Plus lard, étudiant en droit, il copiera encore, — il copiera d'ailleurs toute sa vie — et, quand il aura à graver les Fragonard de Grasse, il commencera par en exécuter une copie peinte à la dimension de ses gravures, excellente méthode, trop peu suivie des graveurs de reproduction. Ses copies d'étudiant portaient surtout sur des dessins de Rembrandt, et ce travail, qui était pour lui un enseignement, détermina l'influence que le maître des maîtres exerça sur lui.
Que devenaient ces copies ? Elles étaient, à ce qu'il paraît, acquises par des marchands et revendues en Amérique. Il ne serait pas impossible qu'on en retrouvât dans quelques collections privées, sinon publiques. Desboutin, aux environs de sa vingtième année, ne s'enquérait guère de ce que devenaient ses oeuvres ; il ne voyait, à travers elles, que le sourire avenant de la grisette, le canotage à Asnières, ou les folles promenades, pleines de rires et de cris, sur les ânes de Montmorency !