Mouais... J'espérais mieux. Bon, d'entrée, l'auteur dégage toute responsabilité: il ne sait pas si son livre appartient au domaine de
la philosophie, ou de la littérature. Et d'ailleurs, nous dit-il, il s'en moque. Il a bien raison, car malheureusement, ce n'est ni l'un ni l'autre.
Le style est simple, facile à lire, un peu trop délayé à mon goût, et les idées finalement assez convenues. On passe de sujets graves comme le suicide ou le deuil à des thèmes plus légers, Mozart ou Schubert. Je n'en retiendrai pas grand chose d'utile, et j'ai eu l'impression d'un livre de commande. Dommage, car j'aime bien l'auteur.
J'ai eu aussi l'impression désagréable d'un recyclage des idées des autres. le chapitre sur l'argent doit beaucoup à Simmel - qui n'est cependant pas cité. Et là, désolé, mais je préfère largement l'original à la copie.
En fond de sauce, je comprends que son modèle soit
Montaigne... et j'en ressors avec l'impression qu'il faut être stoïque dans la vie, résigné, accepter tout ce qui vient... Inutile de courir, camarade, la révolution n'est pas pour demain!