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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De bons éléments et certains personnages sont intéressants, toutefois je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre.
Un roman nommé "Les derniers romantiques", le blog de Fiona se nomme aussi "La dernière romantique" (mais il n'est pas si poétique du moins au début, pas si romantique ... ou alors, j'ai mal compris) ...
Finalement, il est très très peu question de poésie dans le livre, de poésie, d'amour, du changement climatique, de féminisme (malgré le contenu du blog de Fiona), la vie de Fiona est assez peu racontée alors qu'elle devient centenaire ...
C'est certes une saga familiale avec des qualités, mais je n'ai pas forcément trouvé une grande profondeur psychologique chez les soeurs, ni chez Joe, et j'ai surtout trouvé que la fratrie restait beaucoup repliée sur elle-même, à sa façon. La fratrie, les conjoints et les enfants, mais peu de vie amicale, peu de passion, peu d'ambition (hormis chez Reine et au début chez Joe) ...
Certes la fratrie Skinner reste marquée par des drames, la mort très précoce du père, la longue dépression maternelle qu'ils appelleront "La grande parenthèse", poussant comme du chiendent, malgré les efforts maladroits et touchants de Reine la soeur aînée ... plus tard, la mort de Joe et la quête obsessionnelle de Luna ...
J'ai été plutôt déconcertée par ce roman, même si je l'ai terminé
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Une histoire familiale étalée sur plus de cent ans avec comme toile de fond, l'urgence climatique et l'amour sous toutes ses formes : filial, sororal, maternel, charnel et marital. Thèmes chargés et ambitieux dont s'acquitte fort bien Tara Conklin dans ce roman psychologique que j'ai dévoré rapidement, charmée par sa construction narrative. Même si du point de vue littéraire, ce n'est pas une grande oeuvre, j'ai apprécié le récit, toujours autant touchée par ces fratries qui se débattent avec une enfance pas toujours facile et savent s'en sortir par la force de l'union et des souvenirs.
Les derniers romantiques, titre fallacieux pour un roman au propos parfois cynique, mais dont la véritable signification ne se révèlera qu'à ceux et celles qui le liront.
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J'ai pu lire #lesderniersromantiques grâce à #netgalleyfrance.

Globalement, ça a été une lecture agréable, malgré certains passages un peu longs. L'intérêt majeur est de suivre le parcours de chacun des enfants malgré ce qu'ils ont vécu dans leur enfance. Chacun va gérer les choses différemment puisque l'enfance n'a pas été vécue de la même manière par chacun.
L'écriture donne assez de rythme au récit mais je trouve qu'il manque de surprises. Pour moi, le récit n'a pas été aussi palpitant que ce que j'avais cru en lisant le résumé, je pensais qu'il y aurait davantage de secrets de famille...
J'aurais aussi aimé suivre davantage la poétesse. Elle reste assez en retrait puisqu'elle raconte l'histoire de la famille, elle délivre moins d'éléments sur elle-même.
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C'est l'histoire d'une famille racontée par la plus jeune fille (Fiona) maintenant âgée de 102 ans, une famille malmenée par la vie depuis la mort du père survenue alors que les enfants étaient tous en bas âge. Si certains moments m'ont intéressée plus que d'autres, je dois malheureusement dire que je n'ai pas ressenti d'empathie ni d'élans particuliers pour les membres de cette famille dont on nous raconte l'histoire de manière somme toute assez détachée. Il y a beaucoup d'interruptions dans le récit, beaucoup de parenthèses dans le fil des événements et surtout une volonté de garder le lecteur éloigné. Ça fonctionne: le lecteur est si éloigné qu'il se désintéresse des événements.
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J'aurais voulu aimer ce roman, son résumé m'attirait, sa couverture aussi. Mais ça n'est finalement pas passé...

La vie de la famille Skinner bascule du jour au lendemain lorsque le père des quatre enfants, Joe, Reine, Caroline et Fiona, décède brutalement. Leur mère, Noni, plonge dans une intense dépression et les laisse livrés à eux-mêmes pendant quelques trois longues années. La Grande Parenthèse, appelleront-ils cette période plus tard. Devenus adultes, les liens forts que les enfants avaient forgé se délitent, les souvenirs de temps (pas toujours) heureux hantent chacun d'entre eux, à leur manière. Fiona Skinner, 102 ans, devenue une célèbre poétesse, raconte leur histoire.

Je ne m'étais pas autant ennuyée avec une lecture depuis "Une Place à Prendre" de J.K. Rowling, et pourtant ce n'est pas un roman dénué de qualité. Récit de famille oscillant entre dramatique et leçon de vie, ce roman plonge dans les méandres des liens familiaux, les dissèque, les exploite, les triture dans tous les sens et les expose aux yeux de tous. En cela, cette oeuvre de Tara Conklin est des plus réussies. Comme le fut "Mélodie du Temps Ordinaire" (de Mary McGarry Morris) en son temps, c'est une vie dans sa totalité - plusieurs en vérité - qu'il est permis au lecteur de découvrir. Mais passée la première partie de l'intrigue - La Grande Parenthèse, l'enfance des personnages - je me suis mise à renâcler à l'idée de continuer cette lecture; rarement je n'ai autant eu envie d'abandonner un livre. le fait est que je n'ai tout simplement pas accroché au style de l'auteure, à cette narration sous forme de flash-backs continuels, et qu'à partir de là j'ai facilement trouvé des défauts à ce que je lisais. le roman s'étire en longueurs et j'ai donc eu le temps de me poser beaucoup de questions: sur le placement des parties de l'intrigue au présent en 2079, par exemple - un contexte futuriste qui n'apporte rien au récit; sur ces détails dont je n'ai pas toujours saisi l'importance; mais aussi sur certaines répétitions concernant le surpoids, et ensuite la perte fulgurante de poids de l'héroïne, je me demande quel message à voulu faire passer l'auteure, mais je ne suis pas certaine de l'apprécier.

Tara Conklin nous propose une histoire aux airs d'authenticité, le tragique et la beauté de la vie s'y côtoient de près, mais j'aurais sans doute eu besoin de rêver un peu plus pour l'apprécier. Reste que ce roman trouvera sans aucun doute ses lecteurs, j'en suis certaine.
Lien : https://letoucherdespages.bl..
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Je mettrai que 3 étoiles à ce roman que j'ai aperçu dans ma librairie.
Une challengeuse l'avait chroniqué , la couverture était sympa donc j'ai entamé la lecture.
Comme l'indique l'étiquette c'est une histoire de famille.
Le début m'a beaucoup intéressé mais la vie de ces jeunes devenant vraiment dissolue j'ai eu du maL à terminer le troisieme tiers de ce roman(352) pages.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages peut être est ce mon cerveau qui a trop vagabondé.
J'essaierai quand même de lire "les portraits de joséphine "de cette même autrice
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Une parution du dernier semestre que j'avais repéré, tout en en redoutant un peu la lecture, à cause des sujets évoqués : famille, deuil et rétrospective.

Je me suis donc lancée dans cette lecture sans trop savoir ce que j'allais découvrir derrière cette couverture épurée. Les derniers romantiques est un roman assez dense, dont le titre fait écho au blog tenu par la narratrice (Fiona, 102 ans), dans sa jeunesse. Etrangement, ce n'est pas tant autour d'elle que se construit le récit, mais plutôt autour du seul frère de la famille, Joe.

Les chapitres sont longs (18 chapitres pour 338 pages) et comportent beaucoup de descriptions, que ce soit des paysages, des sentiments ou des questions existentielles que se posent alternativement les personnages. Nous côtoyons, le temps d'une vie, Fiona, de 4 à 102 ans, et sa famille : Reine et Caroline, ses soeurs ainées, Joe, son frère et Noni, leur mère. le récit se décompose en 4 grandes parties, chacune introduite par une incursion dans le futur (pour nous) puisque c'est à l'occasion d'une conférence donnée par Fiona en 2079, qu'elle revient sur son enfance à partir des années 80. J'ai beaucoup aimé avoir cette vision d'un futur inventé par l'auteure, qui semble assez cohérente (pour le peu qu'on en voit) avec une évolution du monde dans les conditions actuelles: catastrophes climatiques, coupures de courant intempestives dues à une surexploitation de la Terre… Mais là n'est pas le sujet principal.

Le sujet principal réside dans cette analyse que nous livre Fiona, des évènements, des actions et des choix de chaque membre de sa famille. La vision tronquée qu'une petite fille a de son grand frère, son héro; les oeillères que nous nous mettons parfois, préférant ignorer les choses qui nous arrangent. L'impact du deuil sur un individu, une famille entière; les liens qui unissent les membres de cette famille, et la recherche incessante du bonheur. Et si ? Et si on avait ouvert les yeux, si on avait écouté, si on avait décelé quelque chose plus tôt ?

Tara Conklin nous décortique, nous expose sans tabou, la vie de la famille Skinner, les épreuves qu'elle traverse et la façon dont elle s'en relève. Ce livre est profondément humain, de la vision de la petite fille, aux responsabilités qui pèsent, trop tôt, sur l'aînée… Chacun est marqué d'une manière différente et chacun réagit, construit son futur en conséquence. En se lançant à corps perdu dans les études pour Reine, ou en fondant une famille pour Caroline.

De réussite en déchéance, l'auteure nous dresse le portait d'hommes et de femmes qui évoluent à notre époque, qui sont confrontés à des situations que nous avons nous même pu vivre, qui ont parfois du mal à communiquer. Une fresque un peu dérangeante car si vraie, avec une narratrice que je n'ai pas toujours su apprécier, mais qui murit au fil des pages. Des mots qui font réfléchir sur le sens de la vie, du destin, qui mettre en exergue le fait que tout peut s'effondrer du jour au lendemain (et c'est particulièrement vrai dans le parcours de Joe)…

Ce fut pourtant une lecture quelque peu mitigée, une lecture qu'il vaut mieux savourer, découvrir morceau par morceau, pour la digérer, lui laisser le temps de faire son chemin. J'y ai trouvé des longueurs, ne sachant pas toujours vers où voulait aller l'auteure, restant un peu sur ma faim à ce qui concerne cette Luna. Si les Skinner m'ont accompagnés durant mes heures de lectures, je n'en garderai probablement pas un souvenir impérissable.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Dans ce roman, la narratrice, Fiona, retrace l'histoire familiale. Elle y raconte la mort prématurée de son père, les drames qui suivirent mais aussi le lien qui unira cette fratrie notamment pendant la "grande parenthèse" où ils seront livrés à eux mêmes. Fiona racontera également la vie de ses soeurs: Reine et Caroline et la mort de son frère adoré, Joe. Devenue poète, Fiona est contrainte lors d'une conférence de relater tous les événements qui ont jalonnés sa vie.

En dehors de Fiona, les personnages sont complexes et très intéressants mais l'auteur ne les exploitent pas comme elle l'aurait car il est probable que le récit aurait été davantage rythmé. le fond du roman est mélancolique: les drames qui impactent les uns et les autres de différentes manière est le seul point prenant car le roman dans son ensemble est fade.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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En répondant aux questions du public venu assister à sa conférence, Fiona, écrivaine centenaire, se replonge dans l'histoire de sa vie et de sa famille. A travers son récit, nous découvrons les destinées de Reine, Caroline et Joe, ses deux soeurs et son frère, qui ont tous été ébranlés par la Grande Parenthèse vécue par leur mère au moment du décès de leur père... de choix en choix, de renoncements en sacrifices, chacun tracera sa route, pour le meilleur ou pour le pire.

Je me suis plongée dans ce roman fleuve en espérant y retrouver ce que j'aime dans les épopées familiales, ces évocations d'enfance couleur sépia... Malheureusement, je n'y ai pas retrouvé la poésie et le rythme attendu. C'est un livre lent, très lent, qui induit certes une réflexion sur la nostalgie et les fantômes du passé, mais ceux-ci semblent lointains étant donné l'âge avancé de Fiona... C'est peut-être ce détachement qui m'a contaminée, j'ai suivi l'histoire des enfants Skinner avec cette même distance, sans m'y attacher particulièrement. Dommage.
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