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EAN : 9781279350188
304 pages
Nabu Press (02/04/2012)
2.5/5   2 notes
Résumé :
1842 près d'Anvers. M. de Vlierbecke est un gentilhomme ruiné. Il élève seul sa fille Lénora dans leur propriété du Grinselhof mais ses dettes sont telles que la vente de ses biens suffirait à peine à les couvrir. Sa fierté lui commande de taire son immense dénuement à son entourage qui le croit de la plus vile radinerie. Un espoir pourtant : l'idylle naissante de sa fille avec Gustave le neveu d'un riche bourgeois. La promesse faite à sa femme sur son lit de mort d... >Voir plus
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Henri (Hendrik) Conscience (Anvers 1812 – Ixelles 1883) est un prolifique auteur belge néerlandophone. Son père, Pierre Conscience, un Français né à Besançon, fut chef de timonerie dans la marine de Napoléon Ier, puis sous-directeur du port d'Anvers. Il resta dans cette ville après le départ des Français, s'y maria et eut deux fils, dont Henri. Après des débuts difficiles, ce dernier connut un grand succès en écrivant des romans familiaux et surtout des fresques historiques en flamand, langue considérée alors comme celle du peuple, notamment le Lion de Flandre, son ouvrage le plus célèbre. ● Dans le Gentilhomme pauvre, nous faisons connaissance avec M. de Vlierbecke et sa fille Lénora. Le vieil aristocrate s'est ruiné en aidant son frère à se sortir de ses mauvaises affaires. Il espère quitter sa misère, et même éviter la ruine totale qui le menace car il a signé une traite qu'il risque de ne pas pouvoir honorer, en mariant Lénora à Gustave Denecker, le neveu d'un très riche négociant. Mais il ne veut tromper personne et révèle à l'oncle sa véritable situation : quelle sera la réaction du négociant ? Ne s'opposera-t-il pas au mariage ? ● La lecture est très plaisante même si les poncifs sur la grandeur d'âme des aristocrates, fussent-ils plongés dans la misère la plus noire, abondent et font sourire. Le roman m'a fait penser au genre du drame bourgeois théorisé et mis en pratique par Diderot. L'argent joue en effet un rôle capital dans cette histoire qui n'hésite pas à mettre en scène des personnages bourgeois et ne considère plus le mariage entre une jeune fille de la noblesse et un riche roturier comme une mésalliance. L'exaltation des sentiments, le caractère mélodramatique de nombreuses scènes et le chemin de crête suivi entre tragique et comique achèvent la comparaison. Une intéressante rareté.
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