d’une enjambée le petit dénivelé.
Et je fais comment, moi, avec mes compensées ? Il me tend la main. C’est nouveau ça : Galant. Je la lui prends, il tire d’un coup sec et je me retrouve propulsée contre lui. Stéréotype à deux balles, on se croirait dans un Harlequin. Mais bon, en fait, je dois avouer que c’est agréable.
Oh ! Si on ne peut plus plaisanter… Ok, j’arrête ! Dommage, j’aime bien te voir démarrer au quart de tour !
Je me retourne, furieuse.
-Quoi ? Je déteste qu’on dise ça ! C’est complètement idiot de s’amuser à énerver les gens…
-Très bien ! Dit-il en souriant. Un jour, tu me feras la liste de ce que tu aimes et de ce que tu détestes… Ça ira plus vite.
-Certainement pas ! Il est hors de question de donner des arguments à l’ennemie.
Mon portable sonne, je fais demi-tour et réponds à Maïa :
-Moui ?
-Alors, c’était comment avec Dracula ?
-Ah, ah, fais-je, désabusée.
Tout en parlant, je vais chercher les feuilles dans le bureau et les place dans l’imprimante.
-Oh putain, rigole Maïa, en tout cas tu as fais fort ! Non mais quelle horreur ! Dis-moi que c’était le top au lit et j’écris un bouquin tout de suite.
Maïa est écrivain. Je la rembarre.
-Mais s’il était si laid que ça, pourquoi tu m’as laissée partir avec lui. Tu pouvais pas venir me chercher, faire les gros yeux, je sais pas moi, un truc magique pour que je retrouve ma lucidité ?
-Ma chérie tu es adulte, tu avais envie de t’éclater, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire. Et puis, comme dit le proverbe : « Chacun s’occupe de son cul et les vierges serons en sécurité. »
Il n’y a pas si longtemps, c’était encore drôle de coucher comme ça, sans conséquence, juste pour le plaisir de faire tourner le compteur de mec et de gagner la compète avec les copines. Mais après 25 ans, ça commence à devenir un peu bizarre. Alors à 28 ans passés… C’est comme si ce qui tournait, ce n’était plus le compteur de mec mais celui des années.
Je vais vraiment le tuer. Une nuit, j’enterrerai son corps. Je porterai des escarpins et un trench beige, comme dans les films. Malgré la pluie (c’est plus dramatique), je prendrai ma pelle et je creuserai sa tombe sans abîmer mes ongles manucurés, tandis que son cadavre patientera à côté de moi.
Quand tout va mal, mets ton plus beau rouge à lèvre, ta plus belle tenue et affronte ta journée en allant de l'avant et tu verras que tout te réussira.
Le destin n’a pas de boussole…
Entre deux accolades et félicitations, Julien semble complètement perdu. Pour une fois, je ne peux que le comprendre et je reste immobile et muette. C’est comme ça que font les chats, non ? Si je ne bouge pas, il ne me verra peut-être pas.
C’est con, un chat.
– Mon père m’a toujours dit : « Méfie-toi des chiens qui ont des dents, ils pourraient mordre. »
Il rit franchement.
– Et que dois-je comprendre ?
– Qu’un chien a toujours des dents, que c’est dans sa nature de mordre et qu’il faut donc toujours se méfier.
– Et c’est à ça que je te fais penser ?
– Exactement.