AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Arrête de mourir (17)

C'est quoi ce bordel, ce désordre, ce foutoir, où les mères retombent en enfance alors que leurs enfants en sont à peine sortis ?
Je te hais.
Je hais le monde entier.
Comment as-tu pu devenir une menace, toi qui étais le rempart, l'abri.
Commenter  J’apprécie          290
Ton regard s'est mis à changer.
Par moments exalté, comme excité par une fièvre qui te brûle de l'intérieur et rend tes yeux trop brillants.
Par moments éteint, absent.
Comme un regard de cendres, qui ne se pose plus sur rien.
Commenter  J’apprécie          270
Du trou noir de sa bouche surgissent encore, comme des rats noirs, des mots violents, vulgaires, obscènes. Des mots qu'elle n'a jamais dits avec une voix qu'elle n'a jamais eue.
Commenter  J’apprécie          223
Le toubib a dit que tu oublierais tout.
Même nos noms.
J’AIME MIEUX QUE TU CRÈVES AVANT
D’OUBLIER MON NOM.
Commenter  J’apprécie          160
Et puis le reste est venu. Lentement. Insidieusement. Moins marrant.
Comme un poison qui, jour après jour, s'est mis à couler dans ton sang.
Comme un acide qui s'est mis à ronger doucement nos vies.
Comme un bulldozer qui s'est mis à saccager la mienne.
Commenter  J’apprécie          70
Pour moi, Sam, c'est terrible ce qu'elle a a maman. Les filles, en regardant leur mère, cherchent toujours à deviner ce qu'elle deviendront avec le temps. Les mères nous tendent un miroir alors tu comprends que j'ai peur.
( p 71)
Commenter  J’apprécie          60
Ken a des couilles en or et il les agite comme des grelots pour attirer les nanas .
( p 32)
Commenter  J’apprécie          40
Tu n'as pas le droit de te défiler si tôt, tu n'as pas le droit t'entends. Tu n's pas fini ton boulot de mère. Trop tôt. Arrête de mourir
Commenter  J’apprécie          30
Maintenant tu prends des tas de médicaments. Ils font taire en toi la mauvaise la brutale sorcière. Ils laissent vivre l'enfant douce et inoffensive.   (p.78)
Commenter  J’apprécie          20
Ta maladie est un Golem qui, quoi qu'on fasse, avancera et détruira tout sur son passage.
Le programme qui t'attend est aussi irréversible qu'atroce : tu vas perdre peu à peu la mémoire, oublier les mots les gestes les visages.
Ton mal porte un nom barbare : Alzheimer. C'est le nom du psychiatre allemand, Aloïs Alzheimer, qui, le 26 novembre 1901, à l'asile de Francfort, a examiné une femme qui ne connaissait pas encore l'usage du Post-it mais présentait les mêmes bizarreries que toi.
Une maladie de vieux, dit le Net.
Toi, tu as seulement quarante-neuf ans.  (p.47)
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (110) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz "Les arbres pleurent aussi"

    Le narrateur est un :

    chêne
    marronnier
    sapin

    10 questions
    11 lecteurs ont répondu
    Thème : Les arbres pleurent aussi de Irène Cohen-JancaCréer un quiz sur ce livre

    {* *}