Les jours heureux

«  Tout a commencé le jour où j'ai appris que ma mère était condamnée , ce matin du 4 février » ..
«  Mes parents avaient toujours quelque chose à vendre : un film, un festival, un livre , et je faisais partie de leur communication » …
«  Natalya brillait dans ce monde de l'apparence qu'est l'industrie du vêtement, ne vivant que pour et par l'image, aspirant à la légèreté » .
Quelques extraits de ce roman ? Histoire vraie ? .
L'histoire foisonnante , multiple, urgente , dense , fluide , une ronde au souffle puissant, riche , un peu épuisante d'un fils Oscar et de ses parents : Édouard Vian le père , a fondé une société de production de cinéma : LÉO LAURE BRAN'OVIC , , son épouse Laure, indépendante , belle, drôle ,lumineuse, est scénariste de films ,un mystère puissant les réunit , ils se sont mariés trois mois avant la naissance d'Oscar, ont divorcé lors de ses un an , se sont remariés à ses cinq ans , se sont à nouveau séparés pour ses quinze ans ….
À eux deux ils forment une sorte de légende : célèbres , trente films ensemble et un seul enfant ……

Léo a été élevé par sa grand- mère paternelle Viviane Laventi, est resté très lié à un cousin germain de son père , Christian, un agriculteur …
À vingt - neuf ans Oscar vit seul perché sous les toits dans un logement modeste à Paris , scénariste de séries télés il se débrouille très bien , tâche d'échapper à l'amour écrasant de ses deux parents ,le père charmeur ,impatient , dans l'intranquillité, parlant de tout et de rien, la mère toujours inquiète pour son rejeton , jamais dans la nuance….

Un roman où de très nombreux thèmes s'entrecroisent ,entre souffle romanesque ,profondeur assoupie sous les dorures des palaces et des grands hôtels , des marches du festival de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New- York, de la Grèce au Mexique avant d'être percutés par les secousses de la grande histoire , une grave maladie qui progresse , des énigmes …
Où l'on croise l'affaire Weinstein , de la fascination des monstres, le scandale Facebook- Cambridge Analytica , l'élection de Trump , Mee Too et la prise de parole des femmes ,Instagram et les confidences de Talya ,sa mission , son arrestation, les interrogatoires à New- York, la prison et la proximité avec Vladimir Poutine , dans les rues de Paris , sur un plateau de tournage ,au sommet des Alpes …
Autant d'amis , d'amants , d'amantes , combien de héros fantasques ou médiocres , attachants, ou compromis ,…
Ils jouent , se cachent , s'aiment , se grisent , se trompent , chacun semble porter un masque , aime la vie, même imparfaite ,follement , amoureusement vécue .

Un tourbillon où l'on voit Oscar se débattre , oser , dissimuler , grandir , avant enfin——- de comprendre .
Un vrai scénario de film fouillé , dense , au style remarquable , très élégant .

Ce roman du monde du cinéma , du voyage d'un saut de puce entre deux continents , multiple ,ample , très documenté retrace une époque , un milieu,—— loin , très loin de nos pauvres comportements quotidiens ——-un monde privilégié, optimiste ,parfois limite, où les addictions ne manquent pas, celui du monde artistique ,libre d'esprit , apte à tous les débats,aux destins inattendus , un diaporama d'images vertigineuses .

L'auteure nous livre un roman ambitieux , grisant ,à l'écriture magnifique dont on ressort épuisé !
Une conteuse remarquable !

On fait comment quand on est un jeune homme pour tomber amoureux lorsqu'on a comme parents, un couple équivalent à celui formé par Richard Burton et Elizabeth Taylor ? Que peut-on dire et ne pas dire lorsque l'un des deux découvre qu'il est atteint d'un cancer stade 3, agressif ?
A 29 ans, Oscar Laventi, dit Scaro vit seul, perché sous les toits d'un modeste logement à Paris. Il est scénariste de série télé et se débrouille très bien dans sa branche. Ses deux parents forment un duo insubmersible, toujours amoureux, toujours fâchés, flamboyant et créatif : Edouard Vian le père a fondé une société de production de cinéma LEO, Laure Brankovic, la mère est scénariste de films. Oscar a été élevé en partie par sa grand-mère paternelle, Viviane Laventi et reste très lié à un cousin germain de son père, Christian, agriculteur. Après une histoire d'amour compliquée avec une performeuse artistique, Esther qui l'a fait sombrer dans la dépression et la drogue, Oscar s'est reconstruit avec l'aide de sa mère. Alors quand il apprend qu'elle va mourir prochainement (elle refuse toute intervention et traitement) et qu'elle ne veut pas qu'Edouard soit au courant, le monde d'Oscar s'effondre, mais il doit tenir pour sa mère tandis que son père vit une histoire d'amour avec Natalya, jeune instagrameuse russe, très belle, mais qui semble vide et de peu d'intérêt. L'histoire va suivre sa course jusqu'au dénouement qu'on pense prévisible, mais qui surprend par sa gravité et sa beauté.
Décidément, l'auteur, Adelaïde de Clermont Tonnerre, me plaît bien. Ses romans ont du souffle, un sens du rythme et une richesse qui se cache sous de beaux habits et des dorures. On croise dans ce roman terriblement dans l'air du temps : l'affaire Wenstein (décidément même en prison, cet individu fait encore parler de lui : de la fascination des monstres), le Scandale Facebook-Cambridge Analytica et l'élection de Trump. Merci à Net Galley et aux éditions Grasset de pouvoir lire en avant première un roman qui me confirme que je vais garder un oeil sur l'auteur qui confirme avec ce troisième opus tout le bien que je pensais d'elle.

C'est ma découverte de cette auteure - grâce à mon club de lecture.
Même si, le dénouement n'était pas une surprise pour moi. je l'avais vu arriver depuis très tôt dans ma lecture. J'ai pris beaucoup de plaisir à vivre avec ce personnage.
Alors oui, l'événement du milieu de ma lecture fut un énorme choc pour moi, parce que je ne m'y attendais pas.
J'ai aussi beaucoup aimé le style d'écriture, les ambiances qui sont détaillées, les "paysages". Tous ces personnages n'évoluent dans un décor totalement vide comme c'est souvent le cas dans de nombreux romans.
J'ai un peu tardé à avancer dans ma lecture : il faut dire que les premiers chapitres m'avaient un peu fait peur quant au contenu de cette histoire : j'ai crains que ce ne soit un truc bien lacrymale.

Une belle découverte

Oscar, écrivain de séries, apprend que sa mère est atteinte d'un cancer stade 3. Elle est une grande scénariste et son père un célèbre réalisateur.
Alors qu'elle reste digne et forte face à la maladie dont elle fait un secret, Oscar met tout en oeuvre pour l'accompagner dans son désir de vivre intensément ses derniers moments.
Entre passé et présent, Oscar nous raconte ceux qu'il aime avec tendresse et passion…

J'ai eu du plaisir à découvrir ce roman vraiment rythmé, incisif, précis et éloquent.

L'auteure nous entraîne dans un monde captivant, auprès de personnages singuliers et passionnants.
La délicatesse de sa plume fait que nous ne nous sentons pas voyeurs de ses souvenirs racontés.

Ce roman est un voyage dans le temps, dans le septième art et au coeur de la vie d'êtres hors normes qui semblent avoir dévoré la vie selon leurs envies sans s'inquiéter de demain.

Le désir, les interdits, l'extrême fragilité de la vie et la dangerosité des extrêmes sont au coeur de cet ouvrage parfois poétique, parfois tragique.

Il me laisse avec une résonance sur l'amour inconditionnel, fou, passionné qui rime avec un toujours aussi beau que douloureux.

Certains ont vu dans le dernier roman d'Adélaïde de Clermont Tonnerre un roman de plage. Critique facile et idiote qui ne s'explique que par le moment de sa parution. Aussi peut-être, et c'est une des forces magistrales de la romancière, parce qu'elle nous offre un roman grave qui baigne dans le soleil et la lumière. L'auteure est une magnifique conteuse. Elle donne à ses personnages une profondeur et une consistance qui n'abolit pas leur mystère. Les jours heureux racontent un tout grand amour, les épreuves de la vie, la recherche d'identité d'un enfant devenu adulte qui doit éviter d'être écrasé par l'amour et la réussite de ses parents mais aussi une époque, le monde du cinéma, ses strass et ses gravités. Une jolie manière de montrer comment se créent des oeuvres. le roman décrit des parcours singuliers, le basculement d'une époque : de l'insolence et la légèreté de la fin du vingtième siècle incarné par l'amour qui unit les parents d'Oscar qui se trouvent, se perdent et se retrouvent sans jamais cesser de s'aimer à la difficulté d'être un homme, blanc de surcroît, au vingt et unième siècle. le propos est en prise directe avec les problèmes du temps : Me too, l'espionnage russe, l'amour virtuel mais touche à l'universel : comment s'accomplir dans la vie et comment s'accomplir dans la manière de la finir. Un beau roman sur l'amour d'un fils, sur l'amour d'un homme. Un roman qui se lit plus qu'il se raconte. Une belle réussite.

⭐️Jolie lecture d'été⭐️
Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à lire l'histoire de la vie de ce couple mythique, et bien pas du tout ! Je me suis retrouvée dans la vie de leur fils … J'ai beaucoup aimé le suivre, dans ses nombreuses quêtes. La plume de l'auteure est fluide et très agréable à lire.
J'ai passé un très bon moment de lecture. À lire sans attendre pendant vos vacances ☀️
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Cette lecture est une belle découverte !

Oscar est le fils d'un couple très célèbre du 7e art. Couple qui s'aime et se déchire, ils se quittent puis se retrouvent. Lorsque sa mère est atteinte d'un cancer dont elle veut en garder le secret, il va tenter de réunir ses parents, divorcé depuis quelques temps.

J'ai beaucoup accroché avec la plume de l'auteure, qui a su m'embarquer dans son univers. J'ai eu un peu peur au début de ma lecture en découvrant que l'histoire se passe dans le monde du cinéma, avec des personnages vivant dans le luxe. Finalement j'ai beaucoup aimé cette immersion.

Entre romance et roman d'espionnage, nous voyageons de la Grèce au Mexique, en passant par Courchevel et la Russie.

L'histoire a un bon rythme, pas de temps mort qui pourrait faire place à l'ennui. J'ai aimé les diverses thématiques abordées : les relations familiales, l'amour, la maladie, les coulisses du monde du cinéma, l'espionnage russe.

Je découvrirais avec plaisir les autres romans d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Encore une fois la plume de adelaide de clermont tonnerre m'a transportée! Et pourtant… Et pourtant le monde des paillettes, des strass, du cinéma et du festival de Cannes très peu pour moi! Ce n'est absolument pas un milieu qui m'intéresse. Malgré ce thème et grâce à sa façon d'amener les choses, à son talent de narratrice, j'ai lu ce roman sans m'ennuyer une seconde et avec l'impatience entre chaque chapitre du suivant!

Derrière cet univers ce qu'elle présente avant tout, c'est l'histoire d'une famille, d'un trio père-mère-fils soudé et fusionnel. Des personnages haut en couleur dont la vie ne peut pas être simple et cousue de fil blanc.

C'est ce que j'ai le plus aimé: découvrir cette/ces relations, leurs forces et leurs faiblesses. Découvrir progressivement comment le protagoniste principal déconstruit son image parentale pour voir ses parents comme ce qu'ils sont: des gens avec leurs failles aussi…

Tout du long enfin je me suis retenue de chercher sur internet si Laure Brancović et Édouard Vian ont réellement existes pour ne pas casser la magie du mythe, du décors, de l'histoire qui se déroulait sous mes yeux.

D'un « romanesque décomplexé », le roman nous entraîne dans la vie d'Oscar et de ses parents, des figures du cinéma. Aux affaires familiales déjà fort complexes, se mêlent des affaires sentimentales et s'entremêlent des thèmes d'actualité, l'accession de Trump à la Maison Blanche, le harcèlement, l'espionnage. Des intrigues s'ajoutent aux intrigues dans un rythme haletant. Lire Les jours heureux, c'est s'accorder une lecture-détente agréable.

C'est le premier roman que je lis de cette auteure. Elle écrit magistralement bien. J'ai ouvert le livre au hasard, j'ai lu quelques lignes et je l'ai acheté pour la qualité d'écriture. La très belle plume de l'auteure fait que ce roman se lit tout seul et je me suis laissée emportée par le récit bien que j'ai détesté le personnage d'Oscar, que j'ai trouvé insupportable avec ses états d'âmes permanents de petit garçon... de 29 ans... L'auteure nous fait voyager et aborde quelques thèmes contemporains comme le mouvement #MeToo, l'élection de Trump, Instagram... puis nous fait basculer de la romance au roman d'espionnage, ce qui a relancé mon intérêt à un moment où je commençais à m'ennuyer.
En conclusion, bien que je n'ai pas du tout accroché au personnage d'Oscar, qui est le personnage principal et le narrateur, et que je me sois parfois un peu ennuyée, ce roman s'est lu tout seul grâce à la très belle plume de l'auteure. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable mais je pense me plonger dans l'un des titres primés.