Elizabeth aurait aimé que la photo lui en dise davantage : lui dise ce que sa mère pouvait penser, ou ressentir, en cette grande occasion familiale, si fraîchement mariée. Pourquoi les photos - les photos familiales - donnaient-elles toujours aux gens un air si insondable ? Quels espoirs, quelles angoisses secrètes se dissimulaient derrière ce visage incliné avec tant d'assurance, derrière cette bouche arborant son sourire caractéristique et légèrement tordu ?
'In the churchyard itself there stretched a lawn of paler green, broken only intermittently by mossy and lichened outcrops of stone, where headstones rose up unassumingly, or sometimes jutted at curious angles, neglected.'
p2
Le vent dans les arbres, un bruit mélancolique. Ça me fait penser au temps. Le bruit du temps qui passe. Implacable.
Il n’y avait pas de hasard. Il y avait un ordre, une cohérence : un ordre à déchiffrer…
La vie ne commence à avoir un sens qu’en admettant que parfois, souvent, toujours, deux idées absolument contradictoires peuvent être vraies en même temps.
Quelqu’un a dit un jour : « L’esprit a des fusibles. »
Je sais bien que sur les photos tout le monde sourit — c’est même pour ça qu’il ne faut jamais leur faire confiance [...]
... une intrusion du présent à un moment où seul leur importait le passé, la révélation progressive d'une histoire familiale secrète et insoupçonnés.
Cette photo me renvoie à tout ça. Et pourtant, quelques fois les images qu'on retient, celles qu'on garde en mémoire, sont bien plus vives et bien plus précises que tout ce qu'un appareil peut immortaliser sur pellicule.
Des petites maisons de briques rouges, petites, rigides. Qui be respiraient pas la joie de vivre.