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sur 634 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'autre jour ya mon beauf un garçon absolument charmant que je soupçonne très fortement de tripoter ma petite soeur, mais je veux rien savoir tellement c'est dégueu à gerber… Enfin bref, je tapais la pause cancer sur le balcon dont je me persuadais de sa solidité que sinon on ne vit plus hein…

Il se met à me causer de tout et surtout de rien, charmant mais surtout jeune, comparé à ma grande sagesse de vieux en devenir qui par mon appartenance politique m'autorise à me placer au dessus du lot du petit peuple.

- T'as des passions toi Hugo ?
- Euh ouais vite fait
- Ta soeur me disait que tu aimais bien lire, un truc de fou
- Mouais mais pas en ce moment en fait
- Ah ok mais rien d'autre ?
- Mais je t'emmerde putain laisse-moi mourir pénard

Les gens ont une fâcheuse tendance à imaginer que quand je fais une tête de 10 pieds de long, j'ai envie de discuter banalité pour faire passer le moral en berne, alors que non je préfère être pépère la tête dans mes pensées…

Non mais c'est vrai j'ai des passes ennuis très intéressants, la lecture, la plongée sous marine avec les bouteilles et les poissons, le cinéma, les voyages et puis un tas d'autres trucs mais franchement je n'ai rien qui me pousserait à me saigner tout mon temps libre…

Baiser c'est cool aussi mais en ce moment, ça se bouscule pas à ma braguette, il me reste bien la branlette qui soulagerait bien des solitudes libiduoesques, mais pour un laps de temps très court boudinant le bout de gras sur mes mains cornées, de plus le Sopalin coute cher… tu me diras le papier cul c'est plus doux et moins couteux, certes je te répondrais, mais ça se dépiaute facilement ce qui en soi est très emmerdant au bout de ta bite…

Tu as les passionnés de politique qui s'amassent comme des moutons assoiffés de démagogie, poussant des cris de jouissance à chaque envolée sophiste, les passionnées complètement barges qui s'identifient à leur héros, et les passionnées qui te cassent les burnes avec leurs machins persuadés de te convertir d'un truc qui t'échappe complètement en fait… Ta gueule putain…

Mais j'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'as dit : ma passion à moi c'est le cul…

Bah ouais je suis deg, ya plein de trucs à se lécher les lèvres sur le sujet, on pourrait se cracher à la gueule, s'us(s)er les doigts, tâter de la chair, mais penses tu, non on préfère te parler Poney, politique, religion, et tout un tas d'autres qui déchainent les conneries et pas la joie de vivre…

Fais pas chier avec ta passion pour le tricot, je vais pas énumérer toutes les possibilités sur la cueillette des champignons, je trace dans les grandes lignes ma position sur la fanatisme démesuré dont font preuve certain personne, dont j'ignore le but quand je les vois se prosterner devant un truc précis et parfois unique…

Faut s'ouvrir à plein de choses, tester un peu tout, ne pas s'enfermer dans une espèce de secte passionnelle qui va te bouffer ton sursis déjà bien entamé si peu que tu ais des cheveux blanc…

Ou plus de cheveux… Putain de calvitie, ça me bouffe la vie ce truc à la con aussi… On a pas idée de perdre ses cheveux, impossible de faire du surf après…

Ma passion c'est ma fille, ce petit bout de personne, qui me fait bien marrer, qui m'emmerde bien la vie aussi, mais qui me donne tout ce dont j'ai besoin pour rester terre à terre et qui me pousse à m'ouvrir à ce vaste monde qui foisonne de choses et d'autres toutes aussi passionnantes les unes que les autres… du coup ça fait un peu bouffon… Et je t'emmerde.

M'enfin si tu veux discuter cul je suis là hein…

Pour le bouquin, Trop religieux pour moi... même si je n'ai pas détesté...

A plus les copains
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Un roman sur le sens de la vie, de la mort, des valeurs, mais dont le côté fantastique, voire mystique, m'a déroutée et gênée.
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Pas facile de faire une critique constructive de ce bouquin tellement son fondement idéologique est navrant pour tout bon religiophobe qui se respecte (dans le sens étymologique de peur ou d'effroi du grec ancien "phobos" et non la signification actuelle régulièrement dévoyée en "haine" comme dans homophobe ou xénophobe, la peur ne conduisant pas inexorablement à la haine).

Malgré une qualité indéniable d'écriture et un pitch de 4ème de couverture plutôt alléchant, on atteint les bas fonds de la moralité culpabilisante des religions judeo-chretiennes, notamment celle du jugement dernier qui donne à son "Dieu" le pouvoir de dire si tu as le droit d'aller au paradis ou en enfer selon si ce que tu as fait dans ta vie est bien ou mal.

Ici, le personnage principal décide de se suicider le jour de ses 20 ans après s'être pris un gros râteau par la femme dont il est fou amoureux et avec qui il rêvait de passer sa vie. Manque de bol (ou pas), il se rate et tombe dans le coma pour se réveiller un an plus tard.

Dans le coma ? Vraiment ? Que nenni !!
Il se rend compte immédiatement qu'il est en couple avec cette même femme depuis son "acte" et que celle-ci l'aime de tout son coeur après avoir été séduite par la lettre d'adieu qu'il lui a laissée. Seul petit hic, il ne se souvient strictement de rien de cette année qui vient de passer. le diagnostic tombe : amnésie due au choc psychologique. Peu importe, il va essayer de profiter à fond de cette nouvelle chance qui lui est donnée en compagnie de ceux qu'il aime ... ou presque puisqu'il réalise qu'il n'a pas été un ange avec tout le monde pendant l'année écoulée. Et ce qui est d'autant plus problématique, c'est que ce "reset" se produit périodiquement lors de certains de ses anniversaires et que sa phase de lucidité ne dure qu'un seul jour avant qu'il ne redevienne le sale type qu'il est le reste du temps avec ses proches. Il va donc falloir qu'il aille vite et qu'il soit malin comme un lynx.

On constate avec effroie que sa vie et celle des gens qu'il aime part totalement en sucette au fil de ses réveils successifs et il va mettre toute son énergie pour comprendre la maladie (ou le phénomène métaphysique) dont il est atteint pendant les quelques journée où il est "le bon gars gentil" et tenter de sauver ce qu'il y a à sauver contre "le mauvais gars méchant". Va-t-il réussir à vaincre cette malédiction ?

Cette histoire est une sorte de fable contemporaine philosophico-théologique dont ont voit arriver la morale à 10 km en priant pour que cela ne puisse pas être ça...Mais malheureusement, si ... le verdict tombe au dernier chapitre. C'est bien ce qu'on craignait.

Athée, méfie toi de ce bouquin.
Grenouille des Livres Sacrés, tu devrais kiffer.
Oui, moi aussi je sais faire dans le manichéisme de supérette.
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J'ai été assez déçue par ce roman.. le ton est plutôt sombre et le happy-end ne suffit pas à effacer le fatalisme du récit. Je n'ai pas réussi à compatir aux malheurs du personnage principal.
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Construit comme un jour sans fin", de très bonnes idées, un vrai suspense mais pour moi bine trop "mystique"
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