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Citations sur Le Royaume du Nord, tome 4 : Amarok (15)

Les chômeurs en avaient tellement marre de crever de faim qu'ils faisaient la queue pour s'engager dans l'armée. La queue pour mourir, c'est un comble!
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Il y a quelque chose d'inquiétant dans cette montée de la peur Il s'efforce de ne pas allonger le pas d'un pouce. A mi-distance, il s'arrête même pour rallumer sa pipe Le garçon courbé sous sa charge atteint les premiers arbres. Il se retourne. Il fait des gestes. Pour un peu, Raoul s'arrêterait encore. Il continue pourtant. L'angoisse qui habite son compagnon ne le gagne pas, mais il la sent si douloureuse qu'il n'a pas le courage d'y ajouter Pourtant, il ne fera rien qui puisse laisser penser un instant à Timax qu'il partage ses craintes.
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_C'est peut-être pas la bonne saison, mais si t'as pas compris que la chasse est ouverte, c'est que tu vieillis, ma pauvre Catherine Est-ce que tu te figures que je vais laisser les jeunes se faire ramasser comme des rats musqués?
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_Si le sergent est mort, est-ce qu'on va dire que je voulais le tuer?
_Y aura du monde pour te défendre. Y avait des témoins. Moi, je sais pas bien, la justice, c'est compliquée. Tu l'as tabassé. C'est vrai, mais c'est aussi un petit peu un accident.
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— Faut pas oublier, curé : c’est pas un Indien, c’est pas un trappeur ou un épicier qu’il a tué, c’est un de l’armée. Dans ce putain de monde, tous les hommes ne pèsent pas le même poids. Vous voyez ce que je veux dire ?
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En ce moment, le trappeur se trouve juste à la frontière des bruits. A l'endroit où ils se rencontrent, se heurtent, se repoussent et finissent par se marier. Celui de la forêt paraît plus puissant que celui du fleuve, pourtant il ne l'écrase pas totalement. Que ce soit dans les arbres ou sur l'eau, c'est toujours le vent qui va de la gueule, mais avec un langage différent. Le dialogue n'est jamais régulier. Il passe de la joie à la colère. Raoul connaît ses propos depuis toujours ; à chaque départ il les retrouve avec le même bonheur.
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- Ecoute-moi, maudit fou !
Catherine est redevenue soudain la sœur aînée ; la femme raide comme un pieu, devant qui tout le monde a toujours plié. Le métal de son regard luit, ses rides expriment la volonté, le besoin intense d'être entendue. S'approchant de son frère, elle l'empoigne par les revers de sa grosse veste et le secoue. Il y a dans ce geste tout l'amour que le regard et la voix se refusent à exprimer.
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Le chagrin, ça noie la volonté.
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Quelques grands nocturnes passent au dessus de sa tête en froissant le velours de la nuit.
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Sa langue est rêche, à demi paralysée. Déjà de la glace se forme tout autour de sa bouche et sur son visage mouillé.
Il se sent bien. Sa fatigue l’enveloppe. Elle le berce. Elle est un baume infiniment doux. Elle étend sous lui un duvet moelleux.
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