Ceux qui tombent

L'inspecteur Harry Bosch et son associé Chu se voient confier une affaire classée datant de 1989, l'assassinat d'une jeune fille de 17 ans, Lily, par un délinquant sexuel, quand l'ordre leur est donné de se consacrer à une nouvelle enquête urgente. le fils d'un homme d'affaires et politique important de Los Angeles, George Irving, a sauté du 7ème étage d'un hôtel où il avait réservé une chambre, à quelques kilomètres de chez lui..

Meurtre ou suicide ? Les deux hypothèses semblent vraisemblables...

D'autre part, les résultats de l'ADN des traces de sang retrouvé sur le corps de la jeune fille conduisent à un homme, arrêté pour pédophilie, mais qui n'avait que 8 ans à l'époque. Mais si ce prédateur avait lui même été une victime ? Et si le charme d'Hannah, la psychiatre qui l'aide à se réinsérer, parvenait à modifier quelque peu le regard de Harry sur ces "monstres" ?

Harry va jongler entre ces deux affaires, défendant son indépendance devant les pressions politiques, s'interrogeant sur l'opportunité de poursuivre son activité professionnelle plutôt que de se consacrer à sa fille qui grandit un peu trop seule, tenté par une relation amoureuse, confronté à un serial killer qui a fait de sa vie un musée de l'horreur, s'interrogeant sur les responsabilités de l'adulte face à l'enfant...

Lu en anglais dans la collection Harrap's, yes you can, pas toujours évident à suivre mais au moins la satisfaction d'aller jusqu'au bout...ne serait-ce que pour connaître le dénouement.
Un bon polar qui mêle deux affaires très différentes mais qui au final se complètent subtilement.

D'emblée, je vous avoue que j'ai beaucoup aimé Harry Bosch . À une certaine époque. Puis, je me suis lassée car j'avais l'impression de revivre , non pas les mêmes histoires mais les mêmes récriminations: toutes ces intrigues politiques du 10 e étage, cette presque corruption des politiques, ceux qui empêchent la police de faire son travail...j'avoue, je me suis lassée de ce discours. Puis, Connelly a pris une pause de Bosh (je n'ai pas lu) , puis voilà Bosh de retour. Je dois vous dire que , finalement, je crois que je m'ennuyais de Bosh et c'est avec un plaisir non dissimulé que je voulais le retrouver dans Ceux qui tombent. J'ai été servie. Oui Bosh vieillit mais il vieillit bien. 2 enquêtes menées de front et de main de maître. Bravo. Mais au-delà de cette maîtrise, on retrouve les mêmes vieux discours. Trahison, corruption, politiques véreux, bref, rien de nouveau sous le ciel du LAPD. Un brin déçue mais j'ai toutefois apprécié ce Bosh avec un pied dans la retraite, avec une ado à la maison, avec une libido en veilleuse, bref un Bosh des plus intéressants parce que des plus humains. Une bonne lecture.

Deux importantes enquêtes en parallèle pour Harry Bosch.
Le saut dans le vide du fils d'un politicien important est-il vraiment un suicide?
Et surtout un "cold case" où des recherches adn réalisées sur une trace de sang trouvée 20 ans plus tôt sur le cadavre d'une jeune femme violée et tuée, révèlent que ce sang appartient bien à un dangereux prédateur sexuel identifié et condamné pour d autres forfaits depuis, sauf que... l'homme en question avait 8 ans au moment de l'affaire non élucidée.
Un bon opus pas trop glauque, deux enquêtes en parallèle donnent du rythme. Je recommande.

Harry Bosch se voit confier deux enquêtes. L'une date de 1989 et concerne un meurtrier. Les test ADN correspondent à un certain Clayton Pell, sauf que, après vérification, celui-ci avait huit ans à la date des faits... Pourtant il est lui-même poursuivi pour plusieurs tentatives de viols sur mineurs. Mais quel lien a-t-il avec ce meurtre ?

Une deuxième enquête l'appelle dans un hôtel où George Irving se serait jeté du septième étage. Le père de celui-ci, conseiller municipal et homme d'affaires très influent, persuade Bosch de mener cette affaire quelle qu'en soit l'issue. Bosch commence à enquêter et découvre que George Irving et son père avaient en main beaucoup de sociétés et de marchés publics sur la ville. Est-ce un suicide ou quelqu'un s'est-il débarrassé de lui ?

Harry Bosch est fidèle à son personnage, incorruptible, soucieux de découvrir la vérité à tout prix et allergique à toute hiérarchie ! le personnage s'est un peu adouci dans ce dernier roman car maintenant sa fille adolescente vit chez lui et ça nous donne quelques beaux moments de tendresse paternelle (sans non plus être larmoyant, ce n'est pas le genre de la maison...).

C'est un plaisir de retrouver Harry Bosch que j'avais un peu abandonné après avoir lu les dix ou onze premières enquêtes et Connelly est particulièrement efficace dans sa description du Los Angeles corrompu d'aujourd'hui ! Un très bon cru !

Un excellent polar, bien écrit, bien mené qui m'a fait mener 2 enquêtes aux côtés de l'Inspecteur BOSCH dont j'ai fait ainsi la connaissance. du coup, j'ai eu tellement envie de le retrouver que je "repars" à Los Angeles en commençant ce soir un deuxième roman "Volte-Face" qui va, je l'espère, m'entrainer dans une nouvelle enquête ! Je vous raconterai mes impressions un peu plus tard....

Un Bosch moyen

Je me demande si le titre fait allusion aux "sauteurs", comme Bosch appelle ceux qui se suicident en se jetant d'une hauteur, ou à ceux qui vieillissent ou voient leur état de santé péricliter.

En effet, on peut trouver les deux idées dans ce roman.

Comme souvent, Connelly fait mener à son héros, parallèlement une enquête d'actualité et une affaire classée. D'une part il doit déterminer si le fils du conseiller municipal Irving s'est suicidé ou a été poussé du balcon d'un hôtel. D'autre part, les progrès scientifiques, notamment dans l'identification par ADN, on fait parler une goute de sang recueillie il y a une trentaine d'année sur une victime de viol suivi de meurtre. Mais, l'individu désigné avait 8 ans seulement au moment des faits.

Enfin, on sent vieillir les personnages de cette série, l'action manque de dynamisme, il me semble que Bosch brasse de l'air ; faut-il envisager une mise à la retraite ?

Dans ce roman, deux enquêtes.
Un cold case âgé de 20 ans pour l'une et désigné par un personnage qui n'est pas sensible au charme de notre inspecteur. pour l'autre.
Bref ce personnage me fait penser à clint EASTWOOD. Autant l'acteur, du moins, pour une bonne partie de sa carrière ne s'est pas spécialisé dans les rôles les plus fins, autant, son côté réalisateur dénote des qualités totalement opposé à ce qu'il s'est évertué à défendre à travers des personnages très primaires
Harry défend des valeurs d'un autre temps : incorruptibilité, respect de la parole donnée, la foi en des valeurs parfois anachroniques ...
Harry semble s'humaniser, semble ne plus défendre forcément ses croyances comme des dogmes :
Il veille sur sa fille de 15 ans, et puis, il rencontre une psy qui propose un autre regard sur les gens, la société, les relations humaines, les relations sociales
Connelly semble, tout comme son personnage retrouver une force nouvelle.
Une fluidité d'écriture pour passer d'une affaire à un autre, sans jamais perdre le fil, au gré de rebondissements subtilement agencés.
Connelly développe plusieurs thématiques : le polar classique, avec un serial killer bodybuildé ; le thriller politique où la corruption et les trafics d'influence mènent le bal, le portrait intime de ce flic vieillissant, à la vue défaillante et aux réflexes aléatoires.
Connelly conserve toujours ce côté amer, désabusé, et désemparé de son personnage dans une société moderne
Connelly développe une trame plus politique que policière, mais traitée avec le même souci
Connelly conserve une sécheresse d'écriture qui bannit tout débordement.

Bosch joue les prolongations... Au programme, deux nouvelles enquêtes menées de front. D'un côté, un cold case datant de 1989 à résoudre, de l'autre faire la lumière sur le "suicide" suspicieux du fils de son vieil ennemi Irvin Irving

Efficace, sans surprises...

rien d'extraordinaire dans ce nouveau Connelly mais je voulais surtout dire que je suis outrée de voir comment Calmann-levy nous prend pour des billes, le livre est mal broché et c'est du papier certes recyclé mais de basse qualité et nous payons le prix fort une honte

Je n'avais encore rien lu de cet auteur. Ce polar s'inscrit dans la série des "Harry Bosch", du nom de son enquêteur. Deux affaires l'occupent dans ce roman : d'une part de le meurtre (ou suicide) du fils d'un politicien influent dans la Police de Los Angeles, qui est tombé du haut de son balcon au dernier étage de l'hôtel Château Marmont et d'autre part la résolution d'un meurtre vieux de vingt cinq ans (une jeune fille disparue près de la plage de Venice). Bosch se fera manipuler par les intrigues administratives dans le premier cas, mais il s'agira bien d'un suicide. Dans le second, il finira, avec son adjoint Chu, par déterrer un tueur en série particulièrement retors. J'ai aimé le ton désabusé, les enquêtes qui prennent leur temps, parfois s'égarent... La seule chose en trop c'est cette fichue publicité qui s'immisce parfois dans le récit, mais ce reproche là je peux l'adresser à quasiment tous les auteurs qui ont du succès.