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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle claque ! Quel récit bouleversant ! Cela faisait vraiment très longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant retournée. Je l'ai terminé les yeux embués, le coeur serré.

Merci Jérôme Colin de mettre en avant les dragons, ces jeunes en souffrance, sans espoir, pour qui notre société ne fait pas assez.

C'est un réel fait de société qui est mis en avant. Les dragons, ce sont les enfants détruits par la famille, par l'école ou par notre société dans laquelle ils ne se sentent pas à leur place.

Jérôme a 15 ans, il est en décrochage scolaire, violent avec son père, accro à l'alcool ou l'herbe pour s'évader. Il est interné dans un centre de soins pour adolescents, c'est là qu'il va rencontrer Colette, le crâne rasé, les bras lacérés, les yeux noirs. Il tombe instantanément amoureux, il veut l'aimer, l'embrasser... Colette, elle a presque 18 ans et elle ne veut qu'une chose, mourir.

Cette rencontre va changer sa vie et être à l'origine de ce récit, un cri d'amour.

Autour de lui, Jérôme voit la souffrance, tous souffrent comme lui qui le soir est assailli de ses démons, de la peur, ses cauchemars.

Il va découvrir le pouvoir des mots, de la littérature et surtout un livre qui va changer sa perception et le rapprocher de Colette ; "Les raisins de la colère" de Steinbeck. Il va découvrir la force des livres et de l'écriture qui permet de comprendre qu'il n'est pas seul, de se libérer.

"Donne toi pour mission de te frotter aux autres. C'est la seule façon de combattre ce monde qui ne te plaît pas".

Jérôme Colin décrit le mal-être, la souffrance, la dépression et le délire mélancolique. Il nous fait prendre conscience que grand nombre de jeunes se mutilent pour ne plus sentir leur mal-être et se demandent "Comment réparer le fait d'être né". C'est un vrai problème de société dont on ne parle pas assez. Trop de jeunes ne sont pas en phase avec notre société, ses règles de performance à l'école, au travail, le capitalisme qui prévaut, notre planète qui n'est pas respectée, ce qui n'offre aucun idéal pour la jeunesse.

Un livre poignant, qui retourne, dur quand on est parent mais tellement indispensable. L'écriture est fluide, c'est beau, tellement vrai.

A lire absolument.

Immense coup de coeur.
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Après 10 ans de couple, Jérôme, 35 ans, se voit contraint de faire une pause dans sa relation. Sa compagne aimerait avancer et avoir un enfant.

Jérôme a peur de devenir papa, de fonder une famille et de rentrer dans la norme. Il profite de cette pause pour coucher sur le papier une histoire vécue 20 ans plus tôt.

L'occasion pour Jérôme se rappeler de ses 15 ans, quand il tentait de tromper les monstres qui viennent le hanter au crépuscule en fumant du shit. À l'école, Jérôme n'est pas vraiment là, à la maison, c'est encore pire..

Sur décision de la justice, et avec l'aval de ses parents, il est placé dans un centre de soins pour adolescents. C'est dans ce centre que le narrateur rencontre les dragons, ces enfants en souffrance.

Jérôme Colin, journaliste belge, parle ici d'un sujet difficile et peu abordé, le mal-être des adolescents. Jérome Colin écrit avec sincérité, sensibilité, authenticité, émotion justesse et son récit qui peut résonner en chacun de nous. Qui ne s'est pas senti un peu, beaucoup dragon à l'adolescence, ployant sous le poids du mal-être?

Il rappelle également la responsabilité des parents derrière chaque enfant. C'est bouleversant, plus que bouleversant car son texte fort puissant, émouvant, retourne le coeur. , l'écriture est magnifique. Dire les maux de nos jeunes est salutaire. Reconnaître que nous sommes une partie du problème est déjà une partie de la solution.

Un livre qui nous aide a comprendre nos mécanismes, de protection ou de projection, parce qu'il est capable de d'exprimer nos violences refoulées aussi.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le personnage central se prénomme Jérôme. Au début du roman, Jérôme est adulte. Suite au départ de sa compagne, il se tourne vers son passé.
À 15 ans, Jérôme est placé en établissement psychiatrique.
Il y rencontre d'autres dragons, qui « ressemblent aux enfants normaux (…) mais se demandent comment faire pour cesser d'être des dragons ».

Les dragons, ce sont les adolescents terrassés par leur mal-être. Parce qu'ils ont été privés d'amour, maltraités, abusés, ou bien « simplement » parce qu'ils peinent à trouver leur place dans la société, une société qui ne leur offre que de sombres perspectives d'avenir. Les dragons s'excusent d'être en vie, voudraient réparer leur naissance. Leurs blessures intérieures sont si profondes que leurs corps en portent les stigmates.

Il y rencontre surtout Colette, crâne rasé, bras lacérés. Un mystère. Une souffrance. Jérôme tombe instantanément amoureux.
Mais Colette n'a qu'un seul projet : mourir.

Comme George qui, dans Des souris et des hommes de Steinbeck, promet à Lennie une vie simple et heureuse, Jérôme rêve de s'enfuir avec Colette et de la protéger de ses démons.

Avec Colette, Jérôme découvre l'amour, la souffrance, mais aussi la possibilité d'une fuite, d'une ouverture vers le monde, notamment à travers la lecture.

Vous l'aurez compris j'ai ADORÉ ce texte à fleur de peau, ce récit d'une justesse absolue qui oscille entre colère et mélancolie, désillusion et espoir, naïveté et clairvoyance.

J'ai découvert la plume de Jérôme Colin avec son premier roman, Éviter les péages, qui m'a conquise.

Note pour plus tard : me procurer le champ de bataille, son deuxième texte sur l'adolescence et la paternité.
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J'ai entendu de très très bon avis de ce livre son format étant court mais son prix plutôt élevé au vu de ma vitesse d lecture, j'ai réussi à le trouver en emprunt à la bibliothèque.

Ma première surprise a été le fait que celui-ci se trouve déjà bien rangé à la lettre C alors que c'est une sortie plutôt récente, il n'était pas mis en avant comme d'autre sorties.

J'ai très peu vu de personnes parlés de ce roman et du coup mon attente n'était pas énorme concernant celui-ci mais dès le début la plume de Jérôme Colin m'a percutée.

Nous suivons ici Jérôme jeune trentenaire qui va faire le point sur sa vie qu'il souhaite pour le futur et surtout revenir sur sa vie passée à l'adolescence.

Un récit tout en pudeur et finesse avec cette métaphore sublime des dragons car l'adolescence étant bien l'âge ingrat par excellence.

Je suis bluffée sur le fait qu'un roman si court puisse être si percutant car selon moi ici le livre dans son entièreté et maitrisée de la première ligne à la dernière.

J'avoue avoir pleuré à la fin ce qui est tellement rare pour moi, la lecture est souvent également une histoire de moment ou l'on lit et pour moi ici je pense que ce livre est venu à moi au moment opportun.

Une très belle découverte et un livre et un auteur qui mérite plus de bruit et de visibilité à mon sens, gros coup de coeur.
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Il y a des billets que je ne veux pas rater. Je veux qu'ils soient à la hauteur de ce que j'ai éprouvé pendant ma lecture.

Il en est ainsi du roman "Les dragons" de Jérôme Colin.

Ma critique ne sera pas parfaite mais j'espère qu'elle reflétera un peu de l'émotion que j'ai ressenti à la lecture des dragons.

Je l'aime bien, le Jérôme Colin. Je le découvre en tant qu'auteur et je ne suis pas le moins du monde étonné. Ce qu'il livre à travers son écriture correspond tellement bien à l'idée que je me faisais du bonhomme. Talentueux, généreux, honnête, sincère, sensible...

Je le connaissais comme beaucoup de monde en tant qu'animateur radio avec son émission "Entrez sans frapper" et sa "Bagarre dans la discothèque". A la télévision avec ses interviews décalées dans "Hep Taxi".
Et je me retrouve si souvent dans ses propositions musicales et littéraires.

Alors voilà, monsieur Colin. J'attaque.

Et suivant mes très mauvaises habitudes, j'ai commencé votre livre par la fin... et c'est un très bon début (oui, je sais, c'est facile). J'ai si souvent voulu écrire les mêmes mots à mon fils.

J'ai bien évidemment cherché la version italienne d'Hotel California en italien sur YouTube une fois passé la page 46. C'est très mauvais.

J'ai revu Tom Joad et sa famille dans vos mots. Je me suis baladé discrètement aux côtés de George et Lenny.
"Ce n'était rien et pourtant c'était tout" dites-vous en parlant "des souris et des hommes" de John Steinbeck. Que dire de plus et de mieux ?

A titre plus personnel, votre livre me touche et je m'y retrouve doublement, à la fois par mon histoire d'adolescent et en tant que papa.

Alors monsieur Colin, peut-être n'avez-vous pas écrit un chef-d'oeuvre mais je ne doute pas, pour paraphraser Steinbeck, que vous y avez mis tout votre coeur, que vous avez donné le maximum de ce que vous pouviez pour nous conter cette (votre) histoire.

Certains qualifient votre livre de mièvre, de tire-larmes, je ne trouve pas. Oui, ça déborde un peu de bons sentiments mais que voulez-vous ? Quand on est généreux...
Et le sujet se prête peut-être bien pour un futur télé-film et c'est tant mieux. Je le regarderai avec plaisir.

Une confession enfin pour terminer. Je n'ai encore jamais lu Philip Roth ; ça ne va pas tarder.

J'espère ne pas avoir trop "divulgâché" le livre, je m'en voudrais.

Merci pour les merveilleuses citations choisies, si inspirantes.

Qu'est-ce que ça m'a fait du bien!
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La rentrée littéraire a commencé depuis quelques semaines et il est temps pour moi de vous parler de mon premier coup de coeur pour "Les Dragons" de @jeromecolin aux @allaryeditions .
Mardi dernier, j'ai eu le plaisir d'assister à la rentrée littéraire des Éditions Belfond, les Escales et Allary Éditions. Et lorsque que Jérôme Colin a pris la parole, j'ai été bouleversée. Voir cet auteur parler de son roman, de ses recherches et de son immersion, la voix tremblante, ému, m'a retourné le coeur. Et c'est comme une évidence que je me suis jetée sur son roman.
Le personnage clé s'appelle Jérôme. Au début du roman, il est adulte. Suite à sa rupture avec sa compagne, il se tourne vers son passé. Un passé où il a été placé dans un de ces établissements psychiatriques. Il a 15 ans et nous raconte son séjour. Il nous raconte les dragons, ces jeunes sans espoir. Et surtout il nous raconte sa rencontre avec Colette dont il tombe amoureux.
Il nous plonge dans le monde d'ados en décrochage scolaire, violés, violents qui sont placés dans des établissements psychiatriques. Ces ados qui souffrent, sont en colère et qu'on essaye d'aider. Mon coeur a alors chaviré face à tant de détresse. Tentatives de suicide, scarifications, violence... Je n'ai pas été épargnée. Tout a résonné en moi et je me suis pris une claque... Il m'a renvoyée 11 ans en arrière, lorsque j'ai vécu le pire drame de ma vie. Certes j'étais adulte, mais je me suis reconnue dans ces ados.
Ce roman est dur mais tendre à la fois.
La plume de l'auteur m'a transportée : boulversante et d'une justesse absolue. Il a su mêler désespoir et espoir. Car il faut toujours garder espoir ! Mais surtout il a su mettre en lumière ces jeunes en souffrance.
J'ai conscience d'avoir pris un énorme risque en me retrouvant face à mes démons passés. Mais je ne regrette en rien d'avoir lu cette pépite !
Un immense bravo et surtout merci à Jérôme Colin pour ce sublime roman qui sortira le 24 août prochain.

Mention spéciale pour les soignants qui sont d'une aide si précieuse, d'une compassion et d'une patience à toute épreuve.
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Jérôme est un adulte entravé par son adolescence. Ses peurs, nées de son enfance, l'empêchent de se projeter et de se construire un futur. le jour de son trente-cinquième anniversaire, il est seul par la faute de ses angoisses invalidantes. J'ai été touchée par ses mots, car je me suis reconnue dans certains. La seule différence est que, malgré leur présence envahissante, je les contourne. Peut-être parce que j'ai déposé une partie de mon passé, par des paroles ? C'est ce que Jérôme tente de faire en s'y confrontant et en l'écrivant. Des phrases soulignées, des années auparavant, dans le livre Un homme de Philippe Roth, sont le déclencheur : « Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste. » Pour avancer, il décide alors de retourner dans le lieu, dans lequel il a laissé l'enfant qu'il était, à qui il n'a pas répondu aux questions. Là où vivaient les dragons.

En 2002, Jérôme a été interné dans un centre de soins psychiatriques pour adolescents sur décision de justice. Il avait quinze ans et était empli de colère. Il essayait de la contenir à l'aide de stupéfiants, il l'exprimait par la violence et était en décrochage scolaire. Dans son nouveau milieu de vie, il a rencontré des jeunes en souffrance. Il utilise peu de mots pour décrire leur histoire, mais ils sont, soigneusement choisis. Ils m'ont percutée. Pour se raconter, Jérôme doit parler de Colette. Elle lui a ouvert la voie et la voix des livres. Elle s'est livrée à lui. La seule condition était qu'il ne lui dise pas qu'elle devait rester en vie.

« le dragon a entre treize et dix-huit ans. […] le dragon est comme tout le monde, mais tout le monde a décidé qu'il était différent. Il croit qu'il est seul au monde parce qu'on ne lui a pas dit qu'il y avait sur Terre d'autres dragons. » (p. 85) Ce roman traite, avec pudeur et sensibilité, de la souffrance psychique adolescente. Je n'ai pas pleuré (alors que je pensais le faire), pourtant, j'étais émue. J'adorais ce livre, des phrases et des formules me remuaient. Puis, j'ai perçu que mes émotions montaient à distance de la lecture. En douceur. Les Dragons est un récit touchant, dans lequel le choix ou l'absence de mots ébranlent. En douceur.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Jérôme comme beaucoup d'adolescent ne va pas bien ; il en guerre contre ses parents, contre les autres ; il ne se supporte pas lui-même ; les monstres l'empêchent de dormir. A l'école c'est la catastrophe, il se fait exclure de partout. Jérôme souffre, mais personne ne sait de quoi. Il ne veut plus de l'enfance, mais l'avenir lui fait peur. ‶Mais je ne voulais pas grandir. Parce que je ne comprenais pas qu'il fallait le faire. ″
Jérôme part en maison de soins pour adolescents, sur décision de justice. Il y croise, ceux qu'il appelle les dragons, des gamins comme lui en colère contre tout et surtout contre eux-mêmes. Il y croise Colette, révoltée comme lui, suicidaire récidiviste, qui d'une certaine façon va changer sa vie. Jérôme, grâce aux éducateurs va aussi y découvrir le pouvoir des mots, et des livres. Avec Colette il va découvrir le sentiment amoureux, ce que faire attention à l'autre veut dire.
Jérôme se raconte. Nous faisons sa connaissance alors qu'adulte, sa relation amoureuse bat de l'aile. Il se souvient de l'adolescent qu'il était 15 ans plus tôt et de l'adulte responsable, intégré et respecté qu'il est devenu, et comment il l'est devenu. Je n'en dirai pas plus……
Ce livre est bouleversant. A la fois tendre, triste, et non dénué d'espoir, il nous interroge sur notre jeunesse actuelle pas toujours comprise de nous, les adultes, adolescents d'hier, ou d'avant-hier. L'auteur nous interpelle sur ce que faire des enfants signifie, pourquoi nos jeunes d'aujourd'hui veulent mourir, ce que notre monde actuel a à leur offrir.
″Notre société, elle fait des gosses. Mais elle ne prend plus le temps d'avoir des gosses. ‶
La psychiatrie est en crise, celle des jeunes encore plus. Il est temps que nos dirigeants réagissent !!
Un livre percutant, que j'ai eu le bonheur de découvrir lors d'une table ronde avec entre Sorj Chalandon et Mokhtar Amoudi autour des violences d'enfance.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Alerte coup de coeur!

Léa et Jérôme s'aiment, mais Léa veut un enfant. Pour Jérôme, ,c'est clair depuis le début de leur relation, il n'en veut pas. Il est catégorique. Alors Léa le quitte... et Jérôme doit faire face aux raisons qui le poussent à refuser la paternité. Il se replonge alors dans son passé, dans son adolescence compliquée et essaie de retrouver ce qui l'a aidé, jadis, à sortir la tête de l'eau.

A cette époque, il a quinze ans et est en rébellion contre la société, contre ses parents, contre la vie... alors il est interné dans un établissement psychiatrique pour mineurs. Là, il rencontre d'autres jeunes meurtris, des violés, des violentés, des mal aimés, qui ne trouvent pas leur place dans la société... Entre eux, ils se surnomment Les Dragons.

Et puis il y a Colette dont il croise le regard un soir, une jeune fille torturée, de deux ans son aînée.
Éperdument amoureux, il n'a désormais plus qu'une chose en tête, lui parler, l'embrasser, l'emmener loin de tout et de tous ces monstres qui le torturent une fois la nuit tombée.
Alors il la guette et l'observe.
Elle, elle ne pense qu'à comprendre "comment il faut faire pour réparer le fait d'être née."
Une nuit, alors qu'elle lit seule dans l'escalier du bâtiment, il l'approche et quelque chose se passe...

Ce roman est une merveille!

Il a remué beaucoup de choses en moi et a ravivé tant d'émotions ressenties pendant cette période où l'on se sent incompris, où le monde nous semble tellement violent, où l'on ne rêve que de solitude et où l'on refuse d'entrer dans le monde adulte, pendant que certains cherchent ou font le grand saut en se confrontant à la mort, .
Dans ce récit, il est question de rencontre et de renaissance, de violence et d'incompréhension, d'amitié et de tolérance, de littérature et d'écriture aussi, de celles qui sauvent!

En seulement 170 pages, l'auteur parvient à faire passer un flot d'émotions et tellement de messages quant au mal être de tous ces jeunes, ces "Dragons", qui ne cherchent qu'à se comprendre et être compris.
Mais cette lecture est aussi une critique de la société capitaliste dans laquelle la consommation est reine, où tout un chacun doit entrer dans le moule imposé et où les parents mettent des enfants au monde car c'est dans l'ordre des choses, mais ne s'en occupent pas.
C'est un très bel hommage à tous ces jeunes ;ces "Dragons" dans lequel tout est juste et profond, et je vous invite vivement à le découvrir...!

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Gros coup de coeur pour ce roman (biographie ???) de Jérôme Colin.

Il y a de l'Adeline Dieudonné dans ce petit récit d'à peine 175 pages mais quand la qualité y est, pas besoin d'en faire des tonnes.

C'est le roman des laissés pour compte, de ceux que le système broie parce qu'ils refusent de s'y complaire. C'est le roman d'une quête d'un monde différent où la raison du plus fort n'est forcément pas la meilleure.

Il y a des références à Steinbeck, à Roth et à Wilde, des moments de tendresse, des guidelines pour l'avenir...

Bref, un moment court mais qui fait sens dans notre actualité morose !

Bravo et merci !
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