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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les émotions de lecture de Cécile
Dessiner encore, toujours, sans répit… pour survivre au tsunami des attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier 2015. Et plus particulièrement à ceux contre Charlie Hebdo.
C'est ce que raconte la dessinatrice Coco dans cette BD. Accueilli par cette vibrante couleur bleue, symbole des émotions de Coco qui la submergent, l'engloutissent au risque de la faire disparaître, c'est un océan de sentiments : la peur, la culpabilité d'avoir ouvert la porte, de continuer à vivre, d'aimer, de rire, mais aussi nous esquisse le stress post-traumatique, la survie.

Coco nous parle à coups de couleurs de son Charlie, de son parcours, de sa tendresse pour Cabu et ses collègues. C'est sensible à la finesse de son trait de crayon, évidemment militant pour rappeler qu'un crayon n'a jamais tué et du nécessaire droit au blasphème et à l'irrévérence.

Dessiner encore de Coco aux éditions Les Arênes BD : Un essentiel qui rejoint Indélébiles de Luz et le Lambeau de Philippe Lançon dans ma bibliothèque ! Indispensable !

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24 h après le 7 janvier je termine le livre de Coco "Dessiner encore" beaucoup d'émotions dans cette BD qui évoque les attentats du 7 janvier 2015 et le gouffre abyssale d'où la dessinatrice tente d'échapper. Les grandes planches bleus sont puissantes et on ressent l'épouvante de vivre après ! Continuer à dessiner est le leitmotiv de Coco. Mais le chemin sera long.
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Fan de la dessinatrice Coco mais peu adepte moi-même des romans graphiques, j'avais été attirée par la belle couverture de celui-ci et l'avais acheté pour l'offrir à l'un de mes enfants qui l'a ensuite déposé sur la table du salon. J'ai alors été tentée de le feuilleter un peu plus en profondeur et ai été littéralement happée. Je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé. le graphisme, le texte, la narration… tout est réussi. Témoignage touchant, émouvant mais jamais larmoyant qui donne envie de continuer à se battre pour notre liberté d'expression.
Se lisant très facilement d'une traite, il donne néanmoins envie ensuite de s'y replonger, de le feuilleter à nouveau.
Chapeau « Madame » Coco!!!
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Impossible de résumer ce livre. L'émotion est égale à la puissance des vagues qu'elle dessine. Elle nous submerge. Oui, dessiner, dessiner encore pour interdire à l'esprit le libre voyage dans les souvenirs, les images, les odeurs mélangées de la poudre et du sang, la sidération, la culpabilité, la culpabilité encore, la culpabilité toujours.
Je ne mesure pas la force nécessaire pour se relever d'une telle épreuve, être témoin du carnage sanglant où des êtres chers ont été massacrés, au nom d'un Dieu hypothétique à venger.
Alors par ce modeste commentaire, si humblement, je souhaiterais te conforter, Corine, dans ton désir de dessiner, pour toi, pour nous, encore et encore.

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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L'attentat du 7 janvier 2015 tourne en boucle dans ma tête. Tout fout le camp en moi mais le dessin résiste… le récit graphique bouleversant d'un voyage intérieur, pudique et authentique

Mon avis :

Lecture très poignante. Des images fortes mais aussi des mots choisis avec justesse sur la vie après ces tragiques évènements, mais aussi sur le métier de de dessinatrice de presse. Une mise en page tourmentée, des couleurs appropriées, le sentiment injuste d'être en vie... A lire !
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Coco est une dessinatrice de Charlie Hebdo. Plus précisément, une “rescapée”. Une “survivante”. Avec Dessiner encore, elle nous livre un roman graphique autobiographique traitant de son expérience douloureuse des attentats du 7 janvier 2015. Sa culpabilité également, car c'est elle qui a été prise en otage et a ouvert la porte des locaux du journal aux deux terroristes.
Le sujet est traité de manière très personnelle, presque intime. La mise en dessin du traumatisme est particulièrement réussie et percutante. Les souvenirs écrasants de l'événement sont représentés à l'encre bleue par d'immenses vagues qui nous rappellent bien sûr la Vague d'Hokusai. Les frères Kouachi ne sont dépeints que par des ombres inquiétantes, floues, aux orbites béantes, qui hantent Coco. le terrible bruit des armes traverse les pages pour terroriser le lecteur.
La dessinatrice partage son parcours thérapeutique, ses essais infructueux. Elle revient aussi sur son propre cheminement au sein du journal satirique. Des souvenirs marquants avec les disparus (notamment Cabu et Charb) ou les blessés. La fierté de ses premières caricatures, de ses premiers reportages terrain, de ses premières publications. Son respect teinté d'admiration pour l'équipe de rédaction. Elle raconte comment les survivants ont rebondi pour publier les prochains numéros, hébergés par Libération dans un premier temps. Elle n'épargne pas ses regrets sur les dissensions internes qui ont suivi, alors qu'elle-même affirme s'être consacrée tout entière au travail et au dessin.
Un hommage plein de vie aux victimes et un exercice individuel pour faire face au traumatisme. Ce témoignage est touchant, car ces évènements raisonnent en nous tant ils nous ont marqués et ébranlés.
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J'ai lu la version de Lançon de cette horrible journée, et désormais celle de Coco. Tout aussi bouleversante, pour d'autres raisons. Parce qu'il y a les illustrations, d'abord. Elle nous emmène avec elle dans son cerveau, dans son coeur, dans sa perplexité. Pour la plupart les questions sont les mêmes que Philippe Lançon. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi ce jour-là ? Avec une autre vision des choses. Parce qu'elle a pu reprendre le travail tout de suite. Elle a aussi vécu les semaines qui ont suivi. Et les coups bas. Les bisbilles qui paraissent tellement impossibles après ce qu'ils et elles ont vécu.
Et puis il y a aussi l'admiration pour ceux qui sont partis. Et pour ma génération, revoir les dessins de Cabu, Cabu dessiné, ça griffe toujours autant le coeur. Elle était la petite nouvelle, la débutante dans ce milieu, fière de travailler pour ce journal. Elle en devient une partie de l'histoire. Et j'ai aimé retrouver les anecdotes, reconnaître les visages. C'est à la fois très dur, et tellement plein de tendresse.
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Des planches très bien réalisées qui nous transportent avec cet "hommage-temoignage" poignant de Coco. Ce traqigue evenement qui fait partie de notre histoire, raconté tel qu'il a été vécu de l'intérieur de Charlie. Aujourd'hui encore souvenons-nous... et dessinons encore ;)
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Coco nous partage ses sentiments depuis les attentats du 7 janvier 2015 contre la rédaction du journal Charlie Hebdo. Ce petit bout de dame y travaillait ce jour-là. C'est elle qui a mené les deux terroristes à la salle où se trouvait l'équipe qui terminait le bouclage. On peut, sans peine, imaginer le traumatisme pour cette femme.
Ses dessins nous montrent dans quel état se trouve Coco. Comment faire pour vivre après cette épreuve ? Comment faire pour ne pas se sentir coupable ? Comment comprendre que n'importe quelle personne aurait réagi comme elle.
Un très beau témoignage d'une survivante des attentats de Charlie. Merci Coco.
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Coco nous raconte sa dépression après les attentats du 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo. Elle était là, en première ligne, et a vécu un horrible traumatisme. Elle revient sur ces jours-là, et aussi l'après et l'avant.
Le trait est brut et sommaire, celui du dessin de presse, et la colorisation aquarellée est intense, les couleurs vives, presque agressives, servent à entrer dans les passages de dépression pour mettre en avant les moments de fortes émotions.
Le point fort de cette bande dessinée, c'est d'arriver à nous faire réellement partager ce qu'elle a ressenti, c'est d'avoir réussi à mettre des images sur l'indicible, ces images sont simples, une vague bleue qui submerge, des hachures noires qui bouchent la vue, et puis on revoit Cabu, Charb et les autres, ça fait encore mal. Coco est parvenue à englober la totalité du problème dans une bande dessinée introspective, mais riche en informations. La réalisation de cette bande dessinée apparaît comme quelque chose de nécessaire pour elle, comme une thérapie, un exorcisme, en la lisant, on se rend compte que pour nous aussi elle est nécessaire… et forcément bouleversante.
“Je me rappelle le courage de Charb dans ses positions. Je ne sentais pas la peur : défendre notre liberté de dérision et d'opinion, c'était le plus important.”
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