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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une petite déception pour cette fin de premier cycle. J'ai trouvé l'intrigue très très brouillonne: 3 narrateurs et 3 temporalités, plus un énième saut dans le temps, on s'y perd au bout d'un moment. Je suis heureuse d'avoir jeté un coup d'oeil aux autres critiques avant de me lancer car pas sûre que j'aurais tout compris. Pour autant la lecture n'a pas été mauvaise puisque j'ai passé un très bon moment avec la Compagnie Noire. Les personnages malgré leur manque de moralité et leurs caractères douteux sont très attachants . Un fois tous les évènements remis à leur place, l'intrigue s'avère passionnante et ne manque pas de rebondissements. C'est d'ailleurs là que j'ai réellement commencé à apprécier ma lecture. Je regrette cependant un retour à une fantasy classique. Moi qui avait fini par m'habituer et apprécier les intrigues militaires et les ambiances glauques, ce tome signe l'arrivée de baleines volantes, de pierres qui parlent et d'arbre qui lance des flammes. Plutôt déroutant. A se demander si toutes ces créatures ne se seraient pas trompées d'univers.
La fin apporte un lot de surprises qui m'ont pleinement satisfaites et j'ai hâte de démarrer le second cycle des Annales.
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La compagnie noire, pratiquement décimée, a dû se retrancher dans une étrange plaine où de multiples créatures (menhirs parlant, baleine des vents etc.) intelligentes lui assurent une certaine protection. La rose blanche, nulle autre que Chéri, parviendra-t-elle à confédérer des alliés dans sa guerre contre la Dame qui la poursuit sans relâche? Et pendant ce temps le Dominateur tente à nouveau de sortir des Tumulus pour asservir le monde entier. Toute cette histoire est racontée par Toubib, ce mercenaire vieillissant qui, un peu malgré lui, a une relation mystique avec la Dame; trahison en vue ?

On pourrait croire en lisant ce synopsis qu'il s'agit d'un tome où l'action s'enchaîne à un rythme effréné. Hé non pourtant, même si on ne s'ennuie pas une seule seconde, car les surprises sont nombreuses et certains retournements de situation complètement inattendus, il reste que cet opus est plutôt introspectif à divers égards. Ainsi Toubib s'interroge tout au long sur la vacuité de son existence, Chéri et la Dame sont confrontées aux aléas du pouvoir et Corbeau porte l'abnégation à des sommets remarquables. Et tout ce beau monde se bute à une question fondamentale: entre deux maux où se trouve la voie de passage ? Cette série n'a rien perdu de ses charmes avec cet opus, au contraire !
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Ce tome 3 ne fait que confirmer le grand bien que je pense de cette série ainsi que de son auteur, malgré encore! ma difficulté à entrer pleinement dans la prose de Glen Cook. En effet, j'éprouve encore des difficultés à le suivre, autant dans la narration que dans les dialogues. Il me faut relire certains passages pour en comprendre tout leur sens, et je me sens parfois perdu, presque mis à l'écart de cette histoire pourtant passionnante.
L'histoire justement évolue de bien belle manière et l'auteur fait preuve d'une maîtrise de son récit et de l'évolution de ses personnages principaux réussie. le fait de resserer le récit autour de Toubib, de la Dame et des quelques gars qui forment désormais la Compagnie, autour de la relation ambigüe entre Toubib et la Dame, liée à sa position qui évolue elle aussi, promet de joyeux rebondissements et une attache émotionnelle certaine pour la suite. J'aime beaucoup la place qu'accorde l'auteur à la noirceur dans son récit. Elle y joue un rôle essentiel dans sa construction et en définit même les teintes et couleurs de l'univers en question. C'est résolument sombre, c'est volontaire et assumé, et assure la cohérence à la fois de l'univers, de l'histoire et des personnages, qui sont eux aussi définis par cette noirceur. Enfin dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié le côté militaire qui en ressort à travers les différentes batailles. Il ne faudrait pas oublier que nos gars sont des militaires, des mercenaires, des guerriers, des braves soldats au service d'une cause qui les dépasse, une cause également empreinte de cette même noirceur. J'allais dire que tout est en demi teinte dans cette histoire, mais à la réflexion, tout est plutôt tourné vers les plus vils instincts de la race humaine, au travers desquels l'auteur tente de faire émerger un semblant de lumière, un espoir de rédemption auqel s'accrocher et dont le personnage du Toubib semble être l'incarnation...
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Longtemps hésité entre le 3 et le 4 étoiles pour cet opus de la Compagnie Noire.

3 parce que j'ai trouvé le début poussif.L'histoire comme souvent dans la saga se déroule d'abord de plusieurs points de vue, 3 ici. Mais deux d'entre eux fonctionnent un peu en parallèle, voire en redondance et m'ont un peu ennuyé.
3 ensuite, parce que j'avais compris très vite une des "surprises" de ce début d'histoire... Et que du coup l'effet pétard mouillé de la révélation gâche un peu le tout.
3 enfin, parce que je trouve que le souffle de malveillance, lâcheté veulerie qui soufflait sur les deux premiers tomes de la saga est bien moins présent sur cet opus, trop de bons sentiments et de courage affiché rapproche trop de ce qu'on connaît déjà.

Mais 4 quand même... Pour l'humour présent tout au long même dans les moments épiques... Pour le style, ciselé, ce qui n'est pas si courant dans ce genre littéraire... Pour les petites phrases, bien trouvées, pleines de sagesse et de philosophie, à réutiliser en dehors de l'histoire (voir la citation que j'ai extraite sur les dieux)... Pour le bestiaire bien fourni dans ce volume et si original qu'on aimerait voir ce que ça donnerait en film ou animé (avis aux amateurs et merci déjà aux très belles illustrations de Didier Graffet qui émaillent l'édition des Livres du Nord que j'avais entre les mains)... Pour le final enfin, rondement mené, avec pour le coup un suspense bien tenu, et une ouverture sur une suite totalement différente... Tout en restant évidemment un peu la même.

Bref en résumé, un 3,6 qui permet de basculer sur le 4 final.
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La Rose blanche est le dernier opus de la trilogie des Livres du Nord du cycle des annales de la Compagnie noire. Glen Cook donne une force émotionnelle incroyable à un roman d'héroic fantasy.

Beaucoup moins noir que les deux premiers romans, celui-ci mets en scène tous les principaux acteurs face à la menace, désormais tangible, du retour du Dominateur.

La Compagnie noire, déjà très réduite, sera pratiquement anéantie. Seul Toubib et quelques compagnons continueront à perpétuer les annales de cette troupe de mercenaires.
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Enfin le dénouement de ce premier cycle. Enfin nous allons savoir qui, de l'ombre et de la lumière, se verra offrir puissance et pouvoir pour la nuit des temps. L'Empire, effrayant et sans pitié dirigé d'une main de fer par la Dame et ses Asservis ? Ou la Rose Blanche, déterminée et guidée par une foie inébranlable en son étoile ? Me voici donc face à une première étape. Une fin de cycle. L'apprivoisement est terminé. Dorénavant, je sais à quoi m'attendre. La Compagnie Noire m'a amadoué. Non sans mal, il est vrai Avec ses débuts hésitants. Qui furent vite oubliés, finalement.

Une constante, dans ces premiers tomes ; elle n'est pas si sombre que ça, cette Compagnie. Comme dit précédemment, de noire, elle en a surtout le nom. Ses agissements, ses prises de positions, ses états d'âme montrent que tout mercenaires qu'ils soient, ils n'en sont pas moins doués d'une humanité. A laquelle on ne s'attend pas spécialement à la lecture des divers résumés. Ce n'est pas dérangeant, finalement. Même si, pour ma part, un côté un peu plus sombre, un peu plus lugubre, moins manichéen et moins lisse, m'aurait plu. Cependant, j'ai suivi avec impatience et attention le moindre de leurs faits et gestes. Je suis tombé dans leur piège tendu. Qui fait presque du lecteur un membre de la Compagnie. Et ce fût avec un réel plaisir.

Parmi les points forts de l'ouvrage, il y a avant tout la personnalité du Toubib. Son personnage s'épaissit au fur et à mesure que vit la Compagnie. Ses questions et ses états d'âme donnent corps à une histoire qui, sans ça, pourrait être un peu banale. Il est conscient de ses faiblesses. Ne s'en détourne pas. Ses limites le guident dans ses choix et ses peurs l'obligent à avancer. C'est un narrateur riche, censé et intéressant. Les autres protagonistes gagnent aussi en personnalité. C'est assez agréable car, au fil des chapitres, on a l'impression que l'auteur se rend compte qu'il doit leur donner la place qui leur revient sans quoi son histoire prend le risque de tourner court. Il évite cet écueil. Avec bonheur. le monde dans lequel évolue ces joyeuses troupes est également riche et savoureux. Surtout pour les étranges habitants de la Plaine de la Peur. Je regrette cependant quelques approximations mais cela ne rend pas pour autant le récit illisible.

Je serai donc heureux de me plonger dans la suite des aventures du Toubib et de ses sbires. Cependant, au vu de mes nombreuses lectures en retard, ce ne sera sans doute pas pour tout de suite. Mais je sais que je les retrouverai. Ces Annales ne seront pas perdues. Quoiqu'il advienne.
Lien : https://unecertaineculture.w..
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Lecture en période de rentrée, donc lecture saccadée et un peu laborieuse, mais lecture finie (ouf). Ce troisième tome clos le chapitre de la Dame et du Dominateur et propose encore de nouvelles choses, que ce soit dans la narration, encore un peu plus alambiquée, dans les personnages, et dans l'univers.
On découvre donc de nouveaux personnages tels que Choucas ou Bomanz, qui permettent de comprendre un peu mieux les origines du mythe du Dominateur et toute l'histoire qui l'entoure, mais les sauts dans le temps de certains chapitres peuvent momentanément déstabiliser la lecture. Pour le reste, on suit toujours Toubib, mais l'univers dans lequel il évolue et beaucoup plus imprégné de fantastique que précédemment, entre menhir parlant, baleine et mante géante et volante, c'est, en fin de compte, assez divertissant. La relation entre Toubib et la Dame évolue d'une manière assez inattendue et dévoile une Dame très surprenante.
La fin m'a paru peut-être un peu bâclée, je m'attendais à quelque chose de plus descriptif et un peu moins facile quant au combat contre le Dominateur. Néanmoins l'auteur arrive à se renouveler et à innover dans son écriture dans chacun de ses 3 premiers tomes, alors même si mon rythme de lecture m'a fait décrocher un peu de l'histoire, ça donne quand même très envie de découvrir la suite.
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Forcément, arrivé au troisième (et dernier ?) tome de ce sous-cycle intitulé Les Livres du Nord, il est inévitable que ma chronique contienne quelques spoilers donc vous voilà prévenus !

La Compagnie Noire est dévastée et réduite à une poignée d'individus en fuite, qui se terre (au sens littéral puisque le groupe habite des tunnels au fond d'un désert !) et attend patiemment que la Dame les ait oubliés, et que la comète qui est censée annoncer sa chute revienne. Problème : entre son précédent passage (qui n'a pas vu triompher les rebelles) et le prochain, il y a 27 ans et les soldats ne sont ni très jeunes ni sûrs de pouvoir rester dissimulés assez longtemps ! Certes, ils ont mis plusieurs milliers de kilomètres entre les forces du Mal et eux, mais avec la magie et le lien spécial créé entre Toubib et la Dame, pas facile d'échapper aux Asservis et à l'empire de la (belle) souveraine maléfique.

Le récit évoque dans un premier temps le quotidien des soldats, cantonnés à un désert assez étrange où les rochers parlent (quand ils sont bien disposés !) et où des baleines volantes (si, si) peuvent servir de moyen de locomotion. Cela semble incongru dans un univers de dark fantasy mais le style de Glen Cook fait passer ce background atypique. Chérie, la Rose Blanche, est la dirigeante (muette mais respectée) de ces rebelles miteux qui survivent plus qu'ils n'élaborent de plans sur la comète (uh uh). On voit alors mal comment ils pourraient s'opposer à un empire qui recouvre de nombreuses régions.

Dans le même temps, des courriers parviennent à Toubib par des messagers, et ces longues lettres anonymes relatent le quotidien d'une région bien lointaine et détrempée par les pluies, ce qui offre un contraste certain avec le désert. le quotidien d'un archéologue vendeur de reliques issues de l'époque du Dominateur est décrit, alors qu'il creuse dans la région des tumulus où l'être maléfique est toujours prisonnier de nombreux sortilèges. On en apprendra plus sur celui qui a libéré la Dame et les Asservis, et sur la déliquescence qui accompagne la surveillance des sites maudits ou dangereux, des siècles après, tandis que la routine s'est installée, que les restrictions budgétaires sont passées par là, sans oublier la bêtise ou la paresse (toute allusion à une ou plusieurs situations réelles ne serait bien sûr qu'une coïncidence).

Forcément, les deux trames narratives vont converger peu à peu, et la Compagnie Noire va devoir reprendre du service et cette fois combattre la Dame et ses lieutenants, avec des batailles assez particulières vu les alliés de ces mercenaires repentis. Les soldats fatigués vont devoir cheminer jusqu'aux tumulus pour retrouver d'anciens alliés perdus de vue mais surtout aider finalement la Dame à empêcher le retour de son époux ! Entre deux maux… Tandis que certains aimeraient plutôt défaire la belle, en la dépouillant de ses pouvoirs, ce qui semble inéluctable comme elle le reconnait elle-même ! Là, le lien entre elle et Toubib va prendre un tour inattendu, tandis qu'on s'interroge forcément sur l'intérêt qu'elle lui porte : cherche-t-elle quelqu'un pour écrire son histoire (sans fioritures ni exagérations) ou a-t-elle vraiment un faible pour elle ? Il faudra attendre la fin de ce tome vraiment réussi pour le savoir, et elle signe peut-être bien celle de la Compagnie, en tout cas telle qu'on l'a connue dans ces trois premiers tomes (il en reste suffisamment derrière pour savoir qu'on est loin d'en avoir fini avec ce groupe d'individus !).

Des personnages attachants et non manichéens, du dépaysement, de la sorcellerie, des créatures infâmes (et même un dragon !), tout cela contribue à faire de ce troisième tome un très bon moment de lecture !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Une fin de cycle très bien tournée.

Et oui, les éditions françaises de l'époque étant ce qu'elles sont, un tome en France est divisée en trois parties. Et donc, si on en est au tome 3, en fait, on en est à la fin du premier cycle. Ca va ? Tout le monde me suit ? Et, je reviens à nos moutons noirs, du coup, on a la fin de l'intrigue où la Compagnie Noire s'est retournée contre la Dame et s'est alliée à la Rose Blanche, alias Chérie. Toubib est toujours en train d'écrire les annales, ce qui fait qu'il sera le narrateur principal. Mais nous aurons de temps en temps un autre invité, je vous rassure.

L'ambiance est super glauque. Ils sont dans une espèce de forêt ou de champs qui a une ambiance franchement malsaine mais qui permet à la Compagnie de repérer vite fait les soldats à leur recherche. Vous allez me dire : la Compagnie noire, gros bataillon, a pas peur, toussa toussa. Oui, mais après s'être retourné contre la Dame, je peux vous dire qu'ils sont en effectif réduit de chez réduit. de plus, Chérie est assez énigmatique pour le coup, on ne sait pas où se trouve Corbeau, dans la plaine, il se passe des trucs franchement chelous et j'ai même bien cru que Toubib avait carrément retourné sa veste


La fin d'une guerre ?

Sûrement, parce que de toutes façons, cela passait ou cela cassait. On s'occupe beaucoup aussi de retrouver les fameuses annales que Toubib et ses prédécesseurs avaient laissé un peu partout. En effet, tant qu'ils étaient au service de la Dame, celle ci gardait le tout. Mais maintenant qu'ils ont retourné leurs vestes, les annales représentent l'identité de la Compagnie noire et j'ai eu l'impression pendant tout le tome que si Toubib tenait temps à les récupérer, c'était pour ne pas perdre l'identité de la Compagnie. Et j'avoue que sur ce coup là, j'étais un peu de son avis.

Sinon, on n'arrête pas une minute car l'ambiance est tellement oppressante que notre esprit est toujours à l'affut. Aussi, on ne se repose pas une seule seconde dans ce tome, attendant que le pet final arrive et quand il survient, c'est presque un soulagement.

Attendons de voir maintenant ce que nous réserve le prochain cycle :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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La Rose Blanche conclut la première trilogie de la Compagnie noire en y rassemblant les mêmes qualités que dans les deux précédents volumes. Glen Cook nous avait initié à la double narration dans le château noir. Cette fois-ci il se lance dans la triple narration. L'une se déroule dans un passé lointain, une autre dans un présent tel que Toubib sait si bien nous le raconter, la troisième dans un passé très proche, et que l'on peut mesurer au temps qu'il faut à une lettre pour arriver à un destinataire ;) Bien entendu, le jeu consiste à tenter de relier les trois récits, ce qui n'est pas toujours chose facile, d'autant que la césure entre le Bien et le Mal est toujours aussi difficile à cerner, à l'instar de ce que l'on a pu ressentir à la lecture de la Compagnie noire, premier tome de la série.
Notons aussi que la Compagnie noire, en tant qu'entité, est bien moins présente que dans les deux premiers volumes. L'action se concentre plus sur son narrateur de Toubib qui, pendant une bonne partie du roman, se trouve isolé du reste de la Compagnie.
Cela n'empêche pas la première trilogie de la Compagnie noire de rester cohérente et, surtout, de nous maintenir dans une ambiance glaciale de la première à la dernière ligne. Même la fin, que certains peuvent juger optimiste, nous laisse une impression de malaise. Cela donne une grande partie de sa force à cette oeuvre.
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