« - Souviens-toi, mon enfant, la vie n'est pas une ligne droite. Elle est faite de cycles. le désert prend, mais il restitue aussi. »
Tout commence avec un black-out. Puis l'explosion. Un morceau entier du British Museum part en éclats avec l'électrification accidentelle d'une statue antique. A l'intérieur de la statue, stupeur : un coeur en fer gravé, qui serait le point de départ d'un jeu de piste grandeur nature menant à la cité d'Ubar, l'Atlantide du Désert. Plusieurs organisations se mobilisent : l'officielle, bien évidemment chapeautée par l'armée américaine (que ferions-nous sans eux), la moins officielle, sous la direction d'une jeune femme tyrannique et un mystérieux Ministre, et la pas officielle du tout, c'est-à-dire une tribu du désert. Les fauves sont lâchés. Et n'oubliez pas : premier arrivé, premier servi !
Ce livre est une chasse au trésor. Une chasse au trésor très dense, très longue, mais une chasse au trésor quand même. Les critiques désignent unanimement
James Rollins comme un romancier « de plage », je pense que
Tonnerre de Sable fait exception à la règle car parfois, j'avais un peu de mal à suivre et le bouquin est quand même assez épais, en version numérique en tout cas ! Ce qui ne m'empêche pas d'avoir absolument adoré l'histoire, les personnages, la mécanique, bref tout. Un seul petit bémol : la présence de quelques longueurs persistant tout au long du récit...
Toujours en version numérique, je n'ai pas vu ces fameuses coquilles à répétition dans le texte. Il y en avait bien quelques-unes, mais elles n'étaient pas flagrantes. Ou alors, elles l'étaient, mais j'étais tellement pris dans l'histoire que je ne leur ai pas prêté attention (vraisemblable) ! En revanche, ce qui m'a plus gêné, c'est le fait que les employés
City Editions ne connaissent pas la fonction Justifié pour les paragraphes de texte. Lire tout un bouquin en mode Aligné à gauche, c'est très rebutant au premier abord... Je ne sais pas si c'est la même chose en version papier ?
Niveau traduction, c'est tout de même assez astucieux de transformer la banale Tempête de Sable du titre anglais en un plus pittoresque
Tonnerre de Sable. Un
tonnerre de sable, c'est un phénomène météorologique qui ne court pas les rues, si ? Moi, en tout cas, j'en vois pas beaucoup... Finalement,
City Editions a rebaptisé il y a peu le récit en
La Cité de l'Enfer. Aux antipodes du texte original, certes, mais au moins c'est une expression logique !
Et ainsi s'achève la petite chronique de ma découverte de
Tonnerre de Sable, premier volume de la longue épopée Sigma Force, 10 tomes publiés dans la langue de
Molière à ce jour. Et ce n'est pas fini...
Bonnes lectures ! :-))