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La Rose blanche est le dernier opus de la trilogie des Livres du Nord du cycle des annales de la Compagnie noire. Glen Cook donne une force émotionnelle incroyable à un roman d'héroic fantasy.

Beaucoup moins noir que les deux premiers romans, celui-ci mets en scène tous les principaux acteurs face à la menace, désormais tangible, du retour du Dominateur.

La Compagnie noire, déjà très réduite, sera pratiquement anéantie. Seul Toubib et quelques compagnons continueront à perpétuer les annales de cette troupe de mercenaires.
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Ce n'est pas le tome que j'ai préféré... cette fois, la compagnie noire semble appartenir au ''bon'' camp, ce qui encore une fois dans cet univers ne semble pas vouloir dire grand chose !
j'ai trouvé ce tome assez fouilli, mais la pluralité des créatures pourra plaire à certaines personnes.
j'aime cependant l'ambiance des tumulus, toujours aussi dark...
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La compagnie noire, pratiquement décimée, a dû se retrancher dans une étrange plaine où de multiples créatures (menhirs parlant, baleine des vents etc.) intelligentes lui assurent une certaine protection. La rose blanche, nulle autre que Chéri, parviendra-t-elle à confédérer des alliés dans sa guerre contre la Dame qui la poursuit sans relâche? Et pendant ce temps le Dominateur tente à nouveau de sortir des Tumulus pour asservir le monde entier. Toute cette histoire est racontée par Toubib, ce mercenaire vieillissant qui, un peu malgré lui, a une relation mystique avec la Dame; trahison en vue ?

On pourrait croire en lisant ce synopsis qu'il s'agit d'un tome où l'action s'enchaîne à un rythme effréné. Hé non pourtant, même si on ne s'ennuie pas une seule seconde, car les surprises sont nombreuses et certains retournements de situation complètement inattendus, il reste que cet opus est plutôt introspectif à divers égards. Ainsi Toubib s'interroge tout au long sur la vacuité de son existence, Chéri et la Dame sont confrontées aux aléas du pouvoir et Corbeau porte l'abnégation à des sommets remarquables. Et tout ce beau monde se bute à une question fondamentale: entre deux maux où se trouve la voie de passage ? Cette série n'a rien perdu de ses charmes avec cet opus, au contraire !
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Forcément, arrivé au troisième (et dernier ?) tome de ce sous-cycle intitulé Les Livres du Nord, il est inévitable que ma chronique contienne quelques spoilers donc vous voilà prévenus !

La Compagnie Noire est dévastée et réduite à une poignée d'individus en fuite, qui se terre (au sens littéral puisque le groupe habite des tunnels au fond d'un désert !) et attend patiemment que la Dame les ait oubliés, et que la comète qui est censée annoncer sa chute revienne. Problème : entre son précédent passage (qui n'a pas vu triompher les rebelles) et le prochain, il y a 27 ans et les soldats ne sont ni très jeunes ni sûrs de pouvoir rester dissimulés assez longtemps ! Certes, ils ont mis plusieurs milliers de kilomètres entre les forces du Mal et eux, mais avec la magie et le lien spécial créé entre Toubib et la Dame, pas facile d'échapper aux Asservis et à l'empire de la (belle) souveraine maléfique.

Le récit évoque dans un premier temps le quotidien des soldats, cantonnés à un désert assez étrange où les rochers parlent (quand ils sont bien disposés !) et où des baleines volantes (si, si) peuvent servir de moyen de locomotion. Cela semble incongru dans un univers de dark fantasy mais le style de Glen Cook fait passer ce background atypique. Chérie, la Rose Blanche, est la dirigeante (muette mais respectée) de ces rebelles miteux qui survivent plus qu'ils n'élaborent de plans sur la comète (uh uh). On voit alors mal comment ils pourraient s'opposer à un empire qui recouvre de nombreuses régions.

Dans le même temps, des courriers parviennent à Toubib par des messagers, et ces longues lettres anonymes relatent le quotidien d'une région bien lointaine et détrempée par les pluies, ce qui offre un contraste certain avec le désert. le quotidien d'un archéologue vendeur de reliques issues de l'époque du Dominateur est décrit, alors qu'il creuse dans la région des tumulus où l'être maléfique est toujours prisonnier de nombreux sortilèges. On en apprendra plus sur celui qui a libéré la Dame et les Asservis, et sur la déliquescence qui accompagne la surveillance des sites maudits ou dangereux, des siècles après, tandis que la routine s'est installée, que les restrictions budgétaires sont passées par là, sans oublier la bêtise ou la paresse (toute allusion à une ou plusieurs situations réelles ne serait bien sûr qu'une coïncidence).

Forcément, les deux trames narratives vont converger peu à peu, et la Compagnie Noire va devoir reprendre du service et cette fois combattre la Dame et ses lieutenants, avec des batailles assez particulières vu les alliés de ces mercenaires repentis. Les soldats fatigués vont devoir cheminer jusqu'aux tumulus pour retrouver d'anciens alliés perdus de vue mais surtout aider finalement la Dame à empêcher le retour de son époux ! Entre deux maux… Tandis que certains aimeraient plutôt défaire la belle, en la dépouillant de ses pouvoirs, ce qui semble inéluctable comme elle le reconnait elle-même ! Là, le lien entre elle et Toubib va prendre un tour inattendu, tandis qu'on s'interroge forcément sur l'intérêt qu'elle lui porte : cherche-t-elle quelqu'un pour écrire son histoire (sans fioritures ni exagérations) ou a-t-elle vraiment un faible pour elle ? Il faudra attendre la fin de ce tome vraiment réussi pour le savoir, et elle signe peut-être bien celle de la Compagnie, en tout cas telle qu'on l'a connue dans ces trois premiers tomes (il en reste suffisamment derrière pour savoir qu'on est loin d'en avoir fini avec ce groupe d'individus !).

Des personnages attachants et non manichéens, du dépaysement, de la sorcellerie, des créatures infâmes (et même un dragon !), tout cela contribue à faire de ce troisième tome un très bon moment de lecture !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Un tome encore plus intense. Des réponses que l'on attendait nous sont enfin révélées. Entre flash back et grandes avancées dans l'histoire ce livre aura mis mes nerfs à rudes épreuves!
Un chapitre se termine pour nos gars de la compagnie noire mais ils sont loin d'avoir tout vu.
Il me tarde vraiment de connaître la suite
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Une petite déception pour cette fin de premier cycle. J'ai trouvé l'intrigue très très brouillonne: 3 narrateurs et 3 temporalités, plus un énième saut dans le temps, on s'y perd au bout d'un moment. Je suis heureuse d'avoir jeté un coup d'oeil aux autres critiques avant de me lancer car pas sûre que j'aurais tout compris. Pour autant la lecture n'a pas été mauvaise puisque j'ai passé un très bon moment avec la Compagnie Noire. Les personnages malgré leur manque de moralité et leurs caractères douteux sont très attachants . Un fois tous les évènements remis à leur place, l'intrigue s'avère passionnante et ne manque pas de rebondissements. C'est d'ailleurs là que j'ai réellement commencé à apprécier ma lecture. Je regrette cependant un retour à une fantasy classique. Moi qui avait fini par m'habituer et apprécier les intrigues militaires et les ambiances glauques, ce tome signe l'arrivée de baleines volantes, de pierres qui parlent et d'arbre qui lance des flammes. Plutôt déroutant. A se demander si toutes ces créatures ne se seraient pas trompées d'univers.
La fin apporte un lot de surprises qui m'ont pleinement satisfaites et j'ai hâte de démarrer le second cycle des Annales.
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Il me tardait de découvrir ce troisième tome de ma Compagnie préférée, et je n'ai pas été déçue !
On sent que le poids des années pèse sur Toubib et pourtant, lui et ses frères d'arme sont toujours là. Et si l'on suit toujours les mercenaires, l'histoire se centre vraiment plus sur le médecin et sur la rivale de la Rose Blanche, j'ai nommé la Dame. Notons que les femmes gagnent de plus en plus en présence dans le roman et qu'elles sont toutes les deux des personnages très intéressants ; elles ne sont plus juste des femmes lointaines, à qui il faut obéir ou qu'il faut protéger. A cela, ajoutez de nouveaux lieux assez incroyables, et d'autres que l'on retrouve ; de la magie, une menace toujours plus grande…
Ce troisième tome est une belle réussite. Il me manquait juste de suivre un peu plus certains personnages pour avoir plus d'émotions mais qu'importe, ce premier cycle est terminé, je l'ai beaucoup aimé et je lirai bien sûr la suite.
Lien : https://malecturotheque.word..
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La Compagnie Noire a changé d'allégeance (sans changer de couleur pour autant) elle est maintenant la garde rapprochée de la Rose Blanche , ex- Chérie la muette qui annule la magie . Les mercenaires sont réfugiés au sein de la Plaine de la Peur et de son étrange flore et faune . le combat contre la Dame et ses Asservis continue mais la menace d'un retour du Dominateur plane encore et l'on annonce le retour de la Comète . Toubib et ses compagnons survivront-ils à ces affrontements ? Parallèlement un autre arc narratif nous permet de savoir comment la Dame a pu s'échapper des Tumulus. Je continue à adorer cette saga et je la relis régulièrement.
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La grande bataille finale aura lieu.
La grande bataille attendue et redoutée à la fois dont l'issue déterminera le sort du monde.
Toubib nous mène dans sa quête de vérité et de justice et nous le suivons avec plaisir.
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Enfin le dénouement de ce premier cycle. Enfin nous allons savoir qui, de l'ombre et de la lumière, se verra offrir puissance et pouvoir pour la nuit des temps. L'Empire, effrayant et sans pitié dirigé d'une main de fer par la Dame et ses Asservis ? Ou la Rose Blanche, déterminée et guidée par une foie inébranlable en son étoile ? Me voici donc face à une première étape. Une fin de cycle. L'apprivoisement est terminé. Dorénavant, je sais à quoi m'attendre. La Compagnie Noire m'a amadoué. Non sans mal, il est vrai Avec ses débuts hésitants. Qui furent vite oubliés, finalement.

Une constante, dans ces premiers tomes ; elle n'est pas si sombre que ça, cette Compagnie. Comme dit précédemment, de noire, elle en a surtout le nom. Ses agissements, ses prises de positions, ses états d'âme montrent que tout mercenaires qu'ils soient, ils n'en sont pas moins doués d'une humanité. A laquelle on ne s'attend pas spécialement à la lecture des divers résumés. Ce n'est pas dérangeant, finalement. Même si, pour ma part, un côté un peu plus sombre, un peu plus lugubre, moins manichéen et moins lisse, m'aurait plu. Cependant, j'ai suivi avec impatience et attention le moindre de leurs faits et gestes. Je suis tombé dans leur piège tendu. Qui fait presque du lecteur un membre de la Compagnie. Et ce fût avec un réel plaisir.

Parmi les points forts de l'ouvrage, il y a avant tout la personnalité du Toubib. Son personnage s'épaissit au fur et à mesure que vit la Compagnie. Ses questions et ses états d'âme donnent corps à une histoire qui, sans ça, pourrait être un peu banale. Il est conscient de ses faiblesses. Ne s'en détourne pas. Ses limites le guident dans ses choix et ses peurs l'obligent à avancer. C'est un narrateur riche, censé et intéressant. Les autres protagonistes gagnent aussi en personnalité. C'est assez agréable car, au fil des chapitres, on a l'impression que l'auteur se rend compte qu'il doit leur donner la place qui leur revient sans quoi son histoire prend le risque de tourner court. Il évite cet écueil. Avec bonheur. le monde dans lequel évolue ces joyeuses troupes est également riche et savoureux. Surtout pour les étranges habitants de la Plaine de la Peur. Je regrette cependant quelques approximations mais cela ne rend pas pour autant le récit illisible.

Je serai donc heureux de me plonger dans la suite des aventures du Toubib et de ses sbires. Cependant, au vu de mes nombreuses lectures en retard, ce ne sera sans doute pas pour tout de suite. Mais je sais que je les retrouverai. Ces Annales ne seront pas perdues. Quoiqu'il advienne.
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