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EAN : 9781291656534
124 pages
lulu.com (16/12/2016)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Mon père, dans un lit d'Hôpital, quelques mois avant de mourir, ici en France, m'a raconté sa traversée de la frontière entre le Portugal et l'Espagne. Son émigration clandestine vers la France. A partir de cette petite histoire très émouvante, et en m'appuyant sur des éléments historiques et autobiographiques, j'ai voulu écrire notre épopée familiale, décrire la vie à Freixo de Numão, un petit village du nord du Portugal, dans les années 60 avant que mon père ne pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est lors d'un diner en famille que j'ai appris l'existence de ce livre. Mon oncle a découvert ce livre dans la médiathèque de sa vie et l'a dévoré. Il en a dit tellement de bien que je n'ai pas pu résister à l'achat de ce livre. Mon grand-père a lui-même fui la misère. Aujourd'hui, il est fier de dire que c'est grâce à la France qu'il est en bonne santé et ne vit pas dans un taudis. Luis Coixao est le créateur du blog : http://lusitaniainfo.com et il a décidé d'écrire ce livre en hommage à son père. Il commence son récit en nous expliquant que son père a fait une chute qui a entraîner une "espèce de maladie d'Alzheimer" qui lui permet de se rappeler de souvenirs du passé et plus particulièrement son immigration en France. Il exprime le besoin qu'ont eu les portugais dans les années 60 de partir à cause de la misère et de la politique désastreuse (la dictature de Salazar). le père de l'auteur voit les portugais immigrés qui ont réussi à gagner de l'argent et reviennent avec des voitures remplies de provisions et de cadeaux. Malheureusement, il ne connaît pas les conditions de vie désastreuses de ces hommes dans les bidonvilles à Franc-Moisin et Champigny. La France était à cette époque le pays idéal pour gagner de l'argent mais la séparation entre les familles étaient dures et beaucoup de larmes ont coulé. Ce sont d'abord les hommes qui sont partis pour trouver un logement et un travail. Au fur et à mesure, les femmes et les enfants rejoignaient l'homme et se rendaient compte des conditions misérables. Ce livre de 116 pages est écrit simplement, sans mots compliqués et permet d'en savoir plus sur l'immigration portugaise des années 60-70. Luis Coixao exploite plusieurs sujets comme l'amour, l'amitié, la famille, la séparation et la "saudade". Je conseille ce livre même si quelques longueurs sont présentes.
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Mon père ce héros fait un peu partie de mon histoire aussi même si pour moi il s'agit de mon grand-père. Il n'a jamais trop voulu parler de son émigration et c'est notamment pour ça que j'ai eu envie d'en savoir plus. Tout d'abord, je pense que c'est important de savoir que l'auteur de ce livre n'est pas « auteur » au sens où ce n'est pas son métier. Il a « juste » voulu raconter son histoire. Ce n'est pas négatif mais ce sont des phrases simples, c'est son histoire, écrite avec passion. J'ai été ravie de lire ce texte mais je pense qu'il s'adresse surtout à d'autres personnes comme moi qui cherchent à en savoir plus sur leur histoire.
J'aurais aimé en savoir plus sur le contexte, sur l'histoire plus générale, l'accueil en France dans d'autres régions, mais comme je l'ai dit c'est avant tout son histoire et c'est aussi ce qui en fait sa force.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Pour tous les émigrés, les déracinés, les expatriés, les exilés qui ont perdu une partie (patrie) d'eux-mêmes et qui voient petit à petit leur identité partir en lambeaux, la musique constitue une bonne thérapie car elle aide, grâce à sa force créatrice et à sa capacité à nous émouvoir, à panser les blessures identitaires et à combler le vide culturel et familial qui nous entoure.
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C'est vrai que la vie est un fado. Elle commence tout doucement et puis elle s'emballe. D'accords et désaccords, elle remplit notre partition de notes de musique blanches et noires. Puis, petit à petit, elle effleure les cordes sensibles de la saudade jusqu'à nous faire crier de douleur.
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C'est qu'au Portugal tout est plus vrai. On y parle le vrai portugais, les études y sont plus difficiles, plus vraies, la culture y est plus vraie aussi, c'est la culture de référence, les vrais écrivains, les vrais chanteurs, les vrais artistes sont tous là-bas.
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Ils sont invisibles au Portugal parce que les "vrais Portugais", ceux qui n'ont pas eu le courage de partir, n'ont que mépris pour leur réussite facile.
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Je crois que ce qui est peut-être le plus dur dans l'immigration, c'est de ne pas parler du tout la langue du pays d'arrivée.
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