L'aventure continue, et elle s'amplifie, s'enrichissant de combats épiques, d'univers de rêves et d'émotions.
ATTENTION SPOILER!!
Ce tome se déroule presque entièrement en mer, ce qui change beaucoup des tomes précédents. Comme toujours,
James Clemens, par son imagination hors du commun, parvient à créer des lieux plus extraordinaires les uns que les autres. En effet, j'ai beaucoup aimé la sargasse, forêt maritime vivante dotée d'une volonté propre, ou encore les énormes léviathans, monstre marins servant d'habitat aux mer'aï. Toute cette magie nous transporte à des années lumière de notre petite existence humaine, et nous implique dans l'histoire au même titre qu'un ami d'Elena.
Côté personnage, il n'y a pas, contrairement aux autres tomes, beaucoup de nouveautés, et c'est tant mieux, car on peut davantage s'attacher aux anciens.
En ce qui concerne l'action, nous ne sommes pas en reste dans ce tome où la bataille de la fin nous emmène au coeur d'un conflit entre différents peuples qui s'allient contre les forces du mal. Certes c'est assez cliché, mais ça fonctionne toujours aussi bien. Et quand les navires flottants elfes arrivent à la rescousse, le lecteur arrive au paroxysme de son excitation, soulagé de voir l'issue du conflit tourner en faveur des gentils (car c'était très mal parti !)
J'émettrai toutefois quelques bémols, qui m'ont un peu dérangé. Tout d'abord, mon sentiment après la lecture du tome 2 s'est un peu confirmé, à savoir que l'histoire prend parfois l'allure d'un jeu vidéo. En effet, Elena se bat toujours contre un méchant plus fort que le précédant, et elle apprend toujours un nouveau sort pour s'en débarrasser. de plus, certains ennemis que l'on croyait morts, comme Rockingham par exemple, réapparaissent comme par magie, ressuscité et doté de pouvoirs terrifiants (là on bascule carrément dans le manga avec les ennemis qui ne meurent jamais).
Enfin, une autre chose qui m'a dérangé, c'est qu'Eril était en train de tomber amoureux d'Eléna (et vice versa), alors qu'elle n'avait que quatorze ans (et lui 500)!!! Ça fait un peu glauque quand on y pense!
James Clemens a réglé ce problème en faisant vieillir l'héroïne de 4/5 ans (processus auquel j'adhère très rarement dans la fantasy).
Bref, mis à part ces infimes détails qui ne gêne probablement que moi, ce tome reste un très bon livre de fantasy. Il ne me tarde qu'une chose, lire le quatrième, ce que je vais faire insensément sous peu...