Maktub

Maktub est un recueil de paraboles. Ces courts textes, inspirés à l'auteur par les sources et folklores les plus divers, sont nés d'une contribution de Paulo Coelho au quotidien brésilien La Folha de Sao Paulo.

Coelho a écrit du bon, du très bon et du mauvais. Malheureusement, cet ouvrage fait partie de la dernière catégorie. Les préceptes philosophiques justes de sens qui ont fait la force de l'auteur se diluent au fil des pages. Les récits ne sont pas prenants, les personnages manquent cruellement de crédibilité et le manichéisme des sentiments est plus que lassant... il en devient moralisateur.

On ressort de ce roman comme on y est entré, sans plus.

Toute « œuvre », fut-elle du plus grand, comporte des faiblesses… Né de la collaboration de Paulo Coelho avec le quotidien Folha de São Paulo, "Maktub" est probablement une de ces faiblesses dans l’œuvre de Paulo Coelho : un recueil de textes courts inspirés du folklore du monde et de l'air du temps...
La construction, si vraiment on peut parler de construction avec un pareil matériel, peu faire penser au « Prophète » de Khalil Gibran, l’élévation spirituelle en moins… Dommage, car il s’agit là du « fonds de commerce » de l’auteur.
Le prochain roman sera « Le Zahir »; Il sera publié chez Flammarion, ce qui conforte le lecteur dans l’impression persistante d’un raclage de fonds de tiroir, du style « on liquide et on s’en va »…à but commercial.
Dommage. L’auteur vaut beaucoup mieux que ces scories… A lire tout de même pour quelques fulgurances dont Paulo Coelho a le secret…

Ni plus ni moins qu'une compilation de petites historiettes d'inégale valeur et souvent teintées de bondieuseries, publiées en leur temps dans un journal brésilien. Parfois intéressant, mais rarement ; dans tous les cas il n'y avait là pas de quoi en faire un livre. Si ce n'est pour surfer, un peu n'importe comment et uniquement dans un but mercantile, sur les succès autrement plus respectables de Paulo Coelho.

Troisième livre de Paulo Coelho que je lis. Je pense que si j'avais commencé par celui-ci je serai certainement passée à côté de L'Alchimiste et de la Rivière Piedra.