Le Maitre dit: Quand tu rencontres un homme de valeur, pense à l'égaler. Quand tu rencontres un homme depourvu de valeur, examine-toi.
Le Maitre dit: L'homme sage sait ce qui est juste. L'homme de peu connaît son propre intérêt.
A la vue de Zai Wo qui dort au beau milieu de la journée, le Maître dit : Il est aussi impossible de sculpter du bois pourri que de passer la truelle sur un mur de gadoue. ce Zai Wo! A quoi bon le réprimander?
Puis il poursuit : Au début, j'écoutais ce que les gens disaient en supposant qu'ils joindraient le geste à la parole ; mais à présent, après les avoir écoutés, j'observe leur comportement. C'est à Zai Wo que je dois ce changement.
le Maître dit : Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
Le Maître dit : Ne crains point de rester méconnu des hommes, mais bien plutôt de les méconnaître toi-même.
L'honnête homme développe ce qu'il y a de beau chez les gens, il ne développe pas ce qu'ils ont de mauvais. L'homme vulgaire fait le contraire.
« La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire » …
Le Maître dit: les jeunes doivent nous inspirer le respect: comment savons-nous que leur avenir ne vaudra pas notre présent?
Le Maître dit: Qu'on se promène ne serait-ce qu'à trois, chacun est certain de trouver en l'autre un maître, faisant la part du bon pour l'imiter et du mauvais pour le corriger en lui-même.
Le duc Ai: Que faut-il faire pour obtenir l'adhésion du peuple?
Le Maître: Placez les hommes droits au-dessus des hommes pernicieux, le peuple viendra à vous; faites le contraire, le peuple vous refusera son soutien.