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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Que dire... J'ai été abusée par les critiques parlant d'humour, par celles parlant de critique du système universitaire, du sionisme etc.. J'ai été abusée aussi par le prix Pulitzer.
Le récit est lourd, voire lourdissime et d'humour il n'en est point.
L'arrivée des Netanyahou dans la vie des Blum pour que le père puisse mener son entretien d'embauche, le tout dépeint 60 ans après les faits, est une anecdote totalement inintéressante.
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Une lecture qui n'a pas répondu à mes attentes. Ce Pulitzer 2002 n'est pas le meilleur que j'ai lu.

1959. Ruben Blum est un juif américain qui enseigne à l'université de Corbin, New York. Il fait partie d'un jury chargé de recruter l'israélien Ben-Zion Netanyahou. Ce dernier a une réputation bien établie d'érudit de la littérature hébraïque et de l'histoire juive médiévale. Il est aussi un sioniste révisionniste et un ‘faucon' dans le jeune état d'Israël comme le sera plus tard, son fils Benyamin, plusieurs fois et actuel premier ministre.

Les Netanyahu débarquent sans avertir chez les Blum. Une famille envahissante qu'on n'aimerait pas inviter !!!
Ben-Zion est exaspérant, sa femme hystérique, ses 3 enfants grossiers et turbulents dont Benyamin alors âgé de 10 ans.

Cette histoire mi-fictive mi-réelle, était censée être drôle, divertissante, enrichissante mais je l'ai trouvée pénible à lire, mal racontée. L'auteur essaye de toucher à tout mais l'écriture est brouillonne sans fil rouge. le titre n'est-il pas un stratagème pour hameçonner le lecteur ?

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Un peu déçu par la lecture de ce roman, écrit par Joshua Cohen, qui appartient à la nouvelle génération des auteurs juifs de la côte est américaine.
Le roman est bâti autour d'un épisode historique des années 50 : la réception par un professeur d'université juif du père de Benjamin Nentanyahou, à la recherche d'un poste d'enseignant.
Si l'épisode donne lieu à quelques pages assez drôles, si le contexte permet de comprendre certaines subtilités du sionisme et éclaire le personnage du futur premier-ministre israélien (celui-ci n'occupant qu'une place secondaire dans le roman), si la question de l'identité juive est traitée avec une certaine ironie, l'ensemble reste assez lourd et indigeste. Il y avait matière à faire un nouvelle brillante nouvelle, mais peut-être pas un roman entier. En matière de roman de campus, je préfère l'humour d'un David Lodge.
La conclusion aurait peut-être était moins forte si la 4ème de couverture avait été moins dithyrambique.
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« Les Netanyahou » est un roman de Joshua Cohen, traduit par Stéphane Vanderhaeghe (2022, Bernard Grasset, 352 p.). C'est aussi un roman qui a reçu le Prix Pulitzer de la fiction en 2022, ce qui n'est pas rien.
C'est « le récit d'un épisode somme toute mineur, voire carrément négligeable, dans l'histoire d'une famille très célèbre » comme le souligne le sous-titre. Et ce récit nous est conté par Ruben Blum, historien et il le précise « oui c'est ça : historien », Quoique le narrateur prétende devenir historique, mais c'est une distinction comme pour les sels chimiques en ferreux ou ferriques, cela dépend de leur degré d'oxydation. Tout est question de vie et d'incarnation. « Les goys croient au verbe fait Chair, mais les Juifs croient en la Chair faite Verbe ». Si on n'avait pas compris qu'il s'agit d'un livre illustrant l'humour juif… Et pourtant cet historien a été anciennement en poste à l'Université Corbin, dans la petite ville de Corbindale dans l'Etat de New York, pas très loin du lac Erié vers l'intérieur des terres.
Il est un jour convoqué chez le Pr Morse, George Lloyd de son prénom, le directeur du département. C'était, on l'a compris, « le chef monarchique » et Blum « sa liaison loyalo-sémite doublée de l'espion lâché au milieu de ses collègues américanistes ». le directeur lui conseille de s'intéresser à Ben-Zion Nétanyahou, « le fils de Sion ». Pourquoi pas, c'est aussi le premier professeur juif recruté à Corbin.
On arrive donc au sujet du roman. Tout cela au bout d'une cinquantaine de pages. Mais c'est sans compter sur les anecdotes liées à sa judéité et à sa condition de New Yorkais. « Lorsque j'étais enfant, il y avait ce manchot scrofuleux qui se postait toujours devant la station du métro aérien situe sur Tremont Avenue, où de son unique main il faisait tinter les piécettes qu'il mendiait dans son gobelet en carton. Bien des années plus tard, je suis retombé sur lui dans un bus de Manhattan. Il portait deux sacs de chez Macy's, un au bout de chacun de ses deux bras, dans chacune de ses deux mains ». Bel exemple de bonnes intentions après intercession auprès de « l'Eglise des Présomptions » dont « nous faisons partie […] tous autant que nous sommes : goys ou juifs, même combat ». le combat est d'autant plus inégal selon que l'on est familier de la ville, New York et de ses quartiers, souvent définis par un culte ou une religion.
Il reconnait une enfance tiraillée « entre la condition américaine d'être libre de choisir et la condition juive d'avoir été choisi ». Que dire alors de la rivalité entre les Blum et les Steinmetz ? le Bronx et Manhattan. « Cette antipathie entre Blum et Steinmetz, un marxiste pourrait l'explique en termes de lutte des classes ».
Donc, le professeur Ruben Blum va s'intéresser à l'histoire des Juifs, en commençant par l'Espagne et l'Inquisition « point de non-retour » pour le catholicisme médiéval. « La raison en était la suivante : aussi longtemps que les catholiques auraient besoin d'un peuple à haïr, les Juifs devaient rester un peuple condamné à souffrir ». le roman passe du stade humoristique et satirique au stade polémique.
Puis arrivent les lettres de recommandation. Toutes élogieuses, comme il se doit. Y compris celle d' « un maitre de conférences en assyriologie, aryennologie, philologie et linguistique indo-européennes ». On y apprend aussi que le Pr Ben-Zion Nétanyahou « depuis des semaines et des semaines, n'a cessé d'inonder les membres de notre communauté enseignante de télégrammes sollicitant des lettres de recommandation devant vous être adressées ». Comme quoi « aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années ». Il suffit de naître du bon côté de l'Esplanade des Mosquées. Même prises avec du recul, même si c'est de l'ironie, et on des raisons de penser que si c'en est, on n'est pas très loin de la vérité, cela laisse un drôle de fumet dans les narines.
Ce qu'il y a d'intéressant dans ce livre, c'est qu'il est à lire au second degré, voire à un degré encore plus haut. Initialement présenté comme « un roman désopilant sur les familles dysfonctionnelles et les facéties de l'Histoire ». En fait, à lire entre les lignes, on s'aperçoit qu'il renferme un ostracisme, pour ne pas employer un mot identique, de trois lettres plus court, latent tout au long du texte. Déjà, la distinction entre goys (on devrait dire goyim) et Juifs laisse penser qu'il existe des différences notables entre les espèces humaines. L'implication de la religion dans la vie quotidienne, no seulement personnelle, mais surtout sociétale, même si elle est dénoncée de façon humoristique. Trop de désopilance tue la désopilance.
A moins que le poste du Pr Ben-Zion Netanyahou soit une copie conforme du Prix Pulitzer.
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Dans le cadre du bookclub du @prixbookstagram sur le thème des campus novels, j'ai choisi les Netanyahou dont j'avais lu de bons retours.
Alors certes il passe après un livre qui m'a bouleversée tant par le thème que par son écriture d'une beauté et d'une poésie inouïes (A l'ouest rien de nouveau de Remarque pour les curieux), mais avec une semaine de recul, je n'arrive décidément pas à identifier ce qui m'aurait permis d'accrocher ou seulement de me faire sourire (moi qui suis d'habitude plutôt sensible à l'humour juif, là je suis restée au bord, dans l'expectative !).
 
L'histoire : Nous sommes à la fin des années 1950. Ruben Blum est historien dans une université américaine à Corbin, petite ville américaine du nord est. C'est le premier et le seul juif de cette université. C'est donc à lui qu'échoue la tâche d'évaluer la candidature de l'israélien Ben-Zion Netanyahou et de l'accueillir lors de son audition devant les membres de l'université.
Netanyahou. Ce nom ne vous est probablement pas inconnu car oui il s'agit bien du père de Benyamin, l'actuel premier ministre israélien. Son père, érudit de la littérature hébraïque et de l'histoire juive médiévale, soutenait alors des thèses sionistes pour le moins étonnantes (à vrai dire révisionnistes).

Il nous faut donc attendre plus de deux cents pages avant de voir arriver Ben-Zion Netanyahou. Durant cette (très) longue introduction, nous aurons eu droit aux réflexions et autres circonvolutions intellectuelles de Ruben Blum sur l'histoire des juifs aux Etats-Unis, ses ascendants directs et indirects ou encore sur le fonctionnement des universités américaines qui se doivent de dépenser la globalité de leur budget sous peine de le voir réduit l'année suivante. D'où l'interrogation sur le recrutement de ce Monsieur Netanyahou ! Vous suivez ?
Bref, quand Ben-Zion débarque enfin, il n'arrive pas seul ! Si la personnalité de ce dernier avait déjà pu nous apparaitre indomptable, ce n'est rien comparé à sa femme et ses trois garçons. Ils sont sans gêne, envahissants, bruyants, arrogants, bref détestables !
 
Ruben Blum semble dépassé, passif, observant sa femme se débattre sans tenter de l'aider (mais j'oublie que nous sommes dans les années 50 !).

Ce roman dont l'anecdote de cette visite sert de point de départ, aborde les thèmes de la famille, de l'argent, de la judéité ou encore de la réussite dans ce milieu universitaire. Certains ont trouvé ce roman, prix Pulitzer 2022, hilarant et passionnant. Je l'ai trouvé long, verbeux et ennuyeux. Et vous ?
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