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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jérôme a été mis au pied du mur : il va enfin se pencher sur son passé, afin de voir ce qui peut être réparé pour pouvoir avancer. le voilà donc de retour l'année terrible de ses quinze ans. Il se souvient de son mal-être, de la colère qui déborde et des monstres qui le hantent. Une décision de justice l'envoie alors dans un centre de soins psychiatriques pour adolescents. C'est là qu'il rencontre les dragons. Et Colette.

Le roman est joliment construit. À observer l'existence du Jérôme adulte, on pressent certaines choses de son passé qui vont être racontées au fil de ses souvenirs. Et la dernière partie nous donne à voir ce qui va suivre après l'introspection. Subtilement, le passé et les futurs se répondent pour délivrer un message d'espoir.

L'intrigue centrale est très (trop) courte, je trouve. Il me semble que le roman aurait gagné à mettre un peu plus de chair sur l'intrigue. Celle-ci est ramassée sur l'évolution de Jérôme au contact des dragons – qui m'a semblé très rapide vu la relative brièveté du texte. Cette focale ne permet guère, sinon, que de restituer les biographies déchirantes des naufragés de la vie rencontrés au centre de soins. Je ne doute pas un instant de la sincérité de l'auteur mais du fait de cette compaction de l'intrigue, cela peut sembler tire-larmes et/ou démonstratif.

J'ai pourtant bien conscience que c'est un cri d'alarme que lance ce roman. Dans notre société, les jeunes sont un peu la cinquième roue du carrosse. de nombreux ados souffrent, particulièrement depuis la pandémie. L'école rejette trop souvent ceux qui n'entrent pas dans le moule et les listes d'attentes pour des soins psychiatriques n'ont jamais été aussi longues. Qu'attend-on pour agir ?

« Il faut aimer cet enfant. Parce qu'il n'a que quinze ans. Pour lui, tout est encore possible. Il n'y a rien de plus effrayant. »

J'ai aimé la bienveillance avec laquelle l'auteur considère les ados. Veut-on vraiment se couler dans le rang dans un monde qui marche autant sur la tête ? Ce que font la majorité des gens a-t-il tant de valeur que cela ? le jeune Jérôme a une saine horreur du conformisme et de ses compromissions. Et pourtant, il aimerait être moins seul. Et puis arriver à grandir, s'autoriser à investir sa vie malgré tout ce qui cloche à tous les niveaux.

Un cri à destination des adultes assorti d'un tendre message d'espoir à nos adolescents.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ce court récit assez facile à lire grâce à une écriture journalistique, phrases courtes, récit bien rythmé m'a plu mais je reste sur ma faim...
Beaucoup de clichés et un manque réel d'une analyse approfondie de la souffrance de ces ados. La lettre finale, touchante me laisse cependant une impression de moralisation .
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c 'était pourtant plaisant, avec un léger jeu de piste : un adolescent se retrouve dans un établissement protégés. J'ai pendant un moment pensé qu'il se retrouvait surtout protégé de ses parents présentés comme des beaufs, où d'un monde déshumanisé, puis je réalise que le narrateur souffre de troubles psychologiques...il tombe amoureux de Colette et de Steinbeck alors il rêve comme dans "des souris et de hommes" de s'enfuir loin avec Colette..Bien que je trouvais que ce roman se destine plus à un ado qu à un adulte, je trouvais plaisant ...puis vint cette fin, le bourrée de bons sentiments et que, sans vouloir être prétentieux littérairement parlant, je trouve complément ratée..
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un roman noir sur la souffrance des ados, de l'enfance. Une plongée dans un centre pour ados, pour les aider, écouter, entendre leur détresse. J'ai eu du mal avec l'écriture, les dialogues, qui correspondent plus à des dialogues d'adultes que d'ados. Ca m'a vraiment dérangé. L'histoire est trop rapide, l'auteur ne prend pas le temps de construire les personnages. le tout est un peu caricatural. Déjà lu mieux sur le même thème
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Une chronique à contre-courant.
Je suis très loin des coups de coeur que j'ai pu lire à gauche et à droite ces dernières semaines et j'en suis bien triste.
Pour être honnête cette histoire ne m'a pas parlé, ne m'a pas émue car j'ai trouvé le sujet beaucoup trop survolé. On apprend à peine ce qui se passe dans ces institutions et hop c'est fini. Quelques semaines de vie résumée en 100 pages ce n'est pas assez pour moi. Un ado découvre un livre et hop sa vision de la vie change si c'était si facile ça se saurait( même si j'en conviens ce livre est un des plus beaux de la littérature). de plus, cette narration à la première personne m'a perturbée voir sorti de ma lecture.
J'ai trouvé la fin assez moralisatrice, et culpabilisante pour les parents et les profs qui pour la plupart font ce qu'ils peuvent. Et soutenir que rien n'est fait pour les ados en souffrance c'est un peu fausser la réalité.
J'ai néanmoins apprécié l'écriture de J. Colin et retenu quelques jolies phrases qui m'ont fait réfléchir ce qui me fait dire que je découvrirais ces autres romans avec joie.
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"- Parce que c'est comme ça que les gens vivent. C'est normal, figure-toi. On tombe amoureux. Et puis, on achète une maison et on fait des enfants. Ça se passe comme ça depuis la nuit des temps. C'est ça, la grande aventure !

- Ce n'est pas une aventure, la vie, je lui ai dit.

- Ah non ? Et c'est quoi alors ?

- Une épreuve."


C'est certainement le roman que j'attendais le plus de cette rentrée... l'auteur en avait si bien parlé lors de sa présentation.


Et moi, qu'est-ce que j'en ai pensé ?

Difficile à dire.

J'ai été touchée  par ce roman mais je m'attendais à être bouleversée, ébranlée, secouée.

En fait, je crois que j'ai été plus secouée par la présentation de l'auteur que par le roman lui-même. Qu'est-ce qui s'est donc passé dans ma tête, moi qui suis si sensible à l'accoutumée ?  Je crois tout simplement que j'étais très bien préparée pour cette lecture. Ai-je donc sorti mon bouclier ? Possible !


Quoi qu'il en soit, ça n'en reste pas moins un roman fort qui met en avant, les dragons, ces enfants en souffrance. Il est donc, selon moi, primordial de mettre ce roman dans les mains des lecteurs dès l'adolescence.

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Une fois n'est pas coutume, je vais aller contre la tendance actuelle et mettre quelques bémols sur l'enthousiasme que suscite « Les dragons ».

Si j'ai trouvé le roman bien construit : le Jérôme adulte qui n'arrive pas à avancer se confronte au Jérôme adolescent pour réparer des failles qui continuent de l'emprisonner vingt années plus tard ; si j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux et la gorge serrée; si ce livre m'a amené à m'interroger sur la fragilité de certains enfants, adolescents qui ne trouvent pas de place dans notre société (peut être parce que la société ne leur permet pas d'en avoir une)… cela ne m'empêche pas d'avoir soupiré « quel dommage » en refermant la dernière page.

175 pages, c'est beaucoup trop court.
A peine le temps d'effleurer le sujet, de tenter de comprendre ces jeunes blessés, d'apercevoir le système de prise en charge, les éducs et soignants toute une carrière sur le pont pour insuffler le goût de la vie à leurs patients.
J'aurai aimé plus, plus de Jérôme enfant, plus de Jérôme ado, plus de Jérôme face aux autres. J'aurai aimé comprendre le cheminement, les monstres et l'angoisse.

J'ai trouvé que l'auteur était resté en surface et avait concentré son récit sur la rencontre (et ses conséquences) entre Jérôme et Colette, tous deux hospitalisés en unité spéciale pour les ados ayant du mal à vivre. Il y a de l'amour, mais aussi beaucoup de souffrance que j'aurai aimé mieux comprendre.

Peut-être trouverais-je mes réponses dans un autre roman ? « Les dragons » aura eu le mérite d'ouvrir la curiosité sur ce sujet
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Livre lu en une journée. Tellement j'étais portée par la passion ? Non, que du contraire, j'attendais justement l'action. On me disait "mais ça arrive, tu vas voir !" Mes espoirs étaient peut-être trop "grands", qu'une fois l'action arrivée, j'en étais déçue.
La lecture de ce livre est relativement simple.
Un adulte écrit brièvement sa vie d'ado. Les ressentis sont bons, on comprend sa colère, son incompréhension face au monde dans lequel il doit trouver un sens à la vie. Et une rencontre. Une rencontre qui semble "chambouler tout". Cela reste bref, prévisible, avec, pour ma part, des sentiments peu compréhensibles (ah l'amour quand on a 15 ans !).
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