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EAN : 9782811212834
353 pages
Milady (19/09/2014)
4.09/5   85 notes
Résumé :
Eprise de liberté, Marianne Daventry n'est pas heureuse à Bath. Lorsque sa sœur l'invite à passer l'été à Edenbrooke, la jeune femme n'hésite pas une seconde. Devant parfaire son éducation, condition sine qua non pour pouvoir prétendre à l'héritage de sa grand-mère, Marianne tente désespérément de ne pas se laisser charmer par le maître des lieux, sir Philip. séducteur patenté. Parviendra-t-elle à contenir les élans de son cœur ou succombera-t-elle à son sourire ?
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Le problème quand on aime Mr Darcy, c'est qu'il y a finalement peu de What if ou autres récits qui s'en inspirent et qui sont de qualité. N'est pas Jane Austen qui veut... Alors on se rabat sur autre chose, une couverture vraiment réussie, un résumé que l'on qualifie de « mignon » même si on n'est pas convaincue, désespérée que l'on est que Sir Philip s'appelle Sir Philip et pas Mr Darcy.

Mais on a raison de garder l'esprit ouvert et de goûter à autre chose, parce que Sir Philip... Il vous fait avoir des nuées de papillons dans les entrailles. Avec Sir Philip, votre coeur se met à faire de la gymnastique, le sang dans vos veines décide de faire concurrence aux Formules 1... Vous imaginez son sourire, et pof... vous avez envie de tournoyer, un peu comme Marianne, quitte à vous prendre un arbre ensuite.

Tous les ingrédients classiques sont réunis dans cette petite romance : la jeune femme un peu rebelle, la famille un peu pénible, le beau noble au coeur à prendre, un peu d'aventure, de l'humour... « Classiques » n'est pas forcément synonyme de « mélange réussi », loin de là. On peut avoir tous ces ingrédients et que la sauce ne prenne pas, que le soufflet reste aussi plat qu'une quiche-lorraine, ce qui est particulièrement dommage vous en conviendrez. Mais dans Edenbrooke, le soufflet est vraiment délicieux.

Marianne est le type de personnage que j'aime beaucoup. Pas la plus belle, pas la plus voyante, mais avec de l'esprit et de l'humour et avec un sens de la répartie sans égal. Evidemment, elle mériterait quelques baffes, mais sans ces dernières, elle ne serait pas une bonne héroïne de romance historique.

Sir Philip est... le héros idéal (comment ça je radote? Mais non, pas du tout!). Un grand coeur qui veut se marier par amour, plein de considération et de retenue, avec un sens des responsabilités parfois un peu démesuré, mais on lui pardonne devant sa patience sans failles.

Les autres personnages sont intéressants, bien développés. L'échange épistolaire entre Marianne et sa grand-mère est hilarant, et je regrette d'ailleurs que l'auteur n'ait pas inséré plus de réponses de la grand-mère. Sacré personnage que celui qu'ébauche Julianne Donaldson... La soeur de Marianne mériterait elle aussi son lot de baffes (ça doit être un truc de famille, même si les raisons sont différentes), mais elle est un bon prétexte pour s'attarder sur les moeurs de l'époque.


Et mention spéciale à l'auteur qui nous livre une romance historique dans laquelle les personnages ne perdent pas leurs vêtements toutes les dix pages. Si vous cherchez du torride, du sulfureux, passez votre chemin! Si vous voulez de la douceur et des sentiments (en gros si vous êtes une midinette comme moi...), alors rendez-vous à Edenbrooke !
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Soyons clairs : à la base, les romances historiques, c'est rarement mon truc. J'ai généralement l'impression de lire un Harlequin sans grande finesse (enfin, encore moins que d'habitude !), le tout saupoudré d'encore plus de niaiseries et d'invraisemblances. J'en lis de temps en temps pour tenter de me détendre – même si je lève constamment les yeux au ciel –, et j'avais envie de laisser une chance à Edenbrooke, la mention de la régence anglaise et la référence à Jane Austen m'attirant irrémédiablement... il fallait bien que j'y jette un oeil !
Alors, je ne sais pas si je me ramollis ou si la fatigue m'empêche de bougonner, mais, contre toute attente, j'ai dévoré ce roman avec grand plaisir. Il y a des défauts – c'est évidemment cousu de fil blanc – mais je me suis prise d'affection pour l'héroïne et son aventure et sans aller jusqu'à dire que j'ai adoré, j'ai quand même vachement aimé ! C'est tellement rare qu'une romance historique m'enthousiasme que c'est à noter dans les annales !

Alors bien sûr, lorsque la jeune Marianne est envoyée à Edenbrooke pour y passer l'été, qu'elle se fait attaquer sur le chemin, est sauvée par un certain Philip – bel homme mystérieux qu'elle découvre être en fait le fils de son hôtesse – et qu'évidemment, une amitié amoureuse naît entre eux au fil des jours, on se doute bien qu'il y a anguille sous roche (on comprend vite quel sera le problème pour Marianne) et on sait pourtant avec certitude comment tout finira par se jouer et se dénouer. Comme assez souvent dans le genre de la romance (historique ou non d'ailleurs), le suspens n'est pas vraiment ce qui prime, on a très vite une idée claire d'où veut aller l'auteur et on sait presque dès la première page quel sera le dénouement. C'est cousu de fil blanc, pas forcément très surprenant (à part quelques petits retournements de situation) mais finalement, ce n'est pas tellement handicapant pour la lecture car offre un aspect très rassurant. On ouvre le livre en sachant que les deux héros finiront ensemble à la fin, coûte que coûte... on le sait pertinemment mais c'est bon pour le moral. Donc oui, sans surprise et malgré les obstacles, c'est couru d'avance, Marianne et Philip finiront par couler des jours heureux ensemble.

Malgré ce côté convenu et sans surprise qui a tendance à m'exaspérer habituellement, je me suis ici laissée porter par les évènements et ai pris un immense plaisir à les vivre auprès de l'héroïne. Parce que ce qui fait toute la réussite de cette histoire, à mon avis, ce sont les personnages qui y évoluent et notamment la figure principale, Marianne.
Contrairement aux frêles jeunes femmes rencontrées dans les romances historiques que j'ai pu lire jusque là et qui m'avaient particulièrement agacée, Marianne m'a touchée. C'est une des rares avec laquelle je me suis sentie de véritables atomes crochus et affinités, une des rares avec laquelle j'ai ressenti de véritables émotions. Cette jeune fille de 17 ans, délaissée par son père (parti vivre en France) depuis plus d'un an suite à la mort accidentelle de sa mère et constamment dans l'ombre d'une soeur jumelle très solaire (Cecily), m'a beaucoup parlé. C'est une figure que l'on a aucun mal à voir vivre sous nos yeux, elle est très authentique et très attendrissante. Attention, elle ne fait pas non plus pitié (ce qui peut parfois arriver si l'auteur exagère trop le pathos), non, elle est juste terriblement humaine et beaucoup de lectrices pourront s'identifier à elle, je pense. Outre ce côté solitaire un peu mélancolique, elle possède également une certaine petite folie qui lui donne parfois envie de tournoyer sur elle-même au milieu de la campagne, par exemple. Mais encore une fois, Julianne Donaldson a très bien dosé la personnalité de son héroïne, lui offrant une pointe de rébellion sans non plus en faire une figure vulgaire irrespectueuse des codes de la bienséance de l'époque. Elle est du genre à avoir envie de marcher pieds nus dans l'herbe quand personne ne la regarde mais à faire attention à ce que sa robe ne se retrousse pas lorsqu'elle s'assoit et est accompagnée. Elle sait où est sa place et ne met en avant qu'une rébellion discrète. J'ai vraiment adoré sa personnalité et n'ai quasiment rien à reprocher à ses agissements. Si j'avais été à la rédaction de cette histoire, je pense que je serais allée dans le même sens que l'auteure et n'aurais pas changé grand chose aux scènes qu'elle propose.
Face à cette héroïne tout en finesse, Julianne Donaldson place un homme particulièrement attrayant. Plein d'esprit, espiègle tout en restant gentleman, Philip incarne le héros parfait (en tout cas pour moi) pour une romance historique. Il n'est pas sans défaut, n'est pas présenté comme un dieu grec, n'est pas macho, n'a pas un côté sombre et mystérieux effrayant mais en même temps attirant... C'est un type plutôt normal et pas trop mal dans ses baskets (enfin pour l'époque) ; bref, un type bien et pas ennuyeux. J'approuve totalement. J'en ai en effet un peu marre des bad boys mystérieux au sombre passé, généralement assez agressifs et dominants mais a priori tellement attirants pour les héroïnes et les lectrices... sauf qu'un bad boy dépressif, c'est en fait super chiant au quotidien et non, il ne changera jamais même si vous êtes son grand amour (c'est un mensonge de la fiction, ou feu le couple Vanessa Paradis – Johnny Depp). Bref, j'ai vraiment apprécié que Philip soit une sorte de Mr Bingley avec plus de réparties et un poil plus de fun.

Les personnages secondaires, bien qu'assez peu présents et moins marquants à côté des deux principaux, existent tout de même et sont utiles à l'avancée de l'intrigue. Eux aussi sont bien croqués et sont crédibles.
On en apprécie certains : la mère de Philip, la petite bonne de Marianne par exemple ; on est plus mitigé pour d'autres : Cecily, la soeur jumelle notamment mais j'ai apprécié son ambiguïté. Malgré les différences qui séparent les deux soeurs et la jalousie qui peut en découler, « l'aînée » (de 7 minutes) n'est pas foncièrement mauvaise ni contre notre héroïne, elle est humaine avec ses qualités et ses défauts.
Julianne Donaldson n'est peut-être pas aussi douée que Jane Austen pour mettre au point des portraits convaincants mais elle n'a rien à envier à d'autres auteurs de romance historiques, bien au contraire ! Ses figures sont crédibles, particulièrement palpables et occupent parfaitement le petit monde créé par l'américaine.

Les scènes réunissant Marianne et Philip sont excellentes. Tantôt amusantes, tantôt attendrissantes, une véritable complicité et tendresse unissent les deux héros et ça se ressent à la lecture. Je suis rarement convaincue par les romances mises en scène car n'y crois souvent que très moyennement. Cette fois, je n'ai eu aucun mal à percevoir la naissance de cette relation et son évolution. Marianne-Philip est un des couples les plus marquants de mon parcours de lectrice, pas à la hauteur d'un Elizabeth-Darcy bien sûr mais ça reste tout de même plus qu'honorable.

L'utilisation d'une narration à la première personne du singulier (du point de vue unique de Marianne) permet évidemment d'accentuer l'empathie que l'on peut ressentir pour cette héroïne. le piège c'est de trop en faire, de s'enfermer dans l'introspection et de lasser le lecteur… ce qui n'est évidemment pas le cas ici, je vous l'ai déjà dit.
Julianne Donaldson maitrise plutôt bien son point de vue et sait doser les descriptions et les dialogues. Rassurez-vous, les tournures de phrases ne sont pas alambiquées, le vocabulaire employé est abordable et plutôt simple sans non plus dénoter avec l'époque à laquelle se déroule l'histoire. C'est vraiment un excellent compromis entre roman classique qui peut effrayer et romance bateau qui n'apporte pas grand-chose.

Je suis la première surprise par mes impressions. Moi qui suis habituellement si difficile en matière de romance historique, j'ai trouvé avec Edenbrooke une intrigue qui fonctionne bien, une romance en laquelle j'ai cru et surtout une héroïne qui m'a beaucoup touchée. Une réussite ! Je lirai les autres romans traduits de Julianne Donaldson (une autre romance arrivera chez Milady au premier trimestre 2015) !
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Voila mon deuxième coup de coeur de ce début d'année.

Je lis rarement des romances contemporaines, voir les personnages évoluer dans un monde moderne et actuel ne m'enchante guère. Je me tourne donc plus volontiers vers des romances dîtes « historiques ». Et je dois avouer que les éditions Milady ont l'oeil pour dénicher des talents insoupçonnés. Ce n'est pas un hasard si mon deuxième coup de coeur de 2015 est issu de leur collection Pemberley. le premier étant le Silence de Grey House qui allie à merveille le côté sentimental, policier et historique.
Ici, point d'intrigue policière, mais une romance à l'état pur, comme il est indiqué sur la quatrième de couverture, grâce aux symboles si brillamment conçus « famille/intrigues/sentiments », qui permettent en un seul coup d'oeil de visualiser le genre de roman auquel on a affaire. Je salue au passage, le travail éditorial des éditions Milady, qui donnent un aspect rafraîchissant à leurs publications. J'aime particulièrement leurs couvertures, bâties un peu sur le même modèle, avec un portrait au dessus du titre, et un monument majestueux en dessous.

Edenbrooke est un roman sentimental qui m'a énormément plu. L'histoire a beau être convenue, je me suis prise au jeu. Pour une fois, j'ai réellement aimé l'héroïne, je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle me ressemble, mais je me suis pratiquement identifiée à elle. Elle reste humble, éclipsée par sa soeur jumelle plus extravertie, qui attire davantage l'attention. Les deux soeurs ont des tempéraments parfaitement opposés. Si Cecily réussit tout ce qu'elle entreprend, et voue une affection prononcée pour l'agitation des villes et la séduction, Marianne a quant à elle des aspirations et des goûts plus simples.
Elle est également très maladroite, dans ses faits et gestes, comme dans ses paroles. Nous avons donc sous les yeux une figure principale très humaine, authentique, loin d'être parfaite, et qui a même des défauts assez mignons. Elle n'est pas un brin agaçante, et j'ai réellement apprécié la fraîcheur et l'éclat de cette grande amoureuse de la campagne. Car pour une fois, l'héroïne aspire à une vie sereine, entourée par la nature, plutôt qu'à une vie mondaine. Elle est cultivée, s'intéresse à l'art, notamment à la peinture et à la littérature, elle essaye de s'émanciper des passe-temps destinés aux dames de son rang, pratique l'équitation de manière intrépide, présente une certaine curiosité pour les loisirs masculins, comme l'escrime ou le tir à l'arc. Cependant, elle doit aussi répondre aux exigences de sa grand-mère, laquelle lui a promis un héritage important en échange d'une tenue irréprochable. Marianne a une relation vraiment particulière avec son aïeule, qui se plaît à jouer faussement les rabats-joie, mais qui éprouve une grande tendresse à son égard. Malgré son tempérament un peu trop spontané, la jeune fille tâche de bien faire pour ne pas décevoir la vieille dame.
En essayant de s'affranchir des activités habituelles qui s'appliquent à son rang, en étant curieuse du monde qui l'entoure, elle ne tombe pas non plus dans la désinvolture gratuite. Voila toutes les raisons qui expliquent pourquoi j'étais d'emblée conquise par cette héroïne. Mon parti pris est également évident lors de l'entrée en scène de Cecily. Heureusement que cette dernière n'est réellement présente que lors du dénouement, car c'est un personnage insupportable. Mais son comportement odieux ne fait qu'amplifier l'humilité et la franchise de Marianne.

Parlons maintenant de la figure masculine de cette histoire. Pour une fois, il ne s'agit pas d'un mâle ténébreux au passé obscur, brutal et arrogant. Philip est un homme franc, bon vivant, un brin taquin, avec d'excellentes manières, et l'on comprend très vite, qu'il a bon coeur. Les joutes verbales auxquelles il se livre avec Marianne sont légères, toutes en espièglerie et en finesse, et c'est plutôt original comme technique de séduction. On ressent beaucoup de complicité entre eux et il n'est pas difficile de deviner la tournure que prendra leur relation. Malgré cet aspect assez prévisible, la romance reste agréable à suivre. Outre un léger mystère qui entoure le personnage de Philip, cet homme, qui est loin d'être à cheval sur la bienséance, semble constituer le parti idéal pour une fille aussi maladroite et spontanée que Marianne. Leur relation, loin d'être dictée par l'appât d'intérêts et de bénéfices, est basée sur une entente sincère, et il est plaisant de voir leurs sentiments évoluer de manière saine et harmonieuse au fil des pages.

La réussite de ce roman, tient en grande partie, dans les caractères si bien choisis des deux figures principales. Julianne Donaldson semble avoir parfaitement compris ce qui pourrait plaire à ses lectrices, et a choisi de dépeindre des individus modestes malgré leur statut social aisé, sincères dans leurs sentiments, parfaitement représentatifs d'une époque certes, mais qui ne s'enlisent pas dans des stéréotypes mainte fois exploités. En cela, elle arrive à se démarquer de la plupart des romances qui fleurissent aujourd'hui. Cette histoire tout en finesse, en retenue, qui privilégie le naturel à l'artificiel qui met en scène des amoureux cultivés, ouverts d'esprit, sans une once d'arrogance est une brillante réussite.

Le caractère authentique de ce récit m'a donc grandement conquise, que ce soit grâce à ses personnages spontanés, ou même son histoire. L'atmosphère est exquise, si l'on aime la campagne comme moi, on sera facilement charmé par les décors. La beauté et la quiétude d'Edenbrooke nous donneront envie d'aller faire un tour dans la campagne anglaise. On rêvera aussi de visiter la bibliothèque si bien garnie de Philip et de l'entendre nous raconter avec passion ses nombreux voyages.

En somme c'est un roman qui réunit tout ce qui me plaît : une romance vraie et sans érotisme, des descriptions fidèles et détaillées de la campagne anglaise, une impression de calme et de quiétude qui se dégage tout au long du récit, avec une intrigue sous-jacente vraiment intéressante. A mon sens, il a tous les atouts d'une lecture agréable, qui sans avoir la verve et la profondeur de Jane Austen, a un charme indéniable. Je vous recommande donc Edenbrooke qui apporte un peu de fraîcheur et de pureté au paysage sentimental littéraire. Ce sera avec grand plaisir que je lirai le dernier né de Julianne Donaldson, sorti il y a quelques semaines à peine et intitulé Blackmoore.
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Femme futile le retour. Je vous en ai déjà parlé il m'arrive d'acheter des livres juste pour leur couverture. Ici, cela n'a pas été le cas, mais cela n'a pas été mieux non plus, je l'ai acheté pour … son titre (et un peu sa couverture, soyons honnête). Ce titre qui sonne bien, qui résonne ambiance douce, campagne anglaise, et l'ensemble de la couverture qui amplifie la sensation ambiance romantique ont fait que je l'ai acheté sans même lire le résumé, et que je l'ai commencé dans les même conditions. Et quelle merveilleuse surprise. TOUT. Y. EST. PARFAIT ! Je vais vous laisser la surprise comme moi de découvrir l'histoire en elle-même et plutôt essayer de vous expliquer pourquoi j'ai trouvé ce roman parfait.

Tout d'abord pour l'ambiance douce, délicate et romantique à souhait qu'a su créer Julianne Donaldson. Qui, après avoir lu le roman, ne rêve pas de visiter Edenbrooke, d'y passer quelques jours, de visiter son verger, de gambader le long de son point d'eau, d'y galoper à bride abattu ? Qui, je ne sais pas, mais en tout cas, pas moi. Edenbrooke qui dans sa description, n'est pas sans nous rappeler un certain Pemberley mais de manière très subtile, juste ce qu'il faut pour faire sourire les inconditionnelles de Jane Austen.

Pour l'humour bien présent du début à la fin, un humour frais, discret, tout en légèreté, qui vous fera glousser quand vous vous y attendez le moins. Des répliques, des réactions, des comportements, qui vous feront éclater de rire (littéralement). D'autres qui vous feront sourire à en avoir mal aux zygomatiques. Mais pas un n'est trop lourd, en trop, mal placé, au contraire, ils ont tous leur place, pile quand il faut.

Et bien sûr pour ses personnages. Nos deux héros tout d'abord, des héros décrits tout en finesse et délicatesse, des héros que l'on aime dès les premières pages. D'abord il y a Marianne, jeune fille de 17 ans, un peu naïve, que l'on croit réservée, timide, un cliché des jeunes filles de l'époque mais que nenni. On découvre très rapidement que c'est une jeune fille qui aime la campagne, qui aime le grand air, qui aime gambader sans se prendre la tête, qui est un poil sauvageonne, drôle, espiègle, intelligente, pleine de répartie. Elle est une bulle de légèreté, d'optimisme, de bonne humeur. Mais à côté de ça, de par son âge, son histoire, son passé, son caractère, elle est très timide, rougit facilement (pour le grand bonheur de Phillip), et ne voit pas forcément ce qu'elle a sous les yeux, elle vraiment adorable, je l'ai adorée ! Et maintenant, il est temps de vous parler de ce très cher Philip. Philip, une version historique de mon cher Cam, et oui carrément ! Philip c'est le héros de romance historique parfait, il est attachant, drôle, espiègle, fou amoureux, touchant, plein de délicatesse, tout en finesse, sexy (aussi), et je pourrais continuer longtemps tellement il est à croquer. Il est génial d début à la fin. Leur duo marche du tonnerre. Leurs discussions, leurs silences, leurs fous rires, leur complicité, tout coule de source, tout est là où il faut comme il le faut.

Un mot enfin des personnages secondaires. Ils sont peu nombreux mais tous géniaux que ce soit la grand-mère attachante, la mère touchante, la soeur imparfaite, la femme de chambre sans langue de bois, le père absent,… Pas d'histoire en parallèle, on se concentre vraiment sur notre couple et la naissance de leur amitié, de leur amour. Et c'est un pur régal.

Une romance qui aurait pu tourner au ridicule, au déjà vu, au niais ou encore à la guimauve mais il n'en est rien. Notamment grâce à la petite d'ose d'aventure et de mystère, aux petits retournements de situation qui apporte un zeste d'action. Grâce surtout à l'écriture de Julianne Donaldson qui adapte parfaitement son style aux différents moments de l'histoire. Elle nous offre ainsi de magnifiques passages, celui de la lettre par exemple, qui rien que d'en parler me donne envie de le relire (c'est le genre de passage qui vous laisse un sourire niais aux lèvres)(et ils sont nombreux !). Vous n'aurez pas une seconde pour vous ennuyer, vous serez littéralement transporté du début jusqu'à la fin sans comprendre ce qui vous arrive et une fois le dernier mot lu, une seule chose en tête : « Mais ? Mais ? C'est déjà fini ?! J'étais tellement bien dans ce cocon de douceur, je veux y revenir ! ».

Milady Romance nous offre une romance d'une très, très grande qualité (je n'arrive d'ailleurs pas à en retrouver une d'aussi parfaite dans l'écriture, dans la trame, dans la description tout en finesse et délicatesse des personnages, de l'ambiance, des paysages alentours. J'oserai presque dire qu'il est dans la veine des romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë en plus « simple » si vous me suivez. Une réussite totale donc (il va être temps que j'arrête, je commence à me répéter). Mais une chose est sûre, je vais envoyer chez Milady des tonnes et des tonnes de paquets de Schtroumpfs, des cartons entiers de tablettes Milka, les supplier à genou, pour que le deuxième roman de l'auteur, Blackmoore, qui a l'air dans le même style, tout aussi bien noté sur Goodreads, soit également publié en français.
Lien : http://lune-et-plume.fr/eden..
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Femme futile le retour. Je vous en ai déjà parlé il m'arrive d'acheter des livres juste pour leur couverture. Ici, cela n'a pas été le cas, mais cela n'a pas été mieux non plus, je l'ai acheté pour … son titre (et un peu sa couverture, soyons honnête). Ce titre qui sonne bien, qui résonne ambiance douce, campagne anglaise, et l'ensemble de la couverture qui amplifie la sensation ambiance romantique ont fait que je l'ai acheté sans même lire le résumé, et que je l'ai commencé dans les même conditions. Et quelle merveilleuse surprise. TOUT. Y. EST. PARFAIT ! Je vais vous laisser la surprise comme moi de découvrir l'histoire en elle-même et plutôt essayer de vous expliquer pourquoi j'ai trouvé ce roman parfait.

Tout d'abord pour l'ambiance douce, délicate et romantique à souhait qu'a su créer Julianne Donaldson. Qui, après avoir lu le roman, ne rêve pas de visiter Edenbrooke, d'y passer quelques jours, de visiter son verger, de gambader le long de son point d'eau, d'y galoper à bride abattu ? Qui, je ne sais pas, mais en tout cas, pas moi. Edenbrooke qui dans sa description, n'est pas sans nous rappeler un certain Pemberley mais de manière très subtile, juste ce qu'il faut pour faire sourire les inconditionnelles de Jane Austen.

Pour l'humour bien présent du début à la fin, un humour frais, discret, tout en légèreté, qui vous fera glousser quand vous vous y attendez le moins. Des répliques, des réactions, des comportements, qui vous feront éclater de rire (littéralement). D'autres qui vous feront sourire à en avoir mal aux zygomatiques. Mais pas un n'est trop lourd, en trop, mal placé, au contraire, ils ont tous leur place, pile quand il faut.

Et bien sûr pour ses personnages. Nos deux héros tout d'abord, des héros décrits tout en finesse et délicatesse, des héros que l'on aime dès les premières pages. D'abord il y a Marianne, jeune fille de 17 ans, un peu naïve, que l'on croit réservée, timide, un cliché des jeunes filles de l'époque mais que nenni. On découvre très rapidement que c'est une jeune fille qui aime la campagne, qui aime le grand air, qui aime gambader sans se prendre la tête, qui est un poil sauvageonne, drôle, espiègle, intelligente, pleine de répartie. Elle est une bulle de légèreté, d'optimisme, de bonne humeur. Mais à côté de ça, de par son âge, son histoire, son passé, son caractère, elle est très timide, rougit facilement (pour le grand bonheur de Phillip), et ne voit pas forcément ce qu'elle a sous les yeux, elle est vraiment adorable, je l'ai adorée ! Et maintenant, il est temps de vous parler de ce très cher Philip. Philip, une version historique de mon cher Cam, et oui carrément ! Philip c'est le héros de romance historique parfait, il est attachant, drôle, espiègle, fou amoureux, touchant, plein de délicatesse, tout en finesse, sexy (aussi), et je pourrais continuer longtemps tellement il est à croquer. Il est génial du début à la fin. Leur duo marche du tonnerre. Leurs discussions, leurs silences, leurs fous rires, leur complicité, tout coule de source, tout est là où il faut comme il le faut.

Un mot enfin des personnages secondaires. Ils sont peu nombreux mais tous géniaux que ce soit la grand-mère attachante, la mère touchante, la soeur imparfaite, la femme de chambre sans langue de bois, le père absent,… Pas d'histoire en parallèle, on se concentre vraiment sur notre couple et la naissance de leur amitié, de leur amour. Et c'est un pur régal.

Une romance qui aurait pu tourner au ridicule, au déjà vu, au niais ou encore à la guimauve mais il n'en est rien. Notamment grâce à la petite dose d'aventure et de mystère, aux petits retournements de situation qui apporte un zeste d'action. Grâce surtout à l'écriture de Julianne Donaldson qui adapte parfaitement son style aux différents moments de l'histoire. Elle nous offre ainsi de magnifiques passages, celui de la lettre par exemple, qui rien que d'en parler me donne envie de le relire (c'est le genre de passage qui vous laisse un sourire niais aux lèvres)(et ils sont nombreux !). Vous n'aurez pas une seconde pour vous ennuyer, vous serez littéralement transporté du début jusqu'à la fin sans comprendre ce qui vous arrive et une fois le dernier mot lu, une seule chose en tête : « Mais ? Mais ? C'est déjà fini ?! J'étais tellement bien dans ce cocon de douceur, je veux y revenir ! ».

Milady Romance (ex hauteville) nous offre une romance d'une très, très grande qualité (je n'arrive d'ailleurs pas à en retrouver une d'aussi parfaite dans l'écriture, dans la trame, dans la description tout en finesse et délicatesse des personnages, de l'ambiance, des paysages alentours). J'oserai presque dire qu'il est dans la veine des romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë en plus « simple » si vous me suivez. Une réussite totale donc (il va être temps que j'arrête, je commence à me répéter). Mais une chose est sûre, je vais envoyer chez Milady des tonnes et des tonnes de paquets de Schtroumpfs, des cartons entiers de tablettes Milka, les supplier à genou, pour que le deuxième roman de l'auteur, Blackmoore, qui a l'air dans le même style, tout aussi bien noté sur Goodreads, soit également publié en français. Siouplaiittttttt.

Je n'ai qu'une chose à ajouter, à la fin du roman, moi aussi je n'avais qu'une envie : tournoyer, les yeux fermés, le sourire aux lèvres, à n'en plus finir…
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
— Vous savez, il nous reste une affaire à régler, dit-il en m’attirant à lui. Je veux toujours votre aquarelle, et j’ai désormais quelque chose à vous offrir en échange.
— Quoi donc ?
J’éprouvais de grandes difficultés à me concentrer sur ses paroles, trop captivée par sa bouche, sa mâchoire, la façon dont ses lèvres tremblaient quand il essayait de ne pas sourire.
Il me prit délicatement le menton.
— Un titre.
— Ça ne m’a jamais vraiment intéressée, dis-je en secouant la tête.
— Et que diriez-vous de tout ce qui vous entoure ? Edenbrooke suffirait ?
— J’adore cet endroit, mais je ne puis vous vendre ma peinture contre vos terres, répondis-je en chassant une mèche de son front.
— Vous n’avez pas besoin de mon argent, dit-il, perplexe.
— Absolument.
Philip baissa la tête.
— Je n’ai rien d’autre, murmura-t-il.
Je m’agrippai aux revers de sa veste et me hissai sur la pointe des pieds pour le regarder dans les yeux.
— Je ne veux rien de ce que vous pourriez m’offrir. Avez-vous oublié nos promesses ?
Il secoua la tête.
— Je vous veux, vous, Philip, et rien d’autre. Je vous donne mon aquarelle en échange de votre cœur.
Il se détourna, en proie à une vive lutte intérieure. Lorsque enfin il me regarda de nouveau, je retrouvai dans ses yeux cette lueur aperçue après son duel contre Mr Beaufort… mais je savais quel nom lui donner désormais. Philip m’aimait.
— Marianne…, susurra-t-il d’une voix rauque qui fit battre mon cœur plus fort.
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À celle qui ne sait pas encore que je l’aime, [...] Dès que je croise votre regard, je perds toute notion du temps et de ce qui m’entoure. La raison m’abandonne, mes pensées s’embrument et je me perds dans le paradis de vos iris. [...] Je brûle de toucher votre joue rougissante, de vous chuchoter à l’oreille à quel point je vous aime et ne puis supporter l’idée de vivre sans vous. [...] C’est une véritable torture que d’être si près de vous sans pouvoir vous toucher. Vous voir si indifférente me tue chaque jour un peu plus, et mon amour manque de me faire sombrer dans la folie. [...] Où est votre compassion quand j’en ai vraiment besoin ? Ouvrez les yeux, mon amour, et vous verrez que je ne suis pas qu’un ami, mais un homme profondément et désespérément épris de vous. [...] Je me languis de vous. [...]
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— Vous semblez très mal vous connaître, mais par bonheur ce n’est pas mon cas, alors je vais vous dire ce que vous êtes, Marianne Daventry. (Il me regarda droit dans les yeux, comme s’il voulait graver ses mots dans mon âme.) Vous êtes pleine d’esprit, drôle et délicieusement imprévisible. Vous êtes brave, généreuse, adorable, et je vous veux, vous, telle que vous êtes… si vous voulez bien de moi.
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C'est une véritable torture que d'être si prés de vous sans pouvoir vous toucher. Vous voir si indifférente me tue chaque jour un peu plus, et mon amour manque de me faire sombrer dans la folie .
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Avez-vous besoin de quelque chose? Demandai-je.
«Oui, dit-il, tendant la main et prenant la mienne. Mon cœur battait fort à son contact. Je me suis dit que je devrais retirer ma main, mais je ne pouvais me résoudre à le faire de moi même.
«De quoi avez-vous besoin? Ma voix était à peine un murmure.
«Votre sourire. Je n'ai pas vu de toute la journée ".
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Vidéo de Julianne Donaldson
Va chercher bonheur plus bas :D - La vidéo en HD c'est encore mieux.
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Les livres cités : *Amoureuse et un peu plus de Pamela Morsi : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/04/amoureuse-et-un-peu-plus.html *Blackmoore de Julianne Donaldson : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/10/blackmoore.html *Le goût de la vie d'Anouska Kniight : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/05/le-gout-de-la-vie.html
*In the after de Demitria Lunetta : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/06/in-after-tome-1.html *In the end de Demitria Lunetta : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/07/in-after-tome-2-in-end.html *Une braise sous le cendre, tome 1 de Sabaa Tahir : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/10/une-braise-sous-la-cendre-tome-1.html *Inhuman, tome 1 de Kat Falls : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/02/inhuman-tome-1.html *Mercy Thompson, tome 8 : La faille de la nuit de Patricia Briggs : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/08/mercy-thompson-tome-8-la-faille-de-la.html *L'héritière, tome 1 : Melinda Salisbury : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/09/lheritiere-tome-1.html *The book of Ivy, tome 1 d'Amy Engel : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/03/the-book-of-ivy-tome-1.html *Fille des cauchemars, tome 1 : Anna de Kendare Blake : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/11/filles-de-cauchemars-tome-1-anna.html *Le joyau, tome 1 d'Amy Ewing : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/08/le-joyau-tome-1.html *Le joyau, tome 2 : La rose blanche d'Amy Ewing : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/10/le-joyau-tome-2-la-rose-blanche.html *Vieux, râleur et suicidaire - La vie selon Ove de Fredrick Backman : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/06/vieux-raleur-et-suicidaire-la-vie-selon.html *Red Queen, tome 1 de Victoria Aveyard : http://bloggalleane.blogspot.fr/2015/03/red-queen-tome-1.html
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Musique d'introduction : Reflection (Mulan)
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