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Citations sur Hot Love Challenge (30)

– Citez-moi une bonne raison de vous embaucher. Et épargnez-moi les clichés habituels.
(...)
– Je vais faire mieux, je vais vous laisser réfléchir à ce que vous pourriez perdre si vous ne m’embauchiez pas… Vous êtes un joueur : prendrez-vous ce risque ? 
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– Votre adaptabilité… Intéressant. Et c’est cette adaptabilité qui vous a soufflé l’excellente idée de venir à cet entretien habillée comme un témoin de mariage ?
Je vous jure que c’est ce qu’il m’a dit. Bosser pour un mec comme ça, ce doit être l’enfer. Remarquez, verser du cyanure dans sa tasse doit être un crime que même le grand Hercule Poirot couvrirait. « C’était une ordure, c’était une ordure, votre honneur ! » Bref, comme je ne pouvais pas lui retourner une gifle, j’ai opté pour la pédagogie. Avec une pointe d’ironie, certes.
– Non, ça, c’est mon goût personnel. De toute façon, le noir aurait fait trop strict et les couleurs pas assez pro. Et puis je ne vous apprends sans doute rien en vous disant que le blanc est banni des mariages, sauf à vouloir concurrencer la mariée. 
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Bref, je n’ai pas eu le temps de répondre car tout le monde est arrivé et la journée s’est organisée sans que je puisse sortir une repartie bien sentie… que je n’avais pas en stock de toute façon. Non mais vous vous attendiez à quoi ? À 15 ans, la repartie, c’était pas encore mon truc. Ça vient plus tard, avec l’amère expérience de la vie.
Faute de réplique cinglante, il ne me restait plus qu’une seule option : le détester. Soit ami, soit ennemi, être ado, ça vous facilite la vie, parfois. 
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Je me lave les dents, j’enlève ma robe et mon soutien-gorge, je garde juste mon string pour ne pas avoir la sensation d’être nue (un truc que seule une femme peut comprendre, n’est-ce pas ?). Je regarde ma robe : trempée. Je renifle : beurk, j’ai renversé du rosé dessus, ça pue ! Je la mets en boule dans le lavabo avec mon soutien-gorge et je laisse couler l’eau. On verra demain. En attendant, je me traîne dans la chambre et je m’écroule au milieu du lit. La chambre tourne, tourne, tourne de plus en plus vite. C’est horrible mais, heureusement, je sombre aussitôt dans un sommeil sans rêve. Qui dure environ deux minutes.
– Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Qu’est-ce que tu fous là ?
Un dragon est entré dans la pièce et parle directement à l’intérieur de ma tête, c’est forcément ça. Oh putain, ma tête… J’ouvre un œil sans plus trop savoir qui je suis ni encore moins où je suis et, dans un mince filet de lumière qui me vrille le cerveau, je vois Julien, éberlué, au pied du lit.
J’articule une suite de syllabes qui doit à peu près ressembler à « Qu’est-ce que… fous… ma chambre ? »
– Ta chambre ? Ma chambre, oui !
– Hein ?
Je me redresse un peu trop vite. Aïe, ça tourne.
– Quelle heure il est ?
– 2 heures, mais je ne vois pas ce que ça change !
– J’ai pas de chambre ! Enfin, je l’ai perdue.
– Alors tu t’es dit que la mienne serait parfaite ? Je me doutais que tu avais des vues sur moi, mais on a connu des techniques de drague plus subtiles, dit-il avec un sourire qui me semble de plus en plus bizarre.
– Je te répondrais si j’avais pas autant envie de vomir. Mais bon, si tu veux me virer, OK, je préfère dormir dehors avec des chacals !
Je me lève (pour me souvenir trop tard que je suis en string) et retombe sur le lit, non pas gracieusement comme dans un bon film romantique, mais juste comme une merde pleine de rosé.
– Oh là, dit Julien. Vu ton état, je ne te laisse aller nulle part. Je ne voudrais pas être responsable d’une chute dans l’escalier.
– Y a pas d’escalier, dis-je dans un demi-sommeil.
– Justement, fait-il en ricanant. Je te préviens, je ne dors pas sur le canapé, alors tu te pousses. Ma bonne éducation a des limites, moi aussi je suis crevé. Et désolé, mais je ne vais pas te toucher !
– T’es vraiment un gentleman…
Waouh, super dur à prononcer, ce mot !
– Ta gueule, dors et ne ronfle pas.
– Connard…
– Alcoolique…
C’est le dernier mot gentil que j’entends avant de sombrer dans un léger coma éthylique réparateur…
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J'aime trop cette passage :
Julien passe un bras sur les épaules et le dit en riant : Aller viens , chérie , c'est pas bon de t'énerver comme ça pour le bébé ! Tu veux faire une petite sieste ?

C'est grave si je le gifle ?
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– Chéri, tu te rends compte de la chance qu’on a ? Elle est moulante et pourtant on ne devine même pas que je suis enceinte ! Du coup, on pourra attendre la fin du week-end pour l’annoncer à tes parents.
La vendeuse blêmit, Julien m’adresse un sourire crispé et nous sortons après les politesses d'usage
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Le serveur dépose une carafe d’eau et l’addition devant Julien.
– Que lui as-tu dit ex-ac-te-ment, Julien ? dis-je en détachant chaque syllabe.
Julien prend tout son temps pour sortir le sucre de son papier et le faire tomber dans la tasse. Il remue le liquide sans un bruit avant de relever les yeux et les planter dans les miens en souriant.
– Juste que ma femme enceinte avait des bouffées de chaleur et des montées d’hormones qui la rendaient complètement nymphomane mais que j’apprécierais qu’il laisse ses hormones à lui de côté et qu’il t’ignore un peu s’il ne veut pas avoir mon poing dans la gueule. 
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– Tiens, Cendrillon, t’as oublié ta pantoufle. Pour ta gouverne, sache que j’aime qu’une femme soit consentante et consciente quand je lui fais l’amour. Tu as peut-être été mal habituée avec tes petits copains de beuverie, mais avec moi, c’est comme ça. Je ne voyais donc aucun intérêt à te toucher hier soir. Cela dit, quand je te vois habillée comme ça, je me dis que les vêtements féminins sont vraiment mal pensés parce qu’il n’y a rien de plus sexy qu’une femme dans votre chemise, surtout si elle est froissée. Alors oui, si tu veux confirmation, malgré ton caractère de merde et ton épuisant sens logique, tu me fais bander et non, ce n’est pas un simple réflexe. Mais bon, je suis un connard, toi, une salope, on va donc chacun gentiment retrouver notre chambre.
Là-dessus, il pose ses lèvres sur les miennes et me claque la porte au nez après m’avoir collé dans les mains mon iPhone et ma robe de la veille, qui a séché en boule toute seule dans son évier. 
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Et je fais comment, moi, avec mes compensées ? Il me tend la main. C’est nouveau ça : galant. Je la lui prends, il tire d’un coup sec et je me retrouve propulsée contre lui. Stéréotype à deux balles, on se croirait dans un Harlequin. Mais bon, en fait, je dois bien avouer que c’est agréable. Visiblement, mes hormones se réveillent et je me verrais bien en train de caresser son torse… Wouwouwou, on se calme ! Maïa, sors de ma tête ! Cela dit… ça a dû durer trois secondes, mais j’ai eu l’impression que la situation ne le laissait pas de marbre non plus. Je préfère ne pas m’éterniser sur la question.
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Evidemment.... Y en a qui on été décapités à cause de textos mal interprétés pendant la Révolution française, non ??
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