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Steve Gan (Illustrateur)John Byrne (Illustrateur)Tom Sutton (Illustrateur)
EAN : 9780785154495
424 pages
MARVEL - US (29/07/2014)
3/5   1 notes
Résumé :
Just in time for his big-screen debut, Star-Lord's sensational seventies sci-fi sagas are collected in one volume! After aliens killed Peter Quill's mother, he became an astronaut, hoping to find the killers and take revenge...until a fateful encounter with the Master of the Sun unlocked Quill's true destiny! Now, as the intergalactic policeman Star-Lord, Quill faces alien slavers, space pirates, world-destroying ships, ancient space arks, vengeful beast-men, winged... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome regroupe les premières aventures de Star Lord (Peter Quill) depuis sa première apparition en 1976, jusqu'à une minisérie lui étant consacrée en 1996.

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- Marvel preview 4 (1976, scénario de Steve Englehart, dessins et encrage de Steve Gan, en noir & blanc) - Peter Quill a vu sa mère assassinée par des extraterrestres sous ses yeux. Il décide de consacrer sa vie à devenir astronaute, pour pouvoir ensuite la venger.

Pour la création du personnage, Englehart place le récit sous le signe de l'astrologie (naissance lors de l'alignement des planètes du système solaire, et de la Lune terrestre) et de Flash Gordon. Des décennies plus tard, le phénomène astrologique fait sourire. Par contre la détermination de Peter Quill reste impressionnante, surtout sa prise par la force de la possibilité de rencontrer un extraterrestre. le scénario oscille entre narration adulte, et grosses ficelles romanesques (l'extraterrestre ressemblant à une image d'Épinal d'un Dieu barbu et paternaliste).

Steve Gan réalise de belles illustrations en noir & blanc, influencées par Alex Raymond, avec une bonne densité d'informations visuelles par case. Sans être aussi élégant que celui de Raymond ou Williamson, son trait est précis et inventif.

Si le lecteur a déjà lu cette histoire, il est vraisemblable qu'elle mérite 4 étoiles pour la nostalgie, sinon elle en mérite 3 pour un scénario intéressant tiré vers le bas par des facilités infantiles.

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- Marvel preview 11 (1977, scénario de Chris Claremont, dessins de John Byrne, encrage de Terry Austin, noir & blanc) - Star Lord et son vaisseau Ship viennent en aide à un peuple asservi en esclavage par un empire expansionniste.

Dans l'introduction, John Warner (le responsable éditorial) explique que Claremont et Byrne ont décidé avec son accord, d'abandonner la dimension astrologique, pour réaliser une histoire de type "space opera". Cette histoire a conservé intact tout son parfum d'aventures, sa dimension romanesque et son inventivité visuelle. Claremont réinvente un personnage chevaleresque et aventurier (tout en restant faillible). John Byrne est en pleine forme pour créer des visuels inventifs, avec un encrage de précision de Terry Austin (qui consolide les éléments technologiques en ajoutant des détails).

Ces 52 pages se dévorent comme les meilleurs épisodes des uncanny X-Men réalisés par cette même équipe. Un régal : 5 étoiles.

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- Marvel preview 14 & 15 (1978, scénario de Chris Claremont, dessins et encrage de Carmine Infantino, noir & blanc) - Star Lord a été séparé de Ship et il a échoué sur une planète désertique où il est aidé par une mystérieuse jeune femme.

Chris Claremont continue de raconter des histoires de science-fiction avec Star Lord. Dans la première, il est question d'un cycle de vie sortant de l'ordinaire, et d'équilibre écologique. Claremont s'inspire des thèmes de science-fiction de l'époque pour le meilleur, même si la romance entre Peter Quill et son vaisseau lorgne trop vers l'eau de rose.

Dans la deuxième histoire, Claremont revient sur les origines de Peter Quill et de Ship son vaisseau. Il s'inspire plus de la science-fiction bon marché que de la science-fiction intelligente, et le récit perd en intérêt.

Pour ces 2 épisodes, Carmine Infantino s'inspire franchement des concepts visuels de Star Wars (vaisseaux et uniformes), avec une propension marquée à ne dessiner que 2 types d'expressions du visage. D'un côté, ses dessins présentent une bonne densité d'informations visuelles, avec une réelle vitalité ; de l'autre il s'agit d'une esthétique un peu allongée beaucoup moins séduisante que celle de Byrne. 3 étoiles pour cette version intéressante, mais inégale.

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- Marvel super special 10 (1979, scénario de Doug Moench, dessins de Gene Colan, encrage d'Ernie Colon) - Séparé de Ship (son vaisseau doté de conscience), Peter Quill se retrouve sur un vaisseau colonie de 3 années lumières de long où il est manipulé pour prendre la tête d'une révolte.

Les aventures de Star Lord bénéficient de la couleur à compter de cet épisode. Les dessins de Gene Colan conviennent étonnamment bien à ce récit de science-fiction dépassant la dichotomie bons/méchants. 4 étoiles pour un récit intelligent doté de dessins inspirés, mais plombés par un romantisme trop fleur bleue.

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- Marvel preview 18 (1979, scénario de Doug Moench, dessins de Bill Sienkiewicz, encrage de Bob McLeod) - Star Lord atterrit sur une planète habitée par un peuple opprimé, et menacé par des anthropoïdes mi-hommes, mi-lions.

Retour au noir & blanc le temps d'un épisode, Doug Moench marie avec maladresse science-fiction et fantasy, en essayant de complexifier l'intrigue par l'introduction d'une troisième faction. La composante sur la rébellion reste au ras des pâquerettes et la dimension romantique enfile les clichés. Sienkiewicz est alors débutant, singeant les dessins de Neal Adams, sans en avoir le talent. Bob McLeod est incapable d'introduire des nuances dans les expressions des visages. 1 étoile.

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- Marvel spotlight 6 & 7 (1980, scénario de Doug Moench, dessins et encrage de Tom Sutton) - le premier épisode propose une nouvelle version des origines de Star Lord, et du maître du Soleil. le deuxième est une sorte de parabole : Peter Quill aidant un habitant déchu (on l'a privé de ses ailes), devant s'intégrer dans la société des individus dépourvus d'ailes.

Doug Moench a perdu sa capacité à imaginer des histoires de science-fiction intelligentes. le premier récit répète les origines de Peter Quill en condensant le tout premier épisode de Steve Englehart, avec une relecture inutile du maître du Soleil. le deuxième épisode se veut une métaphore sur le cycle de la vie et un paradis auquel on accède après avoir accompli de bonnes actions. le résultat est plan-plan et basique, avec une morale incompréhensible. Les dessins de Tom Sutton sont assez laids et se rapproche du registre superhéros. Seuls quelques décors sortent du lot. 1 étoile.

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- Marvel Premiere 61 (1981, scénario de Doug Moench, dessins et encrage de Tom Sutton) - Séparé de son vaisseau, Star Lord se retrouve sur une planète inhabitée, peu hospitalière, mais où il découvre des vestiges d'une ancienne civilisation.

Les dessins de Tom Sutton sont toujours aussi peu agréables à la vue, amis avec une vraie capacité à créer un environnement substantiel. le scénario de Moench est un peu pataud, mais avec une idée directrice plus originale et plus lisible, cohérente du début jusqu'à la fin. 3 étoiles.

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- Star Lord (minisérie en 3 épisodes de 1996, scénario de Timothy Zahn, dessins, encrage et couleurs de Dan Lawlis) - Plusieurs années dans le futur, Peter Quill n'est plus qu'une légende. Sini Quarrel doit intégrer l'ordre des Probiti, un ordre policier doté de pouvoirs dérogatoires. Sur la planète où il est affecté, il essaye de comprendre pourquoi son prédécesseur a disparu. Au cours de ses explorations, il découvre Ship (le vaisseau de Star Lord) qui a perdu la mémoire.

Timothy Zahn (écrivain de science-fiction, par exemple Star Wars, tome 2 : La trilogie de Timothy Zahn) raconte une histoire de complot et de trahison, sans jamais parvenir à donner de l'épaisseur à ses personnages. Pas un seul ne dispose de plus d'un trait de caractère, avec d'un côté les bons et de l'autre les méchants. le récit est plat et linéaire, sans aucune tension narrative.

Les dessins de Dan Lawlis sont jolis, avec une mise en couleurs soignée. Toutefois, dès que le regard s'attarde sur une case, le lecteur constate la simplicité de chaque composition et la banalité des décors, ainsi que des mises en scène sans grâce. 1 étoile.

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- Au final ce recueil s'adresse aux complétistes qui veulent tout savoir de ce personnage obscur qu'est Star Lord (dont la nouvelle incarnation dans les Gardiens de la Galaxie de Bendis s'autosuffit), ou qui veulent découvrir 52 pages très réussies, réalisées par l'équipe légendaire de Chris Claremont, John Byrne et Terry Austin.
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