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3,63

sur 218 notes
«  Tout a commencé le jour où j'ai appris que ma mère était condamnée , ce matin du 4 février » ..
«  Mes parents avaient toujours quelque chose à vendre : un film, un festival, un livre , et je faisais partie de leur communication » …
«  Natalya brillait dans ce monde de l'apparence qu'est l'industrie du vêtement, ne vivant que pour et par l'image, aspirant à la légèreté » .
Quelques extraits de ce roman ? Histoire vraie ? .
L'histoire foisonnante , multiple, urgente , dense , fluide , une ronde au souffle puissant, riche , un peu épuisante d'un fils Oscar et de ses parents : Édouard Vian le père , a fondé une société de production de cinéma : LÉO LAURE BRAN'OVIC , , son épouse Laure, indépendante , belle, drôle ,lumineuse, est scénariste de films ,un mystère puissant les réunit , ils se sont mariés trois mois avant la naissance d'Oscar, ont divorcé lors de ses un an , se sont remariés à ses cinq ans , se sont à nouveau séparés pour ses quinze ans ….
À eux deux ils forment une sorte de légende : célèbres , trente films ensemble et un seul enfant ……

Léo a été élevé par sa grand- mère paternelle Viviane Laventi, est resté très lié à un cousin germain de son père , Christian, un agriculteur …
À vingt - neuf ans Oscar vit seul perché sous les toits dans un logement modeste à Paris , scénariste de séries télés il se débrouille très bien , tâche d'échapper à l'amour écrasant de ses deux parents ,le père charmeur ,impatient , dans l'intranquillité, parlant de tout et de rien, la mère toujours inquiète pour son rejeton , jamais dans la nuance….

Un roman où de très nombreux thèmes s'entrecroisent ,entre souffle romanesque ,profondeur assoupie sous les dorures des palaces et des grands hôtels , des marches du festival de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New- York, de la Grèce au Mexique avant d'être percutés par les secousses de la grande histoire , une grave maladie qui progresse , des énigmes …
Où l'on croise l'affaire Weinstein , de la fascination des monstres, le scandale Facebook- Cambridge Analytica , l'élection de Trump , Mee Too et la prise de parole des femmes ,Instagram et les confidences de Talya ,sa mission , son arrestation, les interrogatoires à New- York, la prison et la proximité avec Vladimir Poutine , dans les rues de Paris , sur un plateau de tournage ,au sommet des Alpes …
Autant d'amis , d'amants , d'amantes , combien de héros fantasques ou médiocres , attachants, ou compromis ,…
Ils jouent , se cachent , s'aiment , se grisent , se trompent , chacun semble porter un masque , aime la vie, même imparfaite ,follement , amoureusement vécue .

Un tourbillon où l'on voit Oscar se débattre , oser , dissimuler , grandir , avant enfin——- de comprendre .
Un vrai scénario de film fouillé , dense , au style remarquable , très élégant .

Ce roman du monde du cinéma , du voyage d'un saut de puce entre deux continents , multiple ,ample , très documenté retrace une époque , un milieu,—— loin , très loin de nos pauvres comportements quotidiens ——-un monde privilégié, optimiste ,parfois limite, où les addictions ne manquent pas, celui du monde artistique ,libre d'esprit , apte à tous les débats,aux destins inattendus , un diaporama d'images vertigineuses .

L'auteure nous livre un roman ambitieux , grisant ,à l'écriture magnifique dont on ressort épuisé !
Une conteuse remarquable !
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Si les voyage à la montagne, en Grèce, au Mexique puis en Russie sont enivrants, Adélaïde de Clermont-Tonnerre s'éparpille et sa touchante histoire de famille flirte pendant un temps avec une fade romance puis avec un film d'espionnage sans grand intérêt. La faute incombe à un personnage superflu qui emmène le roman sur une pente glissante et le détourne de #MeToo et de la jolie relation filiale qui y est dépeinte (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/11/les-jours-heureux-adelaide-de-clermont-tonnerre/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Il y a un mois j'ai découvert avec délectation la plume de Adélaïde de Clermont-Tonnerre, avec le dernier des nôtres. Plus que motivée pour poursuivre cette incursion dans la bibliographie de l'autrice, j'ai donc commandé Les jours heureux.

Me fiant au titre et à la jolie couverture je pensais lire un texte léger… mais je me suis trouvée immergée (pour mon plus grand bonheur) dans un roman profond, intelligent qui aborde avec finesse et sensibilité plusieurs thèmes de la littérature… et de la vie : l'amour, l'amour filial, la complicité, la passion, le désir, la maladie, la mort, le suicide, le deuil, les secrets de famille, la transmission, la création, la célébrité, les scandales, la politique, l'espionnage, …

PS : j'ai énormément apprécié toutes les références culturelles, sociétales, politiques, …qui ancrent le roman dans notre époque, ainsi que le petit clin d'oeil à Sandrine Collette dont j'aime aussi beaucoup les romans.

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On fait comment quand on est un jeune homme pour tomber amoureux lorsqu'on a comme parents, un couple équivalent à celui formé par Richard Burton et Elizabeth Taylor ? Que peut-on dire et ne pas dire lorsque l'un des deux découvre qu'il est atteint d'un cancer stade 3, agressif ?
A 29 ans, Oscar Laventi, dit Scaro vit seul, perché sous les toits d'un modeste logement à Paris. Il est scénariste de série télé et se débrouille très bien dans sa branche. Ses deux parents forment un duo insubmersible, toujours amoureux, toujours fâchés, flamboyant et créatif : Edouard Vian le père a fondé une société de production de cinéma LEO, Laure Brankovic, la mère est scénariste de films. Oscar a été élevé en partie par sa grand-mère paternelle, Viviane Laventi et reste très lié à un cousin germain de son père, Christian, agriculteur. Après une histoire d'amour compliquée avec une performeuse artistique, Esther qui l'a fait sombrer dans la dépression et la drogue, Oscar s'est reconstruit avec l'aide de sa mère. Alors quand il apprend qu'elle va mourir prochainement (elle refuse toute intervention et traitement) et qu'elle ne veut pas qu'Edouard soit au courant, le monde d'Oscar s'effondre, mais il doit tenir pour sa mère tandis que son père vit une histoire d'amour avec Natalya, jeune instagrameuse russe, très belle, mais qui semble vide et de peu d'intérêt. L'histoire va suivre sa course jusqu'au dénouement qu'on pense prévisible, mais qui surprend par sa gravité et sa beauté.
Décidément, l'auteur, Adelaïde de Clermont Tonnerre, me plaît bien. Ses romans ont du souffle, un sens du rythme et une richesse qui se cache sous de beaux habits et des dorures. On croise dans ce roman terriblement dans l'air du temps : l'affaire Wenstein (décidément même en prison, cet individu fait encore parler de lui : de la fascination des monstres), le Scandale Facebook-Cambridge Analytica et l'élection de Trump. Merci à Net Galley et aux éditions Grasset de pouvoir lire en avant première un roman qui me confirme que je vais garder un oeil sur l'auteur qui confirme avec ce troisième opus tout le bien que je pensais d'elle.
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Je ne remets pas en cause le talent d'Adelaïde de Clermont-Tonnerre. Elle a le chic pour narrer une histoire. Son talent, c'est aussi de nous la raconter comme s'il s'agissait d'une histoire vraie : un roman? Une biographie ? une histoire vraie romancée ? Un savant mélange que seule elle sait composer. Son récit met en scène un couple célèbre du cinéma Européen : trente ans de vie publique, des séparations, des divorces, de l'amour, de la passion, c'est tout cela qui unit Edouard Vian et Laure Brankovic. Leur fils unique c'est Oscar, un personnage discret, seul et qui semble fuir la vie à l'instar de ses parents qui la vivent à pleines dents.
Dans ce roman, la maladie, personnage omniprésent, fait son apparition dans la vie de sa mère. Elle agit là comme un déclencheur :"Tout a commencé le jour où j'ai appris que ma mère était condamnée." N'est ce pas là une phrase étrange pour le début d'un roman ? et pourtant ...
J'ai pourtant la nette impression de m'être perdue dans ce roman, qui, fait étrange, m'a donné l'impression de lire la fin avant le début ou peut être ne méritait tout simplement pas les 438 pages du récit. A découvrir pour les amoureux de cette écrivaine de talent ...


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Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous raconte l'histoire d' Edouard Vian et Laure Branković , couple très en vue du 7ème art, bons vivants, impétueux, qui vivent depuis de longues années un amour fusionnel tout en souplesse. Leur fils Oscar souhaite prouver qu'il peut lui aussi percer dans le monde artistique grâce à ses propres talents. Pour ce, il prend le nom de sa grand-mère paternelle Laventi. Mais la maladie vient s'immiscer et va entraîner nos trois protagonistes dans des situations où s'entremêleront amour, dilemmes, tendresse, énigmes et décisions ultimes.

Un excellent roman, captivant, des personnages attachants, beaucoup d'humour et très bien écrit !
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Conquise par l'écriture fluide et talentueuse, j'ai été fascinée par la relation triangulaire de cet homme avec ses parents. On sait que dans une fratrie de trois, ce n'est pas évident de trouver sa place car il y a toujours deux contre un. Ici, c'est la même chose : bien qu'aimé de ses parents, Oscar a du et doit trouver sa place auprès ce couple parental qui forme un tout absolu, immense et envahissant, d'autant que chacun est une personne reconnue. L'auteur confirme, pour moi, sa capacité à écrire de très bons romans, à faire voyager le lecteur dans son imaginaire narratif et romanesque. Et quand c'est fait avec brio, je ne m'en lasse pas.
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"Les jours heureux", un roman sublime et envoutant d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

"Les jours heureux", le dernier roman d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre aux éditions Grasset, un roman sublime et envoutant!

Oscar, fils du couple le plus en vue du cinéma européen, tente de se frayer une place et un prénom aussi bien dans ce milieu si fermé et intransigeant, qu'au sein de ce couple fusionnel et à la vie à la mort.

Il rencontre Aurélie, une jeune réalisatrice talentueuse et engagée, dont les idéaux féministes sont le moteur de ses réalisations pour dénoncer, entre autres, les prédateurs masculins régnant impunément dans ce milieu.

Ces personnages emblématiques nous emmènent sur des plateaux de tournage, dans les Alpes, en Grèce, au Mexique, sur les marches du festival de Cannes... à travers des jeux amoureux dangereux.

Un roman puissant et riche où les dialogues sont des répliques et les personnages des figures charismatiques, sur fond d'espionnage russe.

Sont abordés ici le poids écrasant du modèle parental, l'amour, la filiation, le mouvement #MeToo.

Un roman envoutant à la plume fluide.

RESUME DE L'ÉDITEUR


« Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j'avais un an. Se sont remariés quand j'en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi… c'est une autre histoire. »

Oscar, un jeune homme talentueux tente d'échapper à l'amour écrasant de ses parents, couple infernal et merveilleux qui ne sait vivre que dans l'urgence et la passion. Les tenir à distance est pour lui la meilleure manière de les aimer, jusqu'à ce matin de février où, dans le bureau glacial d'un hôpital, il apprend que sa mère est condamnée. Un secret qu'elle tient farouchement à garder. Naît alors en Oscar une idée absurde et obsédante : inciter ses parents à se retrouver une dernière fois, avec l'espoir secret que sa mère en sera sauvée.

La difficulté ? Edouard Vian s'affiche depuis deux ans avec Natalya, une jeune franco-russe, influenceuse dans le milieu de la mode. Si, au départ, Oscar a le plus grand mal à supporter cette évaporée, Natalya va se révéler beaucoup plus complexe qu'il ne l'imaginait…

Ainsi commence une ronde, entre Fitzgerald et Schnitzler, où ces héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s'aiment, des marches de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d'être percutés par les secousses de la grande histoire qui font peu à peu basculer le monde dans une ère nouvelle. A leur côté, dans les rues de Paris, sur un plateau de tournage, ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé. Mais aussi des disparus, des êtres de cruauté, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Connaître est impossible sans se départir d'un secret. Et tous aiment la vie, imparfaite mais follement vécue.

Un talent romanesque magnifique et tendre, qui voit Oscar grandir, se débattre, oser, écrire, dissimuler avant de comprendre enfin ce qui l'affranchira de ses démons.

DÉTAILS


Date de parution : mai 2021

Editions Grasset

14 x 20 cm

448 pages
Lien : https://blogsixtinedore.wixs..
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Je dois faire une critique de ce livre pour un challenge
Je ne sais pas quoi écrire
Je n ai pas vraiment adhérer à cette histoire, je suis peut-être passée à côté.
C est l histoire d un fils qui fait une promesse à sa mère .Cette promesse est très difficile à tenir.
Cette histoire se passe dans le milieu cinématographique un milieu de mondanités qui m a semble bien superficiel
J ai vraiment moyennement apprécié cette lecture
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Ayant aimé " Fourrure", je me suis precipitée sur "les jours heureux".Mais quelle deception!
Tout n'est que cliché et deja vu : Oscar ( prénom incontournable quand on a des parents dans le cinema), gosse de riches qui se force à habiter un studio dans le 20 ème, les maladies cachées des parents qui se suicident de concert , la ravissante idiote espionne pour Poutine etc... I l n'y a aucun suspense, on comprend très vite que cette très belle slave qui couche avec le père puis avec le fils a une face cachée, comme on comprend dès le début que Aurélie tourne un film sur l'affaire W car elle en est une des victimes...
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages , ressenti aucune émotion ,aucune surprise.
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