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Citations sur Le génie lesbien (76)

Au printemps 2019, je participais, à Toulouse, au débat "Médias, réseaux sociaux, quels impacts dans nos luttes?" avec la rédactrice en chef adjointe de 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘉𝘭𝘦𝘶 𝘖𝘤𝘤𝘪𝘵𝘢𝘯𝘪𝘦, Stéphanie Mora. Nous évoquions les dysfonctionnements journalistiques dans le traitement de la Manif pour tous et des gilets jaunes. Ella a très bien dit "les journalistes ont toujours du retard sur les nouveaux mouvements sociaux. Il faut un peu de temps pour se saisir de nouveaux phénomènes et les comprendre". Ce temps-là, les activistes peuvent aider à le raccourcir, si les journalistes acceptent de les considérer comme des sources et non comme des lobbyistes dont il faudrait se méfier ou des expertes en travaux faciles à piller.
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Pourquoi ne pas considérer que les associations militantes ont une expertise sur ces questions? Elles connaissent bien mieux que des journalistes non spécialistes le vocabulaire adéquat et les enjeux du moment.
"Les activistes ont toujours raison", m'a même dit Michael Boren, reporter gay en charge de la rubrique Discriminations au 𝘗𝘩𝘪𝘭𝘢𝘥𝘦𝘭𝘱𝘩𝘪𝘢 𝘌𝘯𝘲𝘶𝘪𝘳𝘦𝘳. "Nous avons systématiquement un temps de retard sur les questions liées aux minorités, donc on fait du mauvais journalisme. Ne pas considérer les activistes comme des sources précieuses et valides contribue à mal faire son métier".
Les journalistes le savent bien, en fait. Dans mon ancienne rédaction ou depuis que je suis journaliste free-lance, je n'ai cessé de recevoir des demandes de contacts, de chiffres, de sources, d'analyses sur les questions LGBT ou féministes. Il est très hypocrite de refuser à des journalistes militantes d'être publiées sur leur sujet de travail, en tant que journalistes, mais de ne pouvoir se passer d'elles pour écrire de bons articles. Amandine Gay, géniale réalisatrice d'𝘖𝘶𝘷𝘳𝘪𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹, documentaire afro-féministe, à qui l'AJL a décerné le Out d'Or (prix de la visibilité LGBT), de la création artistique, parvient malgré tout à me faire rire , lorsqu'elle cible sut Twitter "le monsieur de 𝘛é𝘭é𝘳𝘢𝘮𝘢 qui me prend pour l'annuaire des Noires du cinéma", ou précise "mon job c'est réalisatrice, pas "ghost writer" pour journalistes. Ou sinon faut me rémunérer (mon agent peut communiquer mes tarifs de consultante en diversité si besoin)".
Lorsque Monique Wittig est morte en 2003, 𝘓𝘦 𝘔𝘰𝘯𝘥𝘦 a appelé, avec raison, Suzette Robichon, militante de tant de causes lesbiennes et immense spécialiste de Wittig, pour lui demander de rédiger la nécrologie de l'écrivaine. Le texte, travaillé et signé par Suzette, est splendide. Et n'a pas coûté un centime au journal.
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Nous nous travestissons avec nos barbes mais ce sont leurs masques qui tombent. Le pouvoir tient à quelques poils. Le pouvoir de la politique, le pouvoir du cinéma, le pouvoir du sport, le pouvoir des entreprises, le pouvoir déployé dans tous ces lieux n'est qu'un artefact de la masculinité. Les rites, les accessoires, les codes, les chorégraphies de leurs réunions entre hommes sont là pour en dissimuler l'artifice.
Quand on met nos barbes, le roi est nu. Le pouvoir est à poil. La supercherie est débusquée. Tout cela ne repose sur rien.
Eric Zemmour, représentant le plus médiatique des masculinistes blancs en France, ne dit pas autre chose. Invité le 26 mars 2013 sur le plateau de BFM TV, il énonce cette thèse :
« Dans les milieux où il y a vraiment le pouvoir, il n'y a pas de femmes. Dans la finance, c'est infinitésimal, c'est marginal. (...) Il y a un lien entre le pouvoir et la virilité, les hommes ont inventé le pouvoir. (...) Le pouvoir doit rester entre les mains des hommes sinon il se dilapide. (...) Les femmes n'expriment pas le pouvoir, elles ne l'incarnent pas, c'est comme ça, le pouvoir s'évapore dès qu'elles arrivent. »
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Il est absurde de devoir s'excuser d'être militante, de devoir faire oublier, pour être acceptée dans son entreprise, qu'on est une personne engagée contre certaines injustices. Cela mériterait d'être célébré et valorisé. Mais la hiérarchie était impitoyable. Bête, souvent, à force d'être apeurée. Une phrase revenait, "Ton militantisme privé ne doit pas envahir ta sphère professionnelle." Je ne comprenais spas ce que signifiait l'expression "militantisme privé", ni quelles étaient les limites de la "sphère professionnelle" d'une profession censée embrasser le monde.
Ces remarques et obstructions sont employées contre des journalistes issues d'autres minorités. Sihame Assbague, journaliste et militante antiraciste, fait ce constat dans un de ses précieux décryptages médiatiques sur Twitter :
"La neutralité journalistique n'existe absolument pas mais est utilisée comme arme pour marginaliser les journalistes minorisés. Genre, on va douter d'un journaliste arabe parce qui écrit sur la colonisation mais pas un journaliste blanc qui écrit sur le même sujet. Si un journaliste arabe ne peut pas être considéré "objectif" quand il écrit sur la colonisation, en raison se ses liens supposés avec cette Histoire, un journaliste blanc ne devrait pas l'être non plus. Pour les mêmes raisons. Sauf que cela ne marche généralement que dans un sens."
Invoquer la neutralité dans une rédaction, c'est d'abord affirmer que certains peuvent écrire sur tout quand d'autres ont des biais. C'est établir un privilège. En territoire journalistique, il est particulièrement puissant. C'est le pouvoir de raconter toutes les histoires. D'être celui qui peut tout voir, tout lire, tout dire, qui n'est jamais biaisé puisqu'il n'existe pas, puisqu'il est neutre, évanescent.
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Un des derniers articles que j'ai réalisées pour 20 Minutes, en janvier 2015, portait sur les réactions dans les rédactions après la tuerie ce Charlie Hebdo. Titre : "Comment les journalistes français ont vécu et travaillé depuis le 7 janvier". J'ai interviewé des reporters de BFMTV, de l'Express de de France 4, de France 3 Picardie, de La Voix du Nord et de La Provence ou encore Isabelle Germain des Nouvelles News, site d'information féministe. Certains m'avaient parlé de leur peur, de leur chagrin, d'un sens inédit de la responsabilité, du regard sur la profession qui avait changé. Elle avait choisi de souligner que, pendant les jours suivant le carnage, les hommes étaient encore plus présents sur les plateaux de télévision que d'habitude. La solliciter m'avait été reproché par ma hiérarchie. Elle y percevait un signe de mon "militantisme féministe et pro-LGBT". Attester qu'en temps d'attentats ou de coronavirus les hommes saturent l'espace médiatique relève pourtant de l'information.
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Je suis devenue une bonne journaliste en devenant activiste. J'ai pris la mesure de toutes les histoires que je ne lisais jamais dans la presse, de toutes les personnes que je ne voyais jamais à la télévision, grâce à l'activisme. Le militantisme est une excellente école de journalisme. Qu'on veuille à tout prix opposer les deux est un énième signe de la catastrophe journalistique française.
"Alice, en tant qu'homosexuelle, tu as l'interdiction d'écrire un article où il est question d'homosexuels." Cette notification m'a été adressée en réunion de service, alors que je proposais un sujet sur le documentaire "Homo ou hétéro, est-ce un choix?" diffusé par France 2 en 2015. Un collègue a demandé si, du coup, il fallait être bi pour traiter le sujet. Question rhétorique. Ce sont, bien sûr, les hétéros, hommes de préférence, qui peuvent bénéficier du label "neutre" lorsqu'il s'agit de traiter de questions LGBT dans une rédaction.
Mon cas n'est pas unique. J'ai croisé et recroisé des journalistes, notamment lesbiennes, à qui l'on tenait des propos du même acabit. C'est une des raisons qui m'ont incitées à lancer l'Association des journalistes LGBT en 2013. Le mythe de la neutralité est très ancré dans les pratiques journalistiques. On a tenté de me l'inculquer au Centre de formation des journalistes, à Paris. J'enseigne désormais le journalisme à l'Institut catholique de Paris, et donne régulièrement des conférences dans diverses universités ou écoles. Le préjugé selon lequel distance, recul, équilibre et objectivité sont indispensables au bon exercice du métier revient sans cesse parmi les interventions des auditoires.
Je pense qu'il y a erreur sur les fondamentaux. Mon boulot de journaliste, c'est de repérer et d'écrire des bouts de réel que la plupart des gens n'ont pas le temps de voir ou de formuler. C'est de contrecarrer, faits et preuves à l'appui, les récits manipulateurs. Cela ne m'empêche en rien d'avoir un point de vue. Au sens littéral. Je vois, visionne les choses à partir d'un certain point. Ce point est le résultat de mon histoire, de mes choix, de mes fragilités, de mes privilèges : j'habite dans une capitale, je voyage souvent, je suis en bonne santé, je suis blanche, je suis en fin de droits mais pas pauvre, je suis lesbienne, je suis féministe. Dans cet angle-là, j'adopte un certain regard sur tous les sujets et je suis bien placée pour en faire émerger certains. Je n'ai pas besoin de relayer les différents "points de vue" dans mes articles, surtout je ne le peux pas. Il convient, en revanche, que divers journalistes soient situés à des points où ils et elles ont une autre vue que moi et que nous nous engagions à n'écrire que sur des faits vérifiés, à ne pas relayer des histoires non sourcées, à énoncer les choses de manière claire et compréhensible par le plus grand nombre. Recenser tout ce qui a été publié sur un sujet, cela s'appelle confectionner une excellente et utile fiche Wikipédia, pas un article.
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Je lis la presse, je regarde la télévision, j'écoute la radio. C'est mon métier. Je suis journaliste média. Une spécialité pas tellement reconnue en France. Journaliste politique, journaliste sportive, journaliste culturelle, on voit à peu près. Journaliste média, c'est plus complexe.
Mon travail consiste à observer et raconter comment les journalistes font le leur. Aux Etats-Unis, les journalistes média sont rois. Lorsque CNN annonce le 18 octobre 2018 que Brent Kavanaugh, accusé de viol, est élu juge à la Cour suprême, le premier invité sur le plateau est leur "Senior media editor". Le chef de la rubrique média. Il vient expliquer comment les journalistes ont couvert cette affaire.
Toujours à la télévision américaine, Rachel Maddow, animatrice d'une des émissions politiques les plus regardées du pays, The Rachel Maddow Show sur MSNBC, intègre à son programme quotidien le récit de ce que ses consoeurs et confrères ont publié pendant la journée. Elle pointe ce que l'actu du jour doit à sa fabrication médiatique.
L'actualité n'existe pas en soi. Elle est la somme de ce que les journalistes valident. Labellisent. "Toi t'es une info, toi t'es pas une info." Ne pas enquêter sur la façon dont ils créent cette information, c'est passer à côté de l'actualité elle-même.
Même un site comme Médiapart n'a pas de journaliste média attitré. Le travail d'enquête et de décryptage des récits médiatiques est produit en dehors des rédactions. Au sein des associations de journalistes, pas dans des sites ou des émissions dédiées à l'actualité des médias et surtout, sur les réseaux sociaux, grâce à la veille de journalistes sur leur compte twitter personnel, de militantes, ou d'un public vigilant.
En privé, les journalistes savent très bien parler de leur métier. Mes petites amies successives ont toutes cessé, passé un temps, de m'accompagner en soirée. "Non, merci, vous n'allez encore parler que de journalisme." Autour, d'une table basse, la faculté de critiquer, commenter, vanter tel ou tel reportage est totale. Moins dans les colonnes des publications.
J'ai pu constater à quel point la tâche était ardue. Faire son travail de journaliste média, c'est à dire un travail souvent critique envers les journalistes, relève du défi. Lorsque j'appelle des confrères pour leur demander des éclaircissements sur leurs articles, ils n'apprécient pas. Je ne dis pas que c'est simple pour les journalistes des services Politique ou Culture d'interviewer des parlementaires ou des artistes. Mais les professionnels des médias devraient se plier de meilleure grâce à une démarche qui est au coeur de leur métier. C'est le contraire. Leur position semble les autoriser à refuser de répondre ou à vous passer un savon pour avoir osé les solliciter.
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Je suis parfois invitée par les chaînes d'info en continu. Pour parler de féminisme. Ou de PMA. Ce sont rarement des sollicitations directes. Souvent, c'est une copine féministe hétéro, initialement conviée, qui fait savoir à la chaîne qu'il serait préférable, pour aborder un sujet concernant les lesbiennes, de faire appel à une lesbienne. Il m'est arrivé de patienter dans une loge, avant d'entrer en studio, en compagnie de plusieurs hommes. Je suis alors dans la pièce la seule femme, la seule lesbienne, la seule à plancher, jour après jour, depuis des années, sur la PMA. Je suis aussi, pendant ce temps d'attente, la seule à bosser, à réviser mes fiches, à préparer des notes. Certains, parmi les hommes invités, n'y connaissent rien mais cela ne les affole pas. Ils devisent, balancent une idiotie sexiste. Dans les ascenseurs ou les couloirs qui mènent aux plateaux, ça pue la testostérone. Cette odeur d'assurance et de fainéantise mêlées, de mépris et de bêtise mélangés. Jamais je n'oserais agir comme ils le font.
Le système des chaînes d'info est le produit de ces comportements. Ils génèrent ces séquences d'hommes brassant du vide et racontant n'importe quoi. Ces spécialistes de rien qui commentent sans savoir, tranchent sans travail, ont sculpté ces rendez-vous de l'info dans leur paresse, leur je-m'en-foutisme et leur boursouflure. Comme le cinéma, le pouvoir ou la politique, l'information en continu est une excroissance de la masculinité toxique.
Pour se dédouaner, les présentateurs expliquent régulièrement que s'il y a peu de femmes à l'antenne, c'est en partie de leur faute : elles déclinent les sollicitations car elles ne maîtrisent pas assez le sujet. Les femmes se voient reprocher ces scrupules. Pourtant, elles ont raison. Elles ne sont pas le problème. Le problème, ce sont tous ces mecs qui n'ont aucun souci à pérorer, n'en fichent pas une rame, et ont imposé ce standard de l'information.
On retrouve ces hommes partout, en boucle. C'est la boucle qui les fait exister. Ils tournoient en une molle farandole.
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Les propos du président de l'académie des Césars, Alain Terzian, résument son aveuglement. "Le choix de Polanski comme maître de cérémonie est indiscutable", assène-t-il le 25 janvier 2017. Il réagit à la mobilisation féministe contre la célébration d'un réalisateur inculpé, en 1977, pour viol d'une fille de treize ans, et accusé de viol par plusieurs femmes, dont certaines enfants ou pré-adolescentes au moment des évènements qu'elles relatent.
In-dis-cu-ta-ble. L'oeuvre de l'Artiste s'impose, relève de l'évidence. Pour les représentants artistiques, c'est vulgaire, déplacé, de parler de sexisme, de conditions de création et de diffusion des oeuvres. Nulle réflexion féministe n'est possible au royaume de ceux qui ont pourtant renforcé, voire créé, les normes de genre.
Ceux qui, si souvent, pour justifier les hommages d'artistes criminels, nous disent, "il fait distinguer l'homme de l'artiste", ne perçoivent pas que ce sont leurs institutions elles-mêmes qui établissent et confirment, à chaque nouvelle cérémonie ou compétition culturelle, cette règle : l'homme est l'artiste, l'artiste est l'homme.
Le prix Goncourt a été attribué, dans 90% des cas à un homme, 105 fois sur 117. En vertu de la cooptation masculine et du sexisme qui sévissent dans toute la société, maisons d'édition comprises. Mais, plus insidieusement, parce que les règles de la narration sont masculines. Les femmes doivent se battre sur un terrain qui a été construit pour faire triompher des hommes. Le récit prisé est celui de l'homme, du héros masculin qui comme Ulysse fait son voyage, traverse mille épreuves, et en revient. Un récit linéaire, construit sur l'accumulation, la binarité, l'historique et le progrès. Les femmes, comme Monique Wittig (prix Médicis en 1964), qui parviennent néanmoins à triompher, en tant que femmes, lesbiennes et écrivaines proposant des formes narratives et une écriture hors du masculin, sont des exceptions. Virginie Despentes a livré une explication sur le succès de Vernon Subutex, bien plus encensé par les critiques que n'importe lequel de ses précédents romans. C'est le seul à avoir, pour héros, un homme.
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Il faut pourtant que ces grands mâles blancs comme nous les nommons dans nos tracts, motivent la non-mixité, une pratique qu'ils perpétuent depuis des siècles. La tautologie qui sert d'assise à leur pouvoir, "un homme est un homme est un homme"- comme Gertrude Stein écrivait "une rose est une rose est une rose"-, ne peut faire office d'argumentaire. Comment justifier leur domination et l'exclusion des autres? Ils ont inventé un maître mot censé neutraliser toute critique : la compétence. Pas une action sans que soit brandi ce terme, pare-feu de pacotille du pouvoir masculin : "Mais voyons, nous ne sommes pas sexistes, c'est une question de compétence!"
Interrogé, pendant la campagne de présidentielle de 2017, sur son futur choix de Premier ministre, Emmanuel Macron avait répondu : "Je choisirai le Premier ministre selon la compétence en espérant que ce soit une femme". Ce fut un homme. Edouard Philippe. Pour le 22ème fois dans l'histoire de la Vè République, la personne la plus compétente pour le poste s'est révélée être un homme. Si l'on en croit Emmanuel Macron, les hommes sont donc, dans 95% des cas, plus compétents pour être Premier ministre que les femmes. Pour être président de la République, de l'Assemblée nationale, du Sénat, ils sont, depuis soixante-dix ans, dans 100% des cas, les plus compétents.
Qui croit encore en cette fable de la compétence?
Chez les sportifs, on parlera plutôt de "force". Chez les artistes, on appellera ça le "talent". Force, aptitude physique, talent, compétence, les mots diffèrent selon les secteurs. Mais à la fin, ce sont les hommes qui gagnent.
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