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3,76

sur 631 notes
L'autre jour ya mon beauf un garçon absolument charmant que je soupçonne très fortement de tripoter ma petite soeur, mais je veux rien savoir tellement c'est dégueu à gerber… Enfin bref, je tapais la pause cancer sur le balcon dont je me persuadais de sa solidité que sinon on ne vit plus hein…

Il se met à me causer de tout et surtout de rien, charmant mais surtout jeune, comparé à ma grande sagesse de vieux en devenir qui par mon appartenance politique m'autorise à me placer au dessus du lot du petit peuple.

- T'as des passions toi Hugo ?
- Euh ouais vite fait
- Ta soeur me disait que tu aimais bien lire, un truc de fou
- Mouais mais pas en ce moment en fait
- Ah ok mais rien d'autre ?
- Mais je t'emmerde putain laisse-moi mourir pénard

Les gens ont une fâcheuse tendance à imaginer que quand je fais une tête de 10 pieds de long, j'ai envie de discuter banalité pour faire passer le moral en berne, alors que non je préfère être pépère la tête dans mes pensées…

Non mais c'est vrai j'ai des passes ennuis très intéressants, la lecture, la plongée sous marine avec les bouteilles et les poissons, le cinéma, les voyages et puis un tas d'autres trucs mais franchement je n'ai rien qui me pousserait à me saigner tout mon temps libre…

Baiser c'est cool aussi mais en ce moment, ça se bouscule pas à ma braguette, il me reste bien la branlette qui soulagerait bien des solitudes libiduoesques, mais pour un laps de temps très court boudinant le bout de gras sur mes mains cornées, de plus le Sopalin coute cher… tu me diras le papier cul c'est plus doux et moins couteux, certes je te répondrais, mais ça se dépiaute facilement ce qui en soi est très emmerdant au bout de ta bite…

Tu as les passionnés de politique qui s'amassent comme des moutons assoiffés de démagogie, poussant des cris de jouissance à chaque envolée sophiste, les passionnées complètement barges qui s'identifient à leur héros, et les passionnées qui te cassent les burnes avec leurs machins persuadés de te convertir d'un truc qui t'échappe complètement en fait… Ta gueule putain…

Mais j'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'as dit : ma passion à moi c'est le cul…

Bah ouais je suis deg, ya plein de trucs à se lécher les lèvres sur le sujet, on pourrait se cracher à la gueule, s'us(s)er les doigts, tâter de la chair, mais penses tu, non on préfère te parler Poney, politique, religion, et tout un tas d'autres qui déchainent les conneries et pas la joie de vivre…

Fais pas chier avec ta passion pour le tricot, je vais pas énumérer toutes les possibilités sur la cueillette des champignons, je trace dans les grandes lignes ma position sur la fanatisme démesuré dont font preuve certain personne, dont j'ignore le but quand je les vois se prosterner devant un truc précis et parfois unique…

Faut s'ouvrir à plein de choses, tester un peu tout, ne pas s'enfermer dans une espèce de secte passionnelle qui va te bouffer ton sursis déjà bien entamé si peu que tu ais des cheveux blanc…

Ou plus de cheveux… Putain de calvitie, ça me bouffe la vie ce truc à la con aussi… On a pas idée de perdre ses cheveux, impossible de faire du surf après…

Ma passion c'est ma fille, ce petit bout de personne, qui me fait bien marrer, qui m'emmerde bien la vie aussi, mais qui me donne tout ce dont j'ai besoin pour rester terre à terre et qui me pousse à m'ouvrir à ce vaste monde qui foisonne de choses et d'autres toutes aussi passionnantes les unes que les autres… du coup ça fait un peu bouffon… Et je t'emmerde.

M'enfin si tu veux discuter cul je suis là hein…

Pour le bouquin, Trop religieux pour moi... même si je n'ai pas détesté...

A plus les copains
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Magnifique roman, que j'avais tout d'abord pris pour un roman sur la seconde chance, le fait de réparer les erreurs d'une vie. En fait, ce n'est pas du tout comme cela que je l'ai ressenti, c'est pour moi un hymne à la famille, à l'amour, à l'amitié.
Ce roman parle des erreurs commises sur un coup de tête et que l'on paient durant sa vie entière. La vie est courte et pour le personnage central, elle l'est encore plus.
Il subit sans comprendre pourquoi.
La délivrance finit par arriver, elles arrive sous la forme de l'amour des siens, qui l'entourent durant ses dernières heures, ils lui donnent e bonheur précieux de faire partie d'une famille.
J'ai été extrêmement touché par cette histoire.
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Jeremy 20 ans est fou amoureux de Victoria qui ne l aime pas malgré une belle déclaration. Jeremy décide donc de se suicider le jour de son anniversaire non sans invectiver Dieu qu' il rend responsable de ses malheurs.

Suicide raté puisque Jeremy se réveille aux côtés de Victoria. Un an s est écoulé mais sans aucun souvenir. Jeremy est devenu amnésique .
2 ans après même scène . Amnesie. Jeremy à un enfant et découvre qu' il ne parle plus à ses parents.
Cela se répète plusieurs fois. Au fur et à mesure de ses réveils, Jeremy assiste impuissant à la déchéance de sa vie. Il est un être nuisible qui fait du mal à sa famille, une véritable petite ordure qui trompe sa femme, trempé dans des magouilles.

On arrive péniblement après la case prison puis fauteuil roulant vieillesse invalidité à une confrontation avec Dieu. Comment as tu osé mépriser le don de la vie, qui es tu pour ne pas demander pardon...blablabla.

Lecture pénible mais heureusement courte. Je ne m attendais vraiment pas à ça en lisant la 4 ème de couverture. J imaginais un suicide raté et une seconde chance. Au lieu de ça , on assiste à une pseudo leçon donnée par dieu.

Moralisateur, culpabilisant. Enfonceur de portes ouvertes. La vie est belle. Il faut en profiter. Tu vas faire du mal à tes proches.
Blablabla.

Vision un peu simpliste des choses.
Cela faisait longtemps que je n avais pas autant souffert avec une lecture.

Bof.
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Il aurait préféré vivre... et moi j'aurais préféré lire un autre roman !

Autant dire que ce mélange de fantastique, de philosophie de café du commerce et de mièvrerie ne m'a pas séduite. L'idée de départ m'avait pourtant semblé vraiment originale et intéressante : un homme se suicide au matin de sa vie suite à un chagrin d'amour, et le livre nous raconte la vie qu'il aurait eu sans cela.

Sauf que ce n'était pas cela du tout, mais le mélange sus-cité de fantastique, de philosophie de café du commerce et de mièvrerie. Avec une histoire cousue de fil blanc et des messages aussi novateurs que 'la vie vaut la peine d'être vécue' ou encore 'les gens qu'on aime sont ce qui en fait l'intérêt' !

Certes, la vie vaut la peine d'être vécue, notamment pour les gens qu'on aime. Mais a-t-on vraiment besoin de ce roman pour s'en souvenir ? Il se lit vite mais s'oublie malheureusement presque aussi rapidement.

Challenge Multi-Défis 11/52
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Un très beau roman, captivant et émouvant. Une morale à méditer. On est embarqué dès la première page et on se demande tout au long de la lecture comment le personnage principal (qui est très attachant) va s'en sortir. A lire!
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Les quelques livres de Thierry Cohen lus par le passé me l'ont fait classer dans la catégorie des auteurs comme G. Musso ou M. Levy, c'est-à-dire un genre qui n'est plus vraiment ma tasse de thé. Comme "J'aurais préféré vivre" (je découvre que c'est son premier roman) traînait dans ma PAL depuis longtemps, j'ai renoué, le temps d'une lecture, avec mes intérêts littéraires d'autrefois.

J'ai été déroutée par le scénario. J'ai cru un instant que le roman d'amour contrarié du début allait se poursuivre en thriller psychologique convaincant. C'est vrai qu'à mon avis il est impossible d'abandonner ce livre une fois commencé. le lecteur est rapidement pris en otage dans une histoire où le héros oscille entre Dr Jekill et Mr Hyde. Malgré le côté répétitif de la construction, j'avais hâte de connaître la raison de cette situation qui dépassait tout entendement. Amnésie, dédoublement de personnalité, phénomène fantastique, je crois que j'aurais préféré tout autre explication plutôt que celle fournie par l'auteur à visée moraliste et religieuse.
Une lecture fluide, addictive malgré tout, mais au dénouement décevant, à laquelle j'accorde un 11/20.
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Le jour de ses 20 ans, Jeremy de se suicide après le rejet de Victoria: la femme qu'il aime depuis toujours.
Lorsqu'il se réveil, nous somme le 8 mai 2002 soit un an plus tard jour pour jour depuis son suicide. Sa vie semble merveilleuse avec Victoria à ses côtés. le soucis, c'est qu'il ne se souvient absolument pas de l'année qui vient de s'écouler. S'ensuit alors pour lui une série de journées et d'évènements qu'il va tenter de comprendre pour pouvoir enfin reprend "le contrôle de sa vie".
J'ai découvert Thierry Cohen avec ce roman, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il m'a vraiment surprise. En lisant la 4ème de couverture, je ne m'attendais pas du tout à lire ce genre d'histoire. Les personnages ont vraiment su me toucher surtout Jérémy. L'amour qu'il a pour Victoria est beau et la force qu'il met à comprendre ce qui lui arrive, mais aussi à protéger la femme qu'il aime est émouvante.
Il y a certains livres qui, une fois ouverts, ne peuvent plus être refermés. Celui-ci en fait partie. J'avoue que j'ai même du lutter plusieurs fois pour ne pas aller à la fin du livre et découvrir les dernières pages pour (enfin!) savoir comment Jérémy allait se sortir de cette histoire.
En ce qui concerne la fin justement, pour être honnête elle ne m'a pas totalement convaincue. Surement trop mystique à mon goût, elle est certes en accord avec le reste du roman mais pour ma part je ne l'aurais pas imaginée comme cela.
Malgré ce petit point un peu moins positif, j'ai vraiment passé un agréable moment avec "J'aurais préféré vivre".
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Fort… très fort...
Je ne m'attendais pas à ça… là, je dit bravo !
A Priori, un petit livre insignifiant qui ne laisse augurer rien de spécial, et… Surprise !
Dès le début on est projeté dans l'étrange, puis cela vire à l'inquiétant et de l'inquiétant au fantastique puis… Tout au long de l'histoire on flirte avec la folie, l'incompréhension, le nébuleux. On navigue entre réel et irréel, dans des eaux troubles.
ça malmène, ça ébranle, ça horrifie, parce que ça touche chacun de nous. Parce que de la vie, on sait tous qu'elle n'a pas de sens, juste une direction. Un temps vécu de là à là, et presque rien entre les deux. Juste un début et une fin, et l'essentiel , les choses que l'on fait entre les deux extrémités.

Chapeau l'artiste !
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Un roman découvert grâce à ma meilleure amie, elle l'a adoré et j'avoue avoir adoré aussi. La situation est stressante, désespérante, on vibre au rythme des réveils de Jérémie, on espère, on pleure, on crie, on s'émeut. La morale est certes sensible aux diverses croyances, mais quelle belle leçon pour vivre ou réfléchir sur sa propre vie.
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C'est une très belle histoire d'amour impossible mais pas uniquement. Il y a une intrigue incroyable, du mystère. Difficile de « lâcher » ce bouquin. Pour mémoire : les premiers romans de Marc LEVY exception faite que l'écriture est plus rythmée et qu'il y a un suspense incroyable. Même terminée, cette histoire vous interpelle.
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