Ceux qui tombent

J'ai lu tellement de livres de Connelly que je dois aller voir mes critiques précédentes pour ne pas me répéter.

Toujours aux affaires non résolues, Harry Bosch doit trouver comment l'ADN d'un enfant de 8 ans s'est retrouvé sur le corps d'une victime de meurtre tout en enquêtant sur la mort d'un homme politique influent.

Il a obtenu une prolongation de sa pre-retraite de quelques années. Je soupçonne Connelly de vouloir prolonger la carrière de son héros fétiche jusqu'à ce que sa fille soit en âge d'entrer à l'academie de police.

Sa relation avec sa fille Maddie rendrait jaloux la majorité des papas qui qualifierait cette relation à l'eau de rose comme exagérée. Moi j'aime bien.

Il n'y a pas que cette relation qui rend le personnage attachant. Il y a aussi sa grandeur d'âme et sa probité. Connelly s'en prend à nouveau à cette corruption politique, qui, à ses yeux est aussi criminelle que ceux qu'il poursuit.

Son conflit avec Chu est aussi reliée à sa probité.

Ah! Si tous nos policiers et hommes politiques lui ressemblait... Ok, c'est de la fiction, mais de la fiction agréable à lire.

Bosch n'est plus très loin de la retraite et s'occuper d'affaires anciennes non résolues (Cold Cases) devrait lui permettre de consacrer davantage de temps à sa fille de 15 ans et, pourquoi pas, à sa propre vie sentimentale, en jachère depuis un bon moment. Pure vue de l'esprit, on s'en doute, son créateur, Michael Connelly, ne lui donnant pas une enquête, mais bien deux, à résoudre, dans son nouvel opus, Ceux qui tombent, à considérer d'ores et déjà comme l'un des meilleurs de son auteur. Et ce pour pas mal de raisons. le talent qu'il démontre, tout d'abord, pour passer d'une affaire à un autre, sans jamais perdre le fil, au gré de rebondissements subtilement agencés. Et puis, Connelly tire sur plusieurs cordes à la fois : le polar classique, avec un serial killer particulièrement terrifiant ; le thriller politique où la corruption et les trafics d'influence mènent le bal. Manipulé, Harry Bosch ? Ce n'est rien de le dire. Enfin, il y a le portrait intime de ce flic vieillissant, dont la vue et les réflexes baissent. Pas encore bon pour la casse, bien entendu, mais tout de même un brin abîmé. Et de plus en plus amer et désemparé dans une société où les coups bas sont plus nombreux que les tirs au révolver. A l'image de ses confrères scandinaves, le personnage de Bosch est de plus en plus attachant et ... misanthrope. Avec Ceux qui tombent, Connelly a réussi le coup presque parfait : des intrigues qui ont du répondant, un arrière-plan social très présent et une profondeur psychologique (philosophique ?) indéniable.

Harry Bosch enquête sur les affaires non résolues. Une correspondance a été trouvé sur un meurtre doublé d'un viol commis il y a plus de 22 ans. le problème c'est que le coupable aurait 8 ans à l'époque.

D'un autre côté, celui qu'il n'a jamais porté dans son coeur, lui impose de mener l'enquête sur la mort d'un de ses proches. Il le veut lui et pas un autre et il veut qu'il y consacre tout son temps.
Bosch n'est pas du genre a se faire imposer sa manière de faire et ce n'est pas dans ce tome que ça va commencer.

A côté de ça, il a sa fille, qui grandit et il se sent vieillir.

Je ne lis pas les romans de Connelly dans l'ordre et ça ne pose pas de problème car il remet toujours les personnages comme si on partait de zéro.

J'adore la plume de cet auteur et je consacre à ses romans plus de temps qu'aux autres car je mets mes cellules grises en mode plein régime.
Et dans celui-ci il nous a concocté deux belles enquêtes, saupoudrées d'un peu de romance.

J'ai été ravie de retrouver enfin l'inspecteur Harry, celui qui défend la veuve et venge l'orphelin, plutôt que Mickey Haller, l'avocat célèbre et deuxième personnage fétiche des polars de Michael Connelly.

Le service des "Cold Cases" où Bosch est désormais affecté a pour mission de ressortir ces fameuses affaires classées lorsque, grâce aux technologies actuelles, analyse de l'ADN par exemple, l'enquête peut être ré-ouverte. Voilà qu'il se retrouve avec un dossier de 1989 non résolu, le meurtre d'une jeune fille de 19 ans, violée et étranglée. L'ADN d'une goutte de sang retrouvée sur la victime a parlé, il s'agit de celui de Clayton Pell, condamné à multiples reprises pour agressions à caractère sexuel et libéré récemment. Problème, à l'époque des faits, il n'avait que 8 ans. Bien décidé à tirer cette affaire au clair, Bosch est interrompu dans son élan par ses supérieurs qui l'envoient enquêter en urgence sur la mort d'un homme qui aurait sauté du balcon d'un hôtel. La demande expresse provient de l'ancien chef du LAPD, maintenant conseiller municipal, Irvin Irving. Pourquoi fait-il appel à son ennemi juré qu'il a d'ailleurs essayé de briser plusieurs fois, pour résoudre cette affaire? L'inspecteur découvre que la victime est le fils du politicien.

On découvre un Harry Bosch tiraillé entre les deux enquêtes. Mal à l'aise pour nager dans les remous de la corruption politique, alors que d'un autre côté, un prédateur sexuel est en liberté, son obligation d'obéir à ses supérieurs va -t-elle être compatible avec ses principes de faire régner la justice ? Malheureusement, dans ce roman, il me semble que mon inspecteur favori a perdu de sa fougue, il commence à songer à la retraite. Peut-être est-ce l'auteur qui pense déjà à passer le flambeau.... ? En même temps, il perd son côté "machine de guerre", devient plus humain car il doit s'occuper de sa fille et se laisse même aller dans la mécanique de la séduction. Pour avoir lu presque tous les livres de Connelly ( j'adore son écriture d'une précision chirurgicale), je peux me permettre de dire que je regrette l'époque des "Egouts de Los Angeles, du "Poète ou de "La glace était noire". Même si j'ai beaucoup aimé le débat sur les origines du Mal entre le Dr Hannah Stone qui s'occupe de la réinsertion des délinquants sexuels à leur sortie de prison et Harry Bosch plus prompt à les garder enfermés, telle une midinette, j'ai du mal à admettre que mon héros vieillisse... 15/20

En général, un roman de Michael Connelly est une valeur sûre en matière de polar. C'est le cas ici, ce roman m'a paru très réussi.
On retrouve le policier Harry Bosch au service des affaires classées. Il se pose beaucoup de questions sur son éventuelle retraite. D'un côté, il vieillit physiquement mais il a besoin aussi d'argent pour les études de sa fille, Maddie, qui a 15 ans.
Deux enquêtes vont lui être confiées en même temps. La première concerne une jeune fille de 19 ans, violée et tuée il y a 22 ans. On a retrouvé du sang sur la scène de crime mais il s'agit de celui d'un enfant de 8 ans.
La seconde enquête est plus politique : le fils d'un des conseillers municipaux de Los Angeles se serait jeté par la fenêtre de sa chambre à l'Hötel Marmont. Accident ? Suicide ? Meurtre ?
Harry Bosch et son équipier Chu vont régler les deux affaires. Les deux enquêtes sont intéressantes, certaines descriptions de crimes sexuels sont assez choquantes.
J'ai aimé aussi la relation de Harry Bosch avec sa fille, cela apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes !

Harry Bosch, est près de la retraite, il demande à ses supérieurs une rallonge de cinq ans, il trouve qu'il a encore le temps. Ses supérieurs lui donnent trois ans, c'est mieux que rien pense-t-il. Travaillant sur des meurtres non résolus, avec son coéquipier Chum ils se voient confier une enquête de 1989 où il y a eu viol suivi de meurtres. Ils vont devoir rouvrir certains dossiers judiciaires. En consultant ces rapports ils constatent qu'une erreur de coupable a été faite, si on en croit le document l'auteur de ces faits n'aurait eu que 8 ans à ce moment-là. Dans le même temps ils se mettent au travail lorsqu'ils sont appelés sur la scène d'un crime .Suicide ou crime !!!!!!! Beaucoup de choses vont se passer dans ces deux enquêtes, corruptions, profits vont nous révéler des politiciens pas toujours honnêtes.

J' ai lu mon premier Connelly cette année.
Que ne l'avais-je découvert avant!
C'est du polar sérieux, moderne et très documenté.
Harry Bosch a suffisamment d'humanité et de failles, pour me donner envie de lire ses autres aventures.

Il y a longtemps que je ne m'étais plus replongé dans l'univers d'Harry Bosch. Toujours aussi intransigeant, n'ayant rien perdu de son flair et de ses doutes existentiels, l'inspecteur de niveau trois du LAPD vieillit, certes, mais ses enquêtes sont toujours captivantes. J"aime qu'il ne sache pas ce qu'est un Nespresso et qu'il ait encore besoin de supports papiers pour constituer son "livre du crime" mais c'est surtout la mentalité du personnage qui reste belle lorsque son créateur, Michael Connelly explique que "pour lui, il y avait un ordre des choses en ce monde. Que la vérité finit toujours par ses révéler aux vertueux. C'était un sentiment qu'il éprouvait souvent lorsque les choses commençaient à se mettre en place dans une affaire". Ce sentiment,-cette naïveté,peut-être de lui accorder un peu trop de crédit- je l'ai souvent partagé et il me revient encore régulièrement.

Connelly à son meilleur . Les deux intrigues sont remarquablement gérées , prenantes de bout en bout , il y a une épaisseur psychologique rare dans les polars de grande consommation, Bosh est moins manichéen , ect . Méme si on est loin du brillantissime le poéte , cet opus n'en reste pas moins l'un des tout meilleurs Connelly depuis bien longtemps ! Palpitant et efficace , â découvrir !

Il faut d'abord que je vous avoue que l'anglais et moi c'est comme l'huile et l'eau, le mélange est impossible.
J'ai à peu près tout essayé, les films sous titrés en anglais, les cours, les méthodes audio et celle plus récentes en ligne

Bon rien n'y a fait je cale très vite.
Et pourtant lire en anglais me tente vraiment...et un prochain séjour prévu aux USA me donnerait presque des ailes. Pensez qu'il va falloir que ma petite fille de 10 ans fasse l'interprète ! malheur de malheur !
Bien sûr j'ai tenté la lecture avec dico en mains, mais elle me lasse très vite, les livres en VO avec texte français à côté c'est le ratage assuré après trois pages épuisée je lis en français.......

Parmi mes dernières tentatives il y en a une qui m'a donné satisfaction ! Hourra !!!
D'abord j'ai choisi un polar, là du moins le sujet est léger.
Ensuite j'ai trouvé une série éditée par Harrap's qui est en anglais et seules sont traduites en marge les expressions difficiles, pas de français tentant à côté, bref ça marche, en tout cas pour moi.

La collection compte quelques titres et plusieurs sont annoncés.
Reste à voir si je vais tenir la distance et surtout si je vais faire des progrès, je croise les doigts.


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