La Mer en hiver avait été un coup de coeur mais un point m'avait laissée insatisfaite : le devenir d'une enfant. Je comprenais les raisons qui menaient à cette décision, mais je me demandais ce qu'elle était devenue. J'ai enfin trouvé les réponses avec
The Firebird. Comme pour le premier volet, le récit est à double temporalité et de la même façon c'est le passé qui m'a plus intéressée que le présent. La note fantastique ne m'a pas totalement convaincue avec cette histoire de psychométrie et de lecture dans les pensées. Cependant j'ai trouvé que ça cadrait bien le récit, que ça formait un écho avec l'histoire de Sophia et de Carrie sans être une redite.
Mais surtout, que j'ai aimé suivre Anna !
Susanna Kearsley a encore su me faire voyager, m'emplir la tête de belles images (russes et non plus seulement écossaises) et je me suis énormément attachée à son héroïne. Jusqu'à la fin qui est venue couronner tous mes espoirs, y compris ceux que je n'osais plus formuler. Tout en me surprenant avec une ultime révélation. Et en prime, on retrouve le capitaine Gordon et l'oncle Graeme, deux figures que j'avais beaucoup appréciées, que pouvais-je demander de plus ?
A lire donc :
- si vous avez aimé
la Mer en hiver
- et (hélas) si vous lisez en VO car il n'est pas traduit.