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Les bannis et les proscrits tome 5 sur 5

Isabelle Troin (Traducteur)
EAN : 9782352943273
600 pages
Bragelonne (30/11/-1)
4.3/5   306 notes
Résumé :
Ce sera bientôt l'ultime combat contre le Seigneur Noir. Elena la sorcière a regagné l'île de Val'loa où elle espère reconstituer ses forces. C'est alors qu'Harlequin Quail entre en scène, un petit homme en costume de bouffon qui se prétend espion. Il revient tout juste de la forteresse de Noircastel où subsisterait l'un des portails du Weir, le plus puissant, avec lequel, dans une lune à peine, le Seigneur Noir instaurera un règne maléfique. Elena et la puissante m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà. Cette série est enfin terminée pour moi. Ce cinquième tome était à la hauteur de mes espoirs. L'action a toujours été présente, les rebondissements se sont enchainés et les révélations m'ont coupé le souffle. Je sais enfin qui est le mystérieux auteur des parchemins Kelvish et pourquoi ils ont été interdits ! Ces questions me taraudaient depuis looongtemps (trois ans et demi, en fait).
Le volume 4 m'avait beaucoup déçue et j'ai mis du temps avant de trouver le courage de poursuivre les aventures d'Elena. Je m'y étais ennuyée presque tout du long. Car Les Bannis et les Proscrits ont beau avoir de bons côtés, ils ont aussi des points faibles très récurrents et donc très énervants.

L'écriture est restée fidèle à elle-même tout au long de ces tomes : fluide, mais pas merveilleuse. Les mêmes expressions reviennent continuellement : l'éb'ène est une pierre « si noire qu'elle semble aspirer la lumière au lieu de la refléter », Ragnar'k apparaît toujours dans un tourbillon ou dans une « explosion d'écailles et de griffes argentées »… (D'ailleurs, l'argent est un des métaux les plus malléables au monde : comment ses griffes et ses crocs peuvent-ils couper quoi que ce soit ?)
Les descriptions sont souvent inutiles car elles sont très répétitives. Au début, je lisais mécaniquement ces descriptions en me demandant ce que j'allais me faire à manger le midi. Mais sur la fin, ça commençait vraiment à me pomper.
Au moins, le tome 5 offre plus d'action que le Portail de la Sor'cière, où je me suis clairement endormie. En fait, le premier et le dernier volume étaient les meilleurs de la série, ce qui me fait penser qu'il aurait peut-être mieux valu que l'auteur ne fasse qu'une trilogie ou une tétralogie. Trop de longueurs parsèment les livres médians.
La fin, elle, est bel et bien une vraie fin, mais elle laisse présager un gros changement pour la suite. Elle est donc très réussie. Malgré tout, j'ai regretté qu'on n'en sache pas plus sur l'avenir des personnages : que leur arrive-t-il après ?

J'ai également remarqué qu'il y avait beaucoup de fautes de frappe dans les derniers chapitres de mon édition (Milady), du style « sakl'tum », « Chi » au lieu de « Cho » (deux fois sur la même page !), « liée » au lieu de « Liée » et ainsi de suite. Les correcteurs étaient vraiment impatients d'arriver à la fin ?

L'univers est trop manichéen pour moi. Les opposants sont tous des bêtes difformes et cruelles, les alliés décrivent les terres proches de Noircastel comme des terres de désolation, des mers instables ou les icebergs côtoient des eaux fumantes ou les récifs sont ravageurs. Tyrus regarde ce paysage détruit et son coeur se serre d'inquiétude quand il se dit que c'est là le monde que veut le Coeur Noir. Mais je me suis demandée pourquoi : qu'est-ce qu'un monstre mégalomane comme lui pourrait bien faire d'un univers désolé où presque plus aucune vie ne demeure ? Ça n'a aucun intérêt !

J'ai pas pu m'empêcher de noter que le continent d'Alaséa est morcelé selon les quatre points cardinaux : le Grand Mur du Nord et le Grand Mur du Sud, Château Mryl au nord et Tular au sud, le Grand Croc du Nord et le Grand Croc du Sud, les Contrées du Couchants à l'ouest, les plaines de Stendi à l'est, le Grand Océan à l'est et l'Océan du Couchant à l'ouest. Et la grande séparation des terres dans un axe est-ouest grâce aux montagnes centrales. Étrange... Est-ce que c'est voulu et pourquoi ?
Autre chose : tous les peuples (mer'ai, el'phes, n'ains…) révèrent une seule et unique déesse, la Douce Mère. « Mère d'en-haut » et « douce Mère » sont des jurons internationaux. Avouez que pour des créatures aussi différentes et parfois, avec aussi peu de contact, il aurait été mieux de faire des religions plus variées. Ils ne peuvent pas tous avoir la même mythologie, quand même !

Les personnages ont une sacrée propension à renaître :

J'ai eu l'impression que l'auteur faisait de réels efforts pour me rendre Mogweed antipathique – tout spécialement dans le tome 4. Il passe son temps à se cacher derrière ses camarades dès qu'une ombre bouge et se permet en même temps de réfléchir à la meilleure manière de les trahir. Il est terriblement froid envers son frère qui, pourtant, ne cherche qu'à le protéger – comment des jumeaux peuvent être aussi différents ?
Mais son personnage gagne en profondeur dans les toutes dernières pages de la saga. Enfin (enfin ‼) il rassemble son courage à deux mains. Et la dernière chose qu'on le voit faire pour son frère m'a touchée… Finalement, peut-être que je vais pas le détester tant que ça, celui-là. Je regrette quand même que personne n'ait pu déjouer son double jeu et qu'il s'en sorte sans une explication.

Pour moi, le défaut principal des Bannis et des Proscrits est que les protagonistes manquent de profondeur (excepté Mogweed, du coup). Les histoires d'amour sont évidentes et clichées, sans relief et sans surprise.
Et les méchants ! Les méchants sont mauvais UNIQUEMENT parce que c'est dans leur nature (ou parce qu'ils sont possédés par de viles entités démoniaques). Aucune explication sur leurs actions et aucune nuance dans leur noirceur. Toutefois, certains sont corrompus, et donc leur nature est transformée et DEVIENT mauvaise. Mais d'une manière tellement exagérée qu'elle n'est pas crédible. Encore, si ça se faisait sur la durée ; mais non, c'est immédiat.
Quant au méchant des méchants, le Coeur Noir, le Parjure, le maudit…

Un petit détail (mais qui a son importance) : TOUS les descendants de quelques illustres personnages ont EXACTEMENT les mêmes traits qu'eux. Elena, de la lignée de Sisa'kofa, lui ressemble tellement que Tol'chuk a failli les confondre, et ce dernier est le reflet parfait de son ancêtre. Je rappelle juste qu'il y a plus de cinq cents ans d'écart entre leurs naissances et que ce n'est pas possible d'être le portrait craché d'un aïeul aussi lointain. C'est un cliché trop récurrent dans les littératures de l'imaginaire.

C'était toutefois une série sympa à lire, quelques fois lourde, quelques fois bateau. Il y a des incohérences qui trainent par-ci par-là, mais en 3 550 pages, c'est normal de faire des erreurs. J'ai aimé le suspense, le gore (sauf à la fin, c'était too much), les révélations… Je n'ai éprouvé aucune assimilation aux personnages parce qu'ils sont trop simplistes (la plupart des alliés ne sont caractérisés que par un trait de caractère : Er'ril, l'emportement, Nee'lahn, l'écologie, Mogweed, la lâcheté, Fardale, le courage…). C'est fatiguant.
Je ne pense pas relire cette saga, même si je suis contente de l'avoir découverte.
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Suite à l'avant dernier volet plus que renversant, je n'ai pas eu envie d'entrecouper mes lectures et me suis directement plongé dans la suite des aventures d'Elena et ses nombreux compagnons de route. Malheureusement et quand bien même j'ai apprécié cet ultime épisode, ce dernier m'a semblé manquer de panache et d'audace en comparaison de ce que nous a précédemment offert James Clemens.

En effet et pour la première fois, j'ai ressenti certaines longueurs dans le déroulement de l'intrigue. Sans pour autant manquer de piment, L'Étoile de la Sor'cière manque parfois cruellement d'action et de punch. Je ne suis pas habitué à ce que l'auteur s'attarde tant et cela m'a parfois dérangé et freiné dans mon immersion. D'autant plus que certains retournements de situations ou d'autres révélations ne m'ont pas semblé à la hauteur de toutes les promesses laissées présager dans ses précédents écrits même si ce dernier le laisse aucune question en suspend. Ainsi et quand bien même j'ai apprécié découvrir la conclusion de cette série, cette dernière se démontre réussie mais souffre d'un manque d'apothéose et se dévoile peu spectaculaire et fortement linéaire. James Clemens semble alors prendre que trop peu de risques et après avoir fait braver tant et tant de dangers à ses personnages, je m'attendais à une finalité épique et bouleversante et ce ne fut pas tout fait le cas. Ce dernier suit le schéma traditionnel du genre et seule la poésie de sa conclusion sauve la donne. Indéniablement, le titre de ce dernier volume est des plus évocateur et pourtant je ne m'attendais pas à autant de poésie et encore moins à de magie. Celle-ci baigne et immonde totalement l'univers de l'auteur et se veut d'une puissance renversante. C'est pourquoi, en réalité et avec quelques passages réduits, je suis certain que ma lecture aurait été bien moins monotone et toute aussi excellente.

Néanmoins et peu importe ces légers manques, je suis plus que triste de devoir faire mes adieux aux attachants et éloquents personnages composant cette palpitante et magistrale épopée. L'auteur mise bien plus sur ces derniers que sur son intrigue et cela se ressent totalement. Ainsi, chacun se dessine à son apogée dans cet épisode et tous auront le droit à leur propre conclusion même si, au vu de leur toujours plus important nombre, certains traitement peuvent sembler manquer de profondeur. Néanmoins et en ce qui concerne les personnages principaux, j'ai adoré les choix réalisé par James Clemens quant à Elena et Joach, tant chacun d'eux s'est à nouveau vu mis à nu lors de cette ultime bataille. Ces protagonistes centraux brillaient déjà grâce à leur construction ainsi que leur profondeur et j'en ai été encore davantage saisi par leur complexité et leur moralité durement mis à l'épreuve. Mieux encore, l'auteur boucle la boucle avec réussite et brio en apportant toutes les réponses à nos questions. Les identités encore secrètes sont dévoilées et j'ai été surpris de découvrir qui se cachait derrière l'auteur de ces livres interdits. Finalement, ce dernier laisse des pistes dans chacune de ses oeuvres et bien que plus qu'évident, j'ai réussi à me faire surprendre par ce choix plus que certain.

Enfin et malgré une narration légèrement plus bancale et moins entrainante qu'à l'accoutumé, James Clemens apporte un point final des plus juste quand bien même l'absence d'audace et d'ambition. Ainsi, j'ai pris un incroyable plaisir à suivre les dernières aventures d'Elena et sa bande de parias à laquelle je me suis plus qu'attaché et que je ne suis pas prêt d'oublier.
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Enfin le final tant attendu ! C'est un tome périlleux et j'ai eu peur un moment d'être déçue, il faut dire que Clemens avait placé haut la barre et les attentes de ses lecteurs.

Petite frayeur donc parce que le tome prend du temps à véritablement démarrer, j'ai eu peur que la fin soit finalement précipitée, expédiée dans les derniers chapitres.
Au final c'est juste que Clemens savoure un peu son final, et je pense prend un malin plaisir à faire lambiner un peu son lecteur (le vilain !), le pire c'est que ça marche !
En même temps il peut véritablement se le permettre, le déroulement de cette conclusion est vraiment réussi et alterne avec un bon rythme suspens, émotion et action.

On a également le droit à quelques scènes attendues au milieu du flot de surprises et de rebondissements (j'ai presque crié de joie à la mort d'un des personnages quelque chose du style "vlan dans tes dents"). Autant vous dire qu'on est vraiment pris dans cette lecture et que plus on avance plus on a de peine à lâcher le livre !!

La révélation finale et le choix décisif d'Elena m'ont surpris mais pas véritablement emballée je dois dire... Plus sur la forme que sur le fond d'ailleurs ! Déjà dans le tome précédent je trouvais que les scènes se déroulant dans les portails / dans la magie étaient assez floues et un peu ennuyeuses, c'est encore le cas dans ce tome.
Il est toutefois plus qu'appréciable que Clemens ne laisse aucune question en suspens, le lecteur a toutes les réponses qu'il attendait, jusqu'aux fameuses introductions et avertissements sur le contenu du livre qui restaient jusque là assez mystérieux !

En résumé Clemens démontre dans ce final qu'il maîtrise sa saga et nous livre une conclusion à la hauteur du reste de la série. Si on peut lui reprocher quelques zones de flou c'est plus au sujet du style de narration de certaines scènes que de sa trame.
Il est plaisant d'être à la fois contentée sur ses attentes de lecture et de se voir fournir même plus à la fois que ce que l'on attendait, les bonnes surprises ont toujours du bon !

S'en est donc fini du périple de la sor'cière, je garderai cependant un oeil sur Clemens !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Je vais essayer de ne pas spoiler, mais bon, sans ça, ça va être court, parc que j'aurais beeeeaucoup à dire sur des points d'histoire, qui se trouvent donc tous à la fin du bouquin.
On sait déjà que j'aime le style de l'auteur, et que vous aussi, sinon vous n'en seriez pas au 5° tome. On aime donc le style, l'histoire, les pleins de rebondissements, l'enchaînement quasi sans pause, le monde riche, les personnages nombreux, tout ça tout ça.
Mais bon, là c'est le dernier tome, et si notre auteur clos l'intrigue principale (Elena, Cho, Chi, le Seigneur Noir, la fin du monde), moi, je veux plus détail. Il y a plein de personnages et la fin nous annonce grosso modo "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" (dans les limites du possible anatomique, je suis pas bien renseignée sur les croisements inter-raciaux). Et c'est là que pour bien me faire comprendre, je dois dévoiler 2-3 points:



Toujours est-il que je clos à regret (et à nouveau) cette saga, qui fut riche en émotions, en découvertes et qui me laisse du coup un peu seule avec (juste) une trentaine d'autres livres à lire.
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Nous arrivons enfin à la conclusion de cette longue mais passionnante histoire pour l'affrontement ultime entre Elena et le mystérieux Seigneur Noir. Mais avant d'en arriver là de nombreux préparatifs vont être nécessaires et les problèmes vont rapidement s'accumuler.

Ce dernier tome est un bon condensé, de l'action, de l'émotion, du suspens, tout est là pour tenir le lecteur en haleine jusqu'à une conclusion pas si évidente qu'on aurait pu le craindre.

Pour conclure sur la saga, si on veut lui faire un reproche on pourra toujours parler d'un manque d'originalité, combien de fois a-t-on déjà lu cette histoire de jeune garçon/fille qui se découvre un pouvoir qu'il va devoir apprendre à maîtriser pour sauver le monde en Fantasy ? Mais pour le reste on ne peut absolument rien lui reprocher, le rythme est excellent, l'univers vaste et riche, les personnages attachants et pas trop manichéens et l'intrigue nous surprend régulièrement. Comme tout ça est porté par une écriture claire et efficace autant dire que "Les bannis et les proscrits" mérite largement son excellente réputation.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Kast obtempéra, mais il lui fallu l'espace d'une demi-inspiration choquée pour comprendre ce qu'il voyait. Deux bols ovales reposaient sur la table. Chacun d'eux avait des bords dentelés et était sculpté dans de l'éb'ène. Puis le sanguinaire se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de récipients, mais des deux moitiés d'une même coquille.
- Vous l'avez ouvert ! hoqueta-t-il.
- Ça n'a pas été difficile, dit Sy-wen au niveau de son épaule, le bras toujours passé autour de la taille. Il n'a fallu qu'un peu de sang.

Elle désigna un des érudits, un jeune acolyte à en juger par sa ceinture jaune, qui gisait affaissé contre le mur. Sa robe blanche était toute tachée sur le devant. On lui avait tranché la gorge.
- En fait, plus qu'un petit peu, admit Sy-wen
Kast eu un mouvement de recul, mais le bras de la jeune fille le retint avec une force incroyable. Il voulut se dégager. D'autres mains le saisirent par-derrière et le maintinrent avec une poigne de fer.
- Que ... ? parvint-il à articuler.
Frère Ryn fit un pas vers Sy-wen.
- Un dragon à nos ordres. tu t'es bien débrouillée, petite.
Alors, Sy-wen lâcha Kast et lui fit face tandis que les érudits continuaient à le tenir.
Frère Ryn leva sa main. Une créature gélatineuse reposait dans sa paume. ses tentacules ondulaient sur le poignet et le long de l'avant-bras du moine. L'un d'eux se tendit vers Kast en tâtonnant à l'aveuglette. La minuscule bouche qui le terminait s'ouvrit avidement.
Kast blêmit.
- Tu connais ce petit monstre ? interrogea frère Ryn.
Kast en avait entendu parler. Bien des lunes auparavant, ses semblables avaient possédé l'esprit de tout l'équipage d'un bateau pirate en provenance de Port Rawl. Elena et ses alliés en avaient tout juste réchappé vivants.
- Récemment, le maître a procédé à quelques petites améliorations, roucoula frère Ryn. Celui que tu vois appartient à la nouvelle génération.
- C'est le dernier. Nous l'avons gardé pour toi, ajouta Sy-wen.
Kast lutta pour se dégager.
- Mais il reste une centaine d'autres œufs au fond de la mer, reprit frère Ryn. Chacun d'eux abrite une vingtaine de ces merveilleuses créatures.
- Et nous allons les repêcher pour notre maître, se réjouit Sy-wen. Toi et moi.
- Jamais, cracha Kast.
- Tu n'as pas le choix, mon amour. (Sy-wen tendit la main vers la joue de son compagnon et, dans un murmure moqueur, articula :) J'ai besoin de toi.
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Il y a très longtemps, j'ai quitté cette forêt à tes côtés, dit-il avec raideur. J'ai été témoin de ta transformation - de fillette en femme, de sor'cière en reine. Et même si nous n'avons pas pu échanger le moindre mot pendant de nombreuses lunes, j'ai toujours connu ton coeur. Je ne t'abandonnerai pas maintenant. Cela m'est impossible. ton odeur est dans mon sang. Tu es ma meute.
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- Le futur n'est jamais gravé dans la pierre. Parfois s'ouvrent des chemins que nul n'avait aperçus.
Elena se tordit le cou. Elle vit Tol'chuk contourner Er'ril et, par-delà le lac argenté, fixer son jumeau ténébreux.
- Pourquoi ? demanda-t-il simplement.
- Regarde, chuchota tante Fila près d'Elena. Parfois, un seul mot suffit pour infléchir le cours du destin.
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- Elle a donné sa vie pour nous prévenir. Elle sera honorée… et vengée. Je le jure sur notre nouvelle famille.
Et il tendit une main griffue vers les autres.
Magnam fut le premier à s'avancer et à poser sa main sur celle de l'og're. Fardale vint ensuite, stoïque, impassible, mais ses yeux brillèrent plus fort comme il imitait ses compagnons.
Jaston sentit un frémissement dans l'air, quelque chose de plus grand qu'eux tous. Il s'avança et, à son tour, posa sa main sur celles des autres.
Lentement, Jerrick se leva. Le capitaine el'phe rejoignit ses compagnons. Il tendit le bras et, avec un dernier coup d'oeil vers sa bien-aimée, laissa sa paume toucher le dos de la main de Jaston.
- A cet instant quelque chose d'électrique passa entre eux, une étincelle crépitante qui ne devait rien à la magie el'phique.
- Unis, chuchota Tol'chuk.
Au loin, le tonnerre gronda, ponctuant ce simple mot.
- Une tempête approche, marmonna Magnam.
Nul ne le contredit.
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— Quand tout ça sera terminé, je vais m’acheter un petit bout de terre dans les plaines. Un endroit sec, où je n’aurai rien d’autre à grimper que les marches de mon porche.
— Et les montagnes ? s’étonna Tol’chuk. Et la mine ? Je croyais que les n’ains n’aimaient que ça.
Magnam émit un bruit grossier.
— Qu’elles aillent se faire foutre ! J’en ai terminé avec les tunnels sombres et les cavernes humides. À partir de maintenant, je ne veux plus que de la prairie verdoyante, des champs à perte de vue et un panorama le plus dégagé possible !
Tol’chuk secoua la tête.
— Tu es un n’ain bizarre.
— Et tu n’es pas non plus un og’re particulièrement typique, répliqua Magnam.
Tol’chuk haussa les épaules. Durant son périple à travers les contrées d’Alaséa, s’il avait appris une chose, c’est que nul ne pouvait être jugé sur sa seule apparence. Chaque personne possédait des profondeurs cachées au premier abord.
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