Les "et si" ne servent jamais à rien dans la vie.
j'aimerai aller me mettre dans une pièce au calme avec ma tasse de thé et ne plus parler à un être humain jusqu'à demain. Au plus tôt.
Thomas n'est pas exactement du genre sportif. Il préfère se considérer comme un artiste torturé. Il dessine, rédige des poèmes et boit beaucoup plus de café que de raison.
Elle me demande si je ne me suis jamais sentie négligée, ou ignorée par mes parents suite à la disparition de Laurel. Je réponds la vérité : si, en permanence.
Mais ma sœur et moi connaissons la vérité. Nous savons que parfois, nous devons faire ce qu'il est nécessaire pour protéger notre famille dans la vie.
Ce n’était pas juste. Evidemment que ça ne l’était pas. Chaque petite victime d’enlèvement devrait être une priorité […] Ils ne voulaient pas regarder la vérité en face, celle qu’ils contournaient en sautant, sans ciller, telle ou telle brève d’un paragraphe sur la disparition d’un jeune Noir qui habitait une cité de Londres.
On ne devrait jamais renoncer à l'espoir, peu importe combien la situation peut paraître dramatique.
Parfois, c'est mieux de ne pas se comporter comme si tout allait bien, d'exprimer les choses franchement avant que quelqu'un d'autre ne le fasse.
- Désolée ! J'ai oublié qu'on n'a pas le droit de critiquer les gens comme elle. Les "victimes". Ça doit être assez cool, en fait, comme statut. C'est un peu comme de gagner un passe gratuit pour se comporter comme une connasse jusqu'à la fin de ses jours, t'en penses quoi ?
Je sais que je devrais défendre ma sœur. [...] Mais c'est vraiment réconfortant de parler à quelqu'un qui ne considère pas Laurel comme une putain de sainte, pour une fois. Un vrai bol d'air frais au milieu de la puanteur fétide de ma nouvelle vie.
J'espère que c'est vraiment Laurel, et qu'elle nous reconnaîtra, bien que j'en doute. Et que personne ne mourra dans un accident en se rendant au poste de police. Que les choses changeront, mais pas trop quand même. Qu'on n'oubliera pas que j'existe quand la fille parfaite sera revenue.
Je crois que j'ai enfin trouvé la fin de ma phrase : j'espère...